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jeudi 20 décembre 2012

la fin ... de l'année 21/12/2012



MAJORITÉ-OPPOSITION
à Saint-Quay-Portrieux.









Au conseil municipal du 19/12/2012, la majorité a fait entendre sa voix, forte de 17 élus présents et représentés, elle a fait comprendre au maire qu'il n'avait plus "la main" pour diriger les affaires communales.
La minorité ou "l'opposition" entourant le maire est moribonde; l'égérie du maire, Mme Quéré, n'est même pas venue l'épauler dans ce combat perdu d'avance qui a été  le vote des budgets.
Ces budgets n'ont pas été préparés sérieusement contrairement aux affirmations de M Blanc.
Ces budgets sont incompréhensibles nous a dit R Allenou, l'ancien maire connu unanimement pour sa probité et sa gestion rigoureuse.
Il y a deux légitimités dans ce conseil : un maire élu par ses collègues en 2008 et une majorité forte de 17 élus sur 23 depuis l'élection complémentaire de septembre 2012.
Le maire peut freiner voir bloquer les décisions prises contre son gré mais il ne peut rien entreprendre sans l'aval de la majorité
Il n'y en a qu'un qui détruit: le maire; et dix sept , les élus de la majorité, qui construisent.
La majorité ne veut plus de M Blanc comme maire , c'est évident ; et ce sentiment est aussi largement partagé par une majorité de quinocéens, voire les dernières élections de septembre.
M Blanc s'accroche contre vents et marées a son titre et à son bureau.
Dans la grande majorité des villes , grandes ou petites, où des situations semblables arrivent, le maire démissionne .
L'exemple de la ville voisine et  mitoyenne  est là pour témoigner que c'est la seule solution quand un maire n'a plus la confiance de son conseil.
A Saint Quay Portrieux, la situation politique de la ville devient un cas d'espèce.
Hier soir au conseil , le maire a provoqué une situation inédite; il a préféré arrêter le conseil municipal plutôt que respecter la volonté de la majorité.
"Celle de voter le budget principal par chapitre voire article par article" selon l'article L 2312-2 du CGCT.
Pour une raison que j'ignore , le maire a cru bon semer la confusion en levant la séance .
Résultat :
Les votes sur les différents budgets n'ont pas eu lieu et nous ne savons pas comment sera repris ce conseil municipal inachevé.
La délibération conduisant à l'abandon des avances remboursables est remise aux calendes grecques , tout en sachant qu'il y avait une date butoir pour cette opération (le 31/12/2012).
Les dégâts provoqués par l'attitude du maire sont d'ores et déjà considérables et l'addition sera lourde pour notre commune.
Le maire a été contacté par trois élus pour qu'il nous instruise sur la suite à venir, il nous a indiqué qu'il rentrait dans une profonde réflexion. OUF!!!
L'année se termine , le maire est de plus en plus isolé et ses problèmes municipaux sont de plus en plus lourds à porter.
Au moment de lui souhaiter une bonne année, celle qui lui permettra de vaquer à d'autres choses que d'essayer de gérer la commune de Saint Quay .
Qu'il sache que dans l'adversité , il a un fameux supporter en ville.
C'est un espèce de guichetier des impôts qui a pratiqué du côté de Lanvollon.
Il possède une boule de cristal et il a réponse à tout.
A l'envie, il explique qu'il faut respecter un maire ultra minoritaire .
Avec un pareil conseiller M Blanc est presque sorti d'affaire .
Au prochaine municipale ce nouveau Galilée de la comptabilité analytique sera un candidat sérieux pour sauver la ville des sales garnements qui la dirigent actuellement
En attendant , à la sortie de la salle du conseil j'ai croisé cet excité qui expliquait à R Allenou les secrets de la gestion d'une commune!!!
Hier , je prenais ce personnage courtelinesque pour un rigolo , maintenant j'en suis sûr.


JOUNENT Michel, maire adjoint détesté avec 4 autres élus par M Blanc.

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