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lundi 12 octobre 2015

ça cogite pour rien 12/10/2015

Dans l'hypothèse d'une fusion
entre  le Sudgoëlo et Saint-Brieuc Agglomération,
C'EST LE  SAUT DANS L'INCONNU.
C'est surtout la dissolution, voire la disparition d'une  Communauté de Communes équilibrée alliant un littoral balnéaire accueillant  et  une ruralité active.  
Les chiffres  sont hélas que trop parlant dans cette éventuelle fusion:
Saint-Brieuc Agglomération  s'étend sur une superficie  de 253 Km² et regroupe  une  population de 115 530 habitants.
Le "Sudgoëlo"  couvre une superficie  de  59 km² et est habité par 14 191 habitants.
Il est évident  qu'il s'établira un rapport de force  entre ces deux entités  et certainement  pas en faveur de la défense  des intérêts passés et à venir des habitants des six communes du "Sudgoëlo".
Une estimation sur la  hausse des  impôts locaux circule déjà  sous le manteau concernant notre C de C.
Dernier arrivé dans cette éventuelle  construction technocratique, le Sudgoëlo a toutes  les chances de devenir la zone dortoir de l'agglomération briochine et, surtout par  une hausse sensible  des impôts, de devoir  devenir  le bailleur en partie des  investissements  lourds et nécessaires à une agglomération aussi importante que Saint Brieuc Agglo.  
Pour  l'instant  le silence  et les textes législatifs  ne concernent pas le partage et le sort  des recettes du casino, est-ce que cela durera??? C'est une question !!!
La date du  15 décembre 2015 a été retenue comme étant la date ultime de réception de  l'avis des élus sur la fusion des intercommunalités.
Il faudra bien que quelqu'un porte le chapeau dans  la  décision de choisir la  nouvelle configuration des coopérations  territoriales.
Dans notre secteur du littoral, de Paimpol à Saint Quay Portrieux en passant par Plouha, les avis des maires se  multiplient et se contredisent.
La prudence chez ces élus  est de mise devant  les conséquences  incertaines de  ces nouvelles fusions.
En tout état de cause, le Préfet a la tête et les épaules appropriées pour signer la dimension de ces  nouveaux territoires et une nouvelle fois dans cette troisième partie de modernisation des  lois sur la décentralisation commencée en 1982, on fera encore fi de la démocratie et on s'asseoira  comme trop souvent  sur  l'avis  des élus.


JOUNENT Michel.          

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