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mardi 6 août 2013

bilan globalement négatif 6/08/2013


A moins de  sept mois des  prochaines  élections  municipales ,
IL EST GRAND TEMPS QUE LE MAIRE SORTANT NOUS PARLE DE SON BILAN.

Il faudra  qu'il nous explique, lui, le futur candidat  à sa propre  succession, ce qu'il a fait  pendant ces six années  pour sortir la ville de son déclin.
Je dis ce: qu'il a fait ou pas, car depuis six ans, il dirige seul la destinée de  notre commune.
Cette direction autoritaire des affaires communales par M Blanc est aux antipodes des  promesses tenues  lors de  la campagne des  municipales de  2008.
Décidemment, la démagogie en matière politique, même au niveau d'une  petite commune comme  la nôtre, reste  la reine des batailles pour se faire  élire.
Avec  un culot  que  j'ai appris à mieux  connaître depuis que je suis élu, notre maire disait  se sentir chez soi à Saint Quay Portrieux , apprécier la ville et aimer  y vivre.
On sait la suite, présent sur  la ville deux jours  et demi par  semaine  pendant les trois quart de l'année  et en figuration touristique le reste du temps.
Cette équipe "Autrement" n'est pas  le fruit du hasard , elle a été concoctée en grande partie  sinon en totalité  par  M Blanc.
Voler vers  la victoire et subir  son ivresse  a occulté aux futurs conseillers  la vraie nature  de M Blanc.
Dès le lendemain de son élection, il n'a pas fallu bien  longtemps à attendre pour une majorité d'élus qu'elle  comprenne  que le  pouvoir municipal  ne se  partageait  pas .
Durant ces cinq années , un certain nombre de réalisations  ont vu le jour, elles  ont toutes  rencontré  des  problèmes  dans  leur définition , leur  élaboration et leur coût final .
Sauf une !!! celle-ci est  passée comme une  lettre  à la  poste, la réfection  de fond en comble de sa rue de résidence.
  • l'arrêt des travaux et les  modifications apportées à l'aire de carénage = un coût supplémentaire  de  400 000 € .
  • La construction  du CLJ , après une  interrogation sur son retour dans  la  partie basse du Centre des Congrès a coûté 370 000 €, dix  mois  de  l'année , le CLJ est "occupé" par une dizaine de jeunes , 4 heures par semaine  hors des vacances scolaires.
  • La restructuration du cinéma "Arletty ", c'est d'abord le refus  du premier  projet par le responsable des  monuments historiques, c'est  son coût initial  qui passe de  750 000 € à son double, c'est sa gestion  erratique  qui passe  d'un dispositif municipal à celui d'une entreprise  privée  qui repasse à une gestion  municipale pour enfin devenir une DSP pour les  5 années à venir.
  • La refonte du quartier urbain  du Casino  a été le  moment le plus ridicule  de la vie  municipale, suite au projet adopté par  un conseil municipal réduit, une  pétition circule en ville rassemblant 750 signatures , puis une  manifestation* importante  aux abords du minigolf en péril , vient ensuite le commencement  de la  première tranche des travaux      avec un recours de la LEQ au TA de Rennes, une élection complémentaire  de  7 nouveaux conseillers  conduit le maire à arrêter unilatéralement   les travaux, bref sans que  l'économie du marché ne soit changée; il aura fallu là aussi  subir les caprices du maire  pour mener à bien cette   réalisation  et grâce  à lui pendant deux ans, cette  partie de  la ville aura été  un  bazar sans nom.
  • l'achat inutile pour 100 000 € des murs de  la  maison de  la  presse du Portrieux est la quintessence de  la  mentalité de M Blanc , même dans l'erreur il ne recule pas et surtout   pour se dédouaner, il use toujours  de la  même tactique, ce n'est pas de mon fait mais celle  d'une autre !!!
  • le quartier du Portrieux du côté des venelles est le grand  oublié  des investissements  de cette mandature; la réfection de  la sortie  principale de  la ville " le toboggan" de la rue Geniet   est intervenue la quatrième année du mandat, des jardinières ont été installées rue Paul de Foucaud et  en ce qui concerne la réfection des  jardins du port, il suffit de  lire  le blog du "Comité du Portrieux"  pour comprendre  l'état de  mépris dans  lequel cette association représentative a été tenue  par le  maire , en présentant son contre -projet.
