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samedi 9 mars 2013

le paltoquet 9/03/2013

ENJOINT PAR LE TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE RENNES
à reconnaître qu'il doit respecter les textes réglementant les collectivités territoriales , le maire s'est lancé immédiatement dans une opération d'enfumage en utilisant  son blog.
Pour s'exonérer de ses responsabilités de premier magistrat, il est prêt à écrire n'importe quoi.
En attendant, il est bien le seul responsable du désert qu'il a créé autour de lui , et  il n'est pas  inutile  de rappeler quelques uns de ses exploits ayant fait le vide autour de  lui:
il a recruté 5 DGS en 4 ans.
Il a conduit à la démission six conseillers municipaux.
Il a créé une opposition de 10 conseillers au sein de sa liste élue en totalité début 2008 dite "Autrement".
il a, à la suite de sa demande d'organiser une élection complémentaire, reçu le camouflet de voir sa liste de soutien mordre la poussière.
Il a perdu au TA en première instance et en appel contre W Abbest , l'adjoint qu'il voulait destituer de son poste d'élu.
Il a perdu au TA en référé quant à son choix du délégataire pour gérer le cinéma.
Il vient de perdre au TA de Rennes sur son refus entêté de mettre à l'ordre du jour la question du montant de ses indemnités demandée par une majorité  d'élus.
La majorité du conseil est ulcérée de constater que le maire ne travaille pas suffisamment.
Par ses absences hors des murs de la ville, il bloque le fonctionnement de l'administration communale.
Il préside -en despote- l'avenir de la commune en privant les conseillers et les adjoints de délégations, comme si une commune pouvait être dirigée par une seule personne.
Deux jours de  présence par semaine hors saison estivale conduisent à la situation que tous les Quinocéens connaissent et qualifient "de plus mauvaise mandature de l'histoire moderne de Saint Quay Portrieux".
Notre ville est devenue l'objet de toutes les railleries et les élus de la Communauté de Communes se gaussent de la personne de M Blanc .
On rit sous cape dans tout le département de l'infortune des Quinocéens d'avoir un pareil maire.
Tout le monde a entendu parler du changement des rythmes scolaires à la rentrée 2013 pour l'école élémentaire et de la possibilité de demander avant la fin mars une dérogation pour que cela ne se fasse qu'en 2014; et bien, à Saint Quay, ce sujet n'est toujours pas abordé et tranché par le conseil municipal.
C'est un sujet complexe et onéreux, on mesurera rapidement les conséquences de ne pas travailler sur ce sujet au sein du conseil.
Que cela plaise ou non au maire , il doit travailler avec les élus que les électeurs ont porté au conseil, cela s'appelle la Démocratie .
Dans son  aversion envers ses collègues, il doit savoir, M Blanc, qu'une majorité d'élus se gardera bien de le retenir.
M Blanc monte sur ses grands chevaux pour soi disant rétablir "la vérité" sur l'achat des murs du marchand de journaux du Portrieux.
Mais personne ne conteste qu'une majorité d'élus ( 7 ) a voté cette délibération autorisant le maire à sauver ce commerce de proximité contre le paiement d'un loyer annuel de 5 000 € HT.
S'il est bien vrai que ma demande d'annulation de l'achat en référé a été rejetée, on ne peut pas passer sous silence que le TA de Rennes a revu à la hausse le loyer annuel en le fixant à 6 500 € HT.
Fin février, devant le refus du notaire Maitre Frétigné d'Etables à réaliser la transaction, des élus et des adjoints ont enjoint le maire de mettre un terme à cette affaire .
Mais voilà, dès que M Blanc entend ou lit le nom de son prédécesseur, M Gérard Lambotte, sa contrariété est totale.
En me faisant conseiller par M le Préfet Honoraire sur un dossier complexe, j'ai pu ester au TA de Rennes sans avocat, je constate qu'à l'énoncé de cette aide,  M Blanc ne décolère pas.
Puisque l'on en est à dire la vérité. il faudra que M Blanc explique pourquoi a t'il signé un bail 3/6/9, le 21/03/2011 avant la signature de l'acte administratif conduisant  à l'achat du bien, le 6/04/2011???
On ne peut quand même pas établir  un bail pour  un local dont on n'est pas encore propriétaire ???
Dans l'acte administratif, il était demandé aux vendeurs de réaliser la purge des hypothèques dans un délai de trois mois après la réalisation de l'acte.
Cela n'a pas été réalisé et le receveur d'Etables a refusé en août 2011 de verser les 100 000 € aux vendeurs, cela aurait dû conduire le maire à mettre un terme à cette affaire .
Enfin, où les quinocéens sont en droit de se poser des questions sur l'entêtement du maire, le 29 février 2012, le marchand de journaux ferme son commerce, l'objet de la délibération ne tient plus et bien le maire autorise quand même le receveur d'Etables à verser, le 29 mars 2012, les 100 000 €.
Dans cette affaire d'achat de  la  maison de  la  presse, la raison a disparu et seule l'attitude de dire "j'ai toujours raison" a prévalu chez M Blanc.
Rassurez-vous Quinocéens, tout ce capharnaüm n'émeut pas notre maire, il reste de glace devant la situation ubuesque qui est la sienne actuellement.
Au lendemain de la connaissance de l'ordonnance du référé , il est retourné tranquillement jouer au tennis dans la matinée de jeudi et, dès vendredi, le personnel de la mairie, des élus, ont appris "par la bande" que notre premier magistrat était  parti à la montagne et qu'il sera de retour juste pour respecter le délai fixé par le tribunal pour tenir un conseil municipal sur ses indemnités.
Après cela, qui osera dire que ce n'est pas "Plus belle la vie " à Saint Quay Portrieux pour M Blanc, cet eternel résident secondaire???
JOUNENT Michel , élu pour réduire de manière conséquente les indemnités du maire.
Commentaire de Benoit Giquel:
Sans connaître le dossier de l'ex librairie du port, on ne peut qu'être interpellé par l'attitude d'un maire qui refuse d'assumer ses responsabilités, l'achat de ce commerce a bien été acté par quelqu'un, cette personne ne peut être que le maire, même remarque pour le permis de construire de la coopérative-supérette prévue sur le port, on pourrait multiplier les exemples, quand il s'agit d'assumer des décisions parfois contestées, ce n'est "jamais lui"; cela pourrait être risible, mais cela devient pitoyable, et préjudiciable pour la commune: il n'y a plus 1 seul partenaire économique, plus 1 seul élu du département qui souhaite discuter avec notre 1er magistrat, personne ne lui fait plus confiance, notre isolement est réel, pourtant l'époque est à la mutualisation et à l'entraide.
Commentaire de Malo Jaouen:
Je suis le maire et je le reste...
C'est incroyable de voir cet entêtement à ne pas écouter, à ne pas assumer ! N'y a t'il personne de sensé dans son entourage pour le conseiller de se soumettre démocratiquement à la volonté de la majorité ?
Pauvres Quinocéens que nous sommes... Un an et on en parle plus, ouf ! Dire que j'ai voté pour sa liste en 2008 sans imaginer ce véritable gâchis qui allait suivre.
Courage aux élus qui ne doivent jamais oublier qu'ils sont au service de la population.
"Les citoyens devraient comprendre, et les "politiciens" se rappeler, que la politique n'est pas un métier, ni un plan de carrière, mais l'honneur fait à quelques uns d'exercer une fonction représentative de tous.
Romain Guilleaumes (L'Amanite humanoïde)"
Commentaire de Lili Frédénucci:
Certes, les commentateurs ont mille fois raison... Mais les commentateurs doivent aussi dire que le Conseil municipal - dans sa partie saine - la majorité à juste titre outrée par la pratique ridiculement abusive de ce maire, peut mettre un terme à tout ce cirque en REFUSANT le vote du budget ! Choisissons d'aider à nettoyer les écuries d'Augias. La suite s'en trouvera assainie, allégée, plus intéressante. C'est une nécessité avant la prochaine échéance électorale. Vive St Quay, que diable !

