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samedi 22 février 2014

à propos des impôts 22/02/2014


Les élections... entre gens de bonne compagnie...

Le fric, le pognon, l'oseille, le blé, la fraîche, les pépètes, les tunes, les biftons, le flous, l'artiche etc... les termes argotiques ne manquent pas pour exprimer l'argent, montrant que, bien qu'il soit au centre de nos préoccupations, nous ne l'évoquons qu'à mots couverts...
Entre initiés en quelque sorte.
De même, les manuels de savoir-vivre nous disent bien qu'il est de bon ton de n'en point parler, qui, en effet, ose annoncer le montant de ses revenus, de son patrimoine, de ses biens, de son  impôt sur le revenu, voire du montant des taxes locales dont il s'acquitte ?
Enfin la religion, catholique du moins, culpabilise ceux qui en ont.
Eh bien mes amis, on peut dire que nos candidats aux élections municipales respectent scrupuleusement ces principes car jusqu'ici on assiste à une sorte de concours Lépine de la meilleure idée pour dépenser les deniers publics mais on n'aborde surtout pas le problème du montant des taxes locales qui pourtant ont systématiquement augmenté ces dernières années. 
Lorsqu'on soulève la question on obtient une réponse évasive du genre « c'est pas moi, c'est l'autre ! » entendez l'autre étage du mille-feuille.
Il en va de même pour les électeurs, quand j'aborde le sujet auprès des autres bipèdes votant et contribuant dans notre commune, je n'obtiens le plus souvent qu'un succès d'estime et un hochement de tête poli  et contrit.
Nous sommes donc bien entre gens du monde, pas question d'argent entre nous, c'est inconvenant. 
J'en déduis que Saint-Quay est peuplé de gens « de bonne compagnie », aisés et généreux.
Désolé d'être impoli mais moi, cela me préoccupe car comme l’État va réduire les dotations aux collectivités qui elles, n'entendent pas réduire leurs dépenses, il faudra bien venir chercher l'argent,, comme disait Georges  Marchais « là où qu'elle est » c'est à dire dans nos poches (nos fouilles, nos vagues, nos profondes...)
Nos ressources, elles, n'augmenteront pas, les retraités qui forment la majorité des contribuables Quinocéens savent qu'ils doivent s'attendre à une sensible augmentation de leur Impôt sur le Revenu avec la suppression probable de l'abattement à la base de 10%, les contributions sociales perdront probablement leur déductibilité (vive la pause fiscale !). Quant aux actifs, leurs préoccupation sont plus grave car elles touchent leur emploi. 
Qui aujourd'hui hormis quelques privilégiés sont assurés de la pérennité de leur emploi, à quand l'inversion de la courbe du chômage ?
Heureux sont nos candidats qui planent loin de ses mesquineries.
Je n'ai, quant à moi, pas encore arrêté mon choix mais en tout état de cause, le bulletin que je glisserai dans l'urne sera celui d'une liste qui se sera engagée à ne pas augmenter la part communale dans les taxes locales et qui se sera également engagée à agir auprès de la Communauté de Commune où elle sera représentée afin qu'il en soit de même à ce niveau.
Je souhaite un véritable harcèlement des candidats dans ce sens et j'y prendrai ma part. 
Pour ce qui est des autres étages du mille-feuille, le Département et la Région, il faudra attendre les prochaines élections et peut-être cette fois hésiter à reconduire comme en 2010 nos dispendieux représentants en regardant de plus prés les budgets réceptions, voyages, subventions, appartement à Paris....
Mais ceci est une autre histoire.

OCTAVE.

Puisqu'il est question ici de bonnes manières, permettez moi une petite digression en la matière. Vous arrive-t-il comme à moi-même d'abandonner votre priorité en voiture afin de faciliter la circulation dans notre ville en travaux permanents ? En guise de sympathie vous recueillez parfois le sourire d'une femme mais rarement le moindre geste d'un seigneur du volant...Courtoisie, quand tu nous tiens ! 
Même à Paris, peuplé dit-on de sauvages, cela se fait quelquefois.
Autre exemple, vous arrive-t-il comme à moi-même de lancer un « bonjour !» à la cantonade en entrant par exemple à la boulangerie ? Hormis de la boulangère, recueillez vous le moindre retour ? L'autre jour, souhaitant sincèrement à mes concitoyens présents de passer une bonne journée, j'ai récidivé d'un second « Bonjour ! » plus sonore celui-là. J'ai recueilli, un regard étonné, un autre fuyant, un troisième qui voulait dire « qu'est-ce qu'il me veut celui-là ? » Ah si ! Quand même, le gentil sourire d'une dame. 
Convivialité quand tu nous tiens !

OCTAVE.

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