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mardi 28 janvier 2014

le déclin irréversible du commerce local ??? 28/01/2014

Force est de constater en toute humilité que

Monsieur Blanc  a raison , archi raison sur la situation du commerce   Quinocéen  quand  il  affirme dans  la  presse ***que sa disparition  est d'origine structurelle.
Depuis  plusieurs années, la bataille des commerçants pour résister aux grandes surfaces est quasiment perdue.
Ceux qui résistent encore mènent un combat difficile, un combat pour la  plupart solitaire.
Au  lieu de se rassembler dans  une  union des commerçants active , au lieu de  mener  en concertation  avec la  municipalité des  opérations commerciales conséquentes, au  lieu  de faire appel au FISAC**  pour moderniser leur  outil de travail , les commerçants ont préféré  se diviser , s'inquiéter sur la venue d'éventuels concurrents  et de se  jalouser entre eux.
La dernière fois que  l'union des commerçants a  montré quelques velléités pour populariser  le commerce local, c'était sous  la  municipalité dirigée par G Lambotte.
Avec "les quatre saisons tonics", association  encore en activité , il y avait un marché de Noël conséquent qui connaissait chaque année un sensible développement; en été,  du côté du Portrieux des animations se tenaient autour d'un artisanat varié.
Au changement de  municipalité en  2008, la nouvelle présidence de  l'association a sonné le glas  de cette dernière.
Le marché de Noël transféré sur un  bord de  mer particulièrement  venté et, ensuite, dans  la gadoue des  jardins du Portrieux, a eu pour conséquence devant sa faible fréquentation sa disparition.
Cette nouvelle  présidence est restée  bouche bée  lors de  l'avantage  fait par le  maire à un commerçant en difficulté  .
Le conseil  municipal,  faut-il encore le rappeler, a acheté  les  murs  d'un commerce pour 100 000 € , commerce aujourd'hui fermé et boutique  à l'état d'abandon.
Le concours du FISAC**  en  passe d'être concrétisé , faute de détermination   des responsables de  l'association,  a été abandonné.
Le très  inquiétant  dans  cette disparition du commerce de  proximité est la disparition  physique des  pas de  porte.
Les  boutiques fermées se dégradent , les  loyers éventuellement demandés sont  déraisonnables  et au  bout du compte  il est alarmant  de constater que nombre de  boutiques  sont transformées en appartements .

C'est le cas  actuellement  pour deux boutiques  Bd  Foch  près de  la  mairie.
Et quand elles  ne sont pas transformées en appartement, elles concourent à la dégradation de  l'image de  marque de notre station balnéaire.
Demain, on rasera  gratis, c'est le  lot de tous les  candidats aux  municipales dans notre ville mais  il n'est pas  interdit  de se souvenir que sur la  lite de DST , deux de ses  candidats*  ont œuvré  ou œuvrent encore pour  participer au  malaise structurel du commerce de  proximité.

JOUNENT Michel

*Hervé Huc en tant qu'ancien Président de  l'association des commerçants.
 Jean Paul Alaux propriétaire de  l'ex bar tabac  de  la rue de  la Victoire. 
**FISAC: fond d'intervention pour les services ,l'artisanat et le commerce .
*** extrait du Télégramme du 27/01/2014:  S'il est vrai, qu'à la base, le problème est conjoncturel, force est de constater qu'aujourd'hui, depuis que les commerces du Portrieux et du centre-ville tirent le rideau les uns après les autres, « le problème est devenu structurel », indique le maire, Dominique Blanc, qui déplore cette situation. « Nous étions sur le point d'obtenir une subvention Fisac (*). Malheureusement, l'union des commerçants n'ayant projeté aucune animation, la subvention en question n'a pu être obtenue, ce que je regrette. »    

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