3 commentaires:

Benoît Giquel a dit…

Sans connaître le dossier de l'ex librairie du port, on ne peut qu'être interpellé par l'attitude d'un maire qui refuse d'assumer ses responsabilités, l'achat de ce commerce a bien été acté par quelqu'un, cette personne ne peut être que le maire, même remarque pour le permis de construire de la coopérative-supérette prévue sur le port, on pourrait multiplier les exemples, quand il s'agit d'assumer des décisions parfois contestées, ce n'est "jamais lui"; cela pourrait être risible, mais cela devient pitoyable, et préjudiciable pour la commune: il n'y a plus 1 seul partenaire économique, plus 1 seul élu du département qui souhaite discuter avec notre 1er magistrat, personne ne lui fait plus confiance, notre isolement est réel, pourtant l'époque est à la mutualisation et à l'entraide.

Malo Jaouen a dit…

Je suis le maire et je le reste... C'est incroyable de voir cet entêtement à ne pas écouter, à ne pas assumer ! N'y a t'il personne de sensé dans son entourage pour le conseiller de se soumettre démocratiquement à la volonté de la majorité ? Pauvres Quinocéens que nous sommes... Un an et on en parle plus, ouf ! Dire que j'ai voté pour sa liste en 2008 sans imaginer ce véritable gâchis qui allait suivre. Courage aux élus qui ne doivent jamais oublier qu'ils sont au service de la population.
"Les citoyens devraient comprendre, et les "politiciens" se rappeler, que la politique n'est pas un métier, ni un plan de carrière, mais l'honneur fait à quelques uns d'exercer une fonction représentative de tous. Romain Guilleaumes (L'Amanite humanoïde)"

L.Frédénucci a dit…

Certes, les commentateurs ont mille fois raison... Mais les commentateurs doivent aussi dire que le Conseil municipal - dans sa partie saine - la majorité à juste titre outrée par la pratique ridiculement abusive de ce maire, peut mettre un terme à tout ce cirque en REFUSANT le vote du budget ! Choisissons d'aider à nettoyer les écuries d'Augias. La suite s'en trouvera assainie, allégée, plus intéressante. C'est une nécessité avant la prochaine échéance électorale. Vive St Quay, que diable !