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vendredi 10 janvier 2014

Auld lang syne 10/01/2014



UNE PRÉSENTATION FALLACIEUSE
de  l'activité annuelle du conseil municipal.
Au cours de  la traditionnelle séance des vœux  à la  population, le maire, devant un parterre clairsemé, a continué à répandre des balivernes.
Son mandat ne se termine pas dans  l'allégresse; de son équipe  première, il ne  lui reste plus qu'un ou deux fidèles.
C'est du jamais vu  dans  l'histoire de Saint Quay.
Par sa  manière de mener les affaires communales, le maire n'a pas cessé de semer la discorde, la confusion et le travail de sape, empêchant par  là le déroulement normal de la  vie démocratique à Saint Quay Portrieux.
Dans  un premier temps, en s'appuyant sur  une série de diapositives, le maire a énuméré un  nombre  imposant de réalisations, des  projets et des  plans sur la comète  et puis ensuite, avec le culot que chacun lui reconnaît, il a accusé la terre entière et surtout les méfaits  de  l'Internet de lui avoir pourri son existence de  premier  magistrat.
D'un côté, c'est le grand architecte de  la ville, le grand visionnaire  des temps  à venir  et de  l'autre  c'est la  victime  expiatoire  des  blogs ou plutôt d'un blog  précis qui  multiplient selon  lui mensonges, calomnies  et contrevérités.
C'est vrai que sur mon blog par exemple  comme sur  Europe 1, j'ai raconté n'importe quoi  sur l'affaire de 6 300  calendriers des  pompiers  jetés au  pilon.
En  près de six années, la seule démarche pour  regarder la situation en face  que le maire aura mené est  celle  de croire qu'il a été  naïf  pour composer sa  liste "Saint Quay Portrieux Autrement".
C'est plus que  mince  pour quelqu'un qui se  présente comme  un grand stratège dans  la réalisation et la  planification de  projets complexes.
Il a surtout oublié que  les hommes et les femmes  composant le conseil municipal  ne sont ni des  pions ni des  objets. 
De chair et de sang, les élus, durant ces six années, n'ont pas  supporté la  maltraitance psychologique d'un maire n'ayant que le goût de soi pour  diriger  une équipe.
Dans  la  présentation des réalisations , le maire s'est arrogé  tous les  mérites en  oubliant le rôle des conseillers municipaux.
Sans  leurs votes majoritaires, rien  n'aurait pu  se concrétiser et passer cela  sous  silence est vraiment la  marque du mépris dans  lequel le  maire a enfermé tous les  membres du conseil depuis  le  début de cette  mandature
Le  maire a cité plusieurs projets  laissés à  l'abandon durant ce  mandat et  à son habitude il incrimine les  membres du conseil.
·    les  jardins du port: les riverains et  le comité de quartier du Portrieux  ne voulaient pas,  à juste titre,  le  projet du maire; le conseil a suivi les justes remarques de ces personnes.
·    le carrefour des Prés-Mario: même situation, les riverains  ne voulaient pas  du projet concocté par la  maire.
·    la signalétique: c'est le contraire; l'étude est terminée depuis longtemps, le conseil  a demandé sa  mise en  place  et le maire a freiné des quatre fers  pour notifier  la commande des  panneaux et des  matériels.
·   on pourrait aussi parler de  l'affaire  du partenariat avec  les sœurs, sans  discussion et sans  information fournie aux conseillers,  le maire veut avant de  partir un blanc-seing de la  part du conseil pour engager cette affaire... singulière conception de  la démocratie municipale.
La  mandature se termine, à deux mois des élections municipales  le maire se réfugie dans  de singuliers  mutismes.
Mutisme sur son  bilan des six années passées à la direction municipale.
Mutisme jusqu'aux premiers jours de février, ou peut être  notre maire sortant délivrera  la suite qu'il veut donner dans  les affaires communales.
La  cérémonie des vœux au centre des congrès a  pris  cette année une sonorité  particulièrement lugubre, les fidèles du maire étaient faiblement représentés, les corps constitués, les élus des communes voisines ne se sont pas déplacés eux  aussi très nombreux.
Bref, cette soirée  des vœux  2014 sentait la fin de  parcours et une  sortie peu glorieuse  pour  M Blanc.
  
JOUNENT Michel 


Commentaire de Bruat Bernard:
Je ne pense pas que Dominique Blanc soit en fin de parcours. En tout cas, je pense que d'une manière ou d'une autre il réglera un certain nombre de comptes avec ceux qui lui ont pourri sa mandature et qui l'ont empêché de réaliser tout le programme et tenir les engagements sur lequel les électeurs avaient élu sa liste, lui en tête. 
Tout le monde sait quelles étaient les desseins des colistiers devenus ses adversaires pour ne pas dire ennemis, et qui n'avaient pour seule ambition de le faire démissionner pour prendre sa place. Ils se sont plantés. 
Les électeurs ne devront se déterminer non sur l'attitude du maire vis à vis de ses colistiers, mais sur son charisme, sur son sang-froid, sa courtoisie envers ses détracteurs, sa capacité à diriger la ville, et surtout sur sa légitimité. Car lui seul et quelques fidèles ont respecté la confiance des électeurs. 
Qui peut expliquer pourquoi les adversaires du maire élus sur sa liste n'ont pas démissionné en bloc dès lors qu'il y avait rupture ou désaccord. Cela aurait alors permis une nouvelle élection afin de demander aux électeurs d'arbitrer sur ces conflits de personne. 
Ils ont préféré rester bien au chaud au conseil municipal et contrecarrer systématiquement les propositions de leur maire concernant les projets pour la ville alors que, par leur présence sur la liste "Autrement", ils avaient officiellement souscrit au programme de cette liste devant les électeurs. Comment appelle t'on cela déjà ?? Et les électeurs dans tout ça ? Et qui nous dit qu'ils ne recommenceront pas au cas où ils seraient aux manettes de la ville ? On attend des réponses... 

1 commentaire:

Bruhat Bernard a dit…

Je ne pense pas que Dominique Blanc soit en fin de parcours. En tout cas, je pense que d'une manière ou d'une autre il règlera un certain nombre de comptes avec ceux qui lui ont pourri sa mandature et qui l'ont empêché de réaliser tout le programme et tenir les engagements sur lequel les électeurs avaient élu sa liste, lui en tête.

Tout le monde sait quelles étaient les desseins des colistiers devenus ses adversaires pour ne pas dire ennemis, et qui n'avaient pour seule ambition de le faire démissionner pour prendre sa place. Ils se sont plantés.
Les électeurs ne devront se déterminer non sur l'attitude du maire vis à vis de ses colistiers, mais sur son charisme, sur son sang-froid, sa courtoisie envers ses détracteurs, sa capacité à diriger la ville, et surtout sur sa légitimité. Car lui seul et quelques fidèles ont respecté la confiance des électeurs.

Qui peut expliquer pourquoi les adversaires du maire élus sur sa liste n'ont pas démissionné en bloc dès lors qu'il y avait rupture ou désaccord. Cela aurait alors permis une nouvelle élection afin de demander aux électeurs d'arbitrer sur ces conflits de personne.
Ils ont préféré rester bien au chaud au conseil municipal et contrecarrer systématiquement les propositions de leur maire concernant les projets pour la ville alors que, par leur présence sur la liste "Autrement", ils avaient officiellement souscrit au programme de cette liste devant les électeurs. Comment appelle t'on cela déjà ?? Et les électeurs dans tout ça ? Et qui nous dit qu'ils ne recommenceront pas au cas où ils seraient aux manettes de la ville ? On attend des réponses...