  • du côté du carrefour des  Prés Mario, là où s'installent  les cirques de  passage; du feu tricolore aux ronds-points  multi branches en passant par  un tourne  à gauche , que de temps  perdu et d'argent gaspillé pour en arriver à laisser  ce carrefour "dît dangereux" en  l'état.
  • sur  l'esplanade du nouveau port, les vestiges d'un hôtel ont été détruits; un permis de construire  un bâtiment de  3300 m² afin d'accueillir des commerces , des bureaux et des salles de réunions a été déposé par un promoteur "privé"; l'investissement était de  l'ordre de plus de 3 millions d'euros, cela ne coûtait rien  à la commune. Suite à son éviction  des  instances dirigeantes du Syndicat mixte du port d'Armor, M Blanc  a  oublié qu'il avait signé  le permis de construire et de  plus  il s'est fait l'interprète de plusieurs commerçants du coin pour jeter un trouble  important chez l'investisseur. Résultat:   ce dernier  attend des    jours meilleurs et sans doute une autre  municipalité pour  poursuivre son projet + de 3 millions d'euros, avec les temps qui courent,  c'est quand  même  inouï d'avoir   laissé passer une telle affaire  dont le seul but était de terminer enfin ce polder du nouveau port  à l'abandon depuis des  lustres.
Que reste t-il des  propos de  M Blanc qui déclarait en 2008 en cachant mal sa colère que le  maire  précédent  n'avait pas de vision et  que sa gestion  était faite d'amateurisme et d'opacité???
Que reste t-il  de son cri  venant du fond du cœur parlant  de gâchis humain  et d'argent???
Que reste t-il de sa  promesse  de sortir la gestion de la ville de sa  médiocrité et de son allergie au dialogue???
Que reste t-il  de  la volonté du maire  de soulever la chape de  plomb du silence  municipal qui  pesait  sur  les habitants???
Que  reste  t-il du gros  mensonge du maire qui affirmait  que  pour  bien gérer la ville :
"Il ne faut pas avoir le goût de soi. Il faut avoir le goût des autres"???
Il ne reste  bien  sûr  pas grand chose sinon rien; tout ce qu'il reprochait à son  prédécesseur est devenu  à quelque chose  près ce que  les quinocéens reprochent à M Blanc aujourd'hui.
On se souvient tous de  la claque  électorale qu'il a reçu, il y a  un an, lors de  l'élection complémentaire sollicitée à sa demande au Préfet, ce rejet en est la démonstration.   
Le maire a fait exploser son conseil  municipal, il a broyé  l'appareil administratif  par son  mépris des humains ( 5 directeurs  des services en 5 ans  ) qui le compose  et il a divisé profondément  la  population et il continue avec son association  "les amis de St Quay" en opposant les résidents  permanents aux résidents  secondaires.
Tous les travers qu'il décelait soi disant de l'ancienne  mandature ont été  multipliés à l'extrême  depuis que  M Blanc dirige seul la commune.
Si le  législateur  a conçu qu'il fallait 23 conseillers  pour diriger une commune comme  la nôtre, ce  n'est pas sans raison.
 La démocratie  est au  placard dans notre ville; voilà l'explication de tout ce gâchis  humain et  financier.
Remettre  la démocratie  à l'ordre du jour à Saint Quay Portrieux est le seul moyen  de faire   revivre notre ville   et cela ne passe pas par un second  mandat de M Blanc.
JOUNENT Michel.
 
* Celui qui a  mis dans  la rue par un jour d'orage  près de  300 personnes hostiles à la destruction du minigolf, a aujourd'hui rallié l'ex-adjointe  spécialisée dans  le  lancer de chaussette et du golf dans  la rue  , tout cela,  personne  n'est dupe, pour  faire la courte échelle à M Blanc afin  de  bien préparer un  second  mandat.
On s'y perd à St Quay, hier encore cet agitateur était en guerre ouverte avec M Blanc , comme quoi la  prochaine campagne  des  municipales nous préparent déjà bien des surprises et pour satisfaire des ambitions démesurées, des ralliements contre nature !!!
A St Quay Portrieux les serviettes et les torchons  ne se  mélangent pas ..qu'on se  le dise.