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mardi 21 mai 2013

on marche sur la tête 21/05/2013

AHURISSANT!!!





Les élus de Saint Quay Portrieux sont tous des bénévoles, hormis le premier magistrat M Blanc.
Il est le seul parmi les élus du conseil municipal à avoir reçu des indemnités tout au long de cette mandature dite "Autrement".
Au dernier conseil municipal, le premier magistrat nous a raconté une histoire abracadabrantesque.
Celle soi-disant de défendre la commune contre la majorité de son conseil ???
Pour un maire continuellement mis en minorité au sein du conseil municipal, cela dépasse l'entendement et surtout sombre dans le ridicule.
En refusant les dispositions de l'article L.2121-9 qui imposent au maire saisi par un nombre requis de conseillers municipaux, de procéder sans qu'il ne puisse s'opposer à l'inscription d'un point à l'ordre du jour d'un conseil municipal à venir, il a conduit 17 conseillers municipaux à saisir la justice administrative.
Il n'est pas inutile de rappeler la loi d'airain qui préside la vie d'une municipalité et le rôle des élus:
"Le Conseil Municipal élit dans en son sein le maire de la commune. Le maire préside le Conseil Municipal dont il organise les travaux et exécute les délibérations ".
Non seulement M Blanc n' a pas respecté par trois fois la demande de mettre à l'ordre du jour d'un CM la révision de ses indemnités, mais aussi sans que le conseil ne l'y autorise, il a mandaté un cabinet d'avocats pour combattre la requête en référé des 17 conseillers municipaux Quinocéens*.
Dans le mémoire réalisé par ce cabinet d'avocats, on peut lire des choses extravagantes sur la position du maire expliquant ses trois refus:
l'irrecevabilité de la demande.
la non signature de la demande par les 17 élus.
les considérants politiques de cette demande.
que ses 3 refus n'ont pas empêché le conseil de se réunir régulièrement et que le débat démocratique existe au conseil.
Au deux non respects du Code général des Collectivités Territoriales par le maire :
les dispositions de l'article L 2121-9.
recours à ester en justice sans l'autorisation du conseil.
Le maire échafaude une troisième irrégularité, celle de conduire les élus à exercer leurs droits et devoirs en devant payer de leurs deniers personnels.
En effet, pour simplement faire respecter le CGCT, les 17 élus ont dû débourser environ 2 200 € sans compter les dépenses annexes.
Ces 17 élus sont fondés après le succès de leur référé** à rentrer dans leurs dépenses.
Le maire, alors qu'il devrait faire profil bas, avance l'irrégularité de cette demande .
C'est le monde à l'envers!!!
De son côté, le maire, au nom de la commune???, tout en n'étant plus fondé à s'opposer à la demande des 17 élus sur 23, a demandé au Trésor Public de régler une facture d'environ 4 000 € au cabinet d'avocats sollicité par lui même pour défendre sa démarche irrégulière.
Devant le refus de la trésorière d'Etables de régler cette facture non approuvée par une délibération du conseil, le maire s'engage dans une singulière démarche: celle de réquisitionner la trésorière!!!
Quant à l'appréciation publique faite à l'encontre de la Trésorière d'Etables sur ses capacités professionnelles par le maire au cours du conseil municipal et par le climat délétère qui règne entre le DGS et cette dernière , là aussi, c'est du jamais vu pour notre commune.
A partir d'une telle opération, on entre dans un espace très rarement exploité par un maire; le Préfet , la hiérarchie de Mme la Trésorière devront être sollicités pour avis.
Une nouvelle fois, les projecteurs de la presse vont se braquer sur notre municipalité malade de son maire.
Où et quand s'arrêtera cette descente dans le discrédit pour notre commune.
Tant que la démocratie sera absente de la vie communale, il est à penser que ce n'est pas demain la veille!!!


JOUNENT Michel.


*plainte en référé signée par 17 élus: A Lorant, G Brezellec, M Rocfort, M Jounent, W Abbest, R Allenou, J Martin, B Morice, A Vasselin, M Poignonnec, M Kervoelen, S Bré, A Cléré, MF Hydrio, J Lucas, C Thoraval et P Védrine.
** le maire n' a pas fait appel à l'ordonnance du référé et de plus il n'a évidemment pas reçu l'autorisation du conseil de pouvoir le faire.