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dimanche 3 juin 2012

dépot de bilan 4/06/2012



Dominique Blanc,
maire de notre ville
est au bord du gouffre!!!


Sa stratégie de gérer la ville "Autrement" a du plomb dans l'aile.
Ses derniers soutiens hurlent leur désespoir.
Sans faire le point exact de ses 50 mois de gestion, je me propose d'en rappeler quelques étapes en disant aux quinocéens :
Vous avez aimé sa décision d'arrêter les travaux de l'aire de carénage, sa décision de modifier le projet initial , le paiement de pénalités et l'emprunt supplémentaire de
400 000 € pour parachever cette construction.
Vous n'avez pas pris beaucoup d'intérêt à l'achat de "La maison aux pigeons" en juillet 2008 et sa revente immédiate en septembre 2008.
Vous avez sans doute ignoré les retards pris sur les travaux de la plage de la Comtesse et la perte d'une partie des subventions européennes.
Vous avez suivi avec bonheur les travaux pour établir un nouveau plan de circulation et depuis, vous cherchez désespérément son application .
Vous avez entendu parler qu'une nouvelle signalétique urbaine allait être mise en place dans le même style que les villes de la communauté de commune, le bon de commande du matériel est depuis longtemps sur le bureau du maire, il attend sa signature.
Vous savez tout sur le cinéma, cette belle réalisation est le bébé du maire et son domaine réservé.
Le coût du projet a doublé en trois ans, il n'y a pas eu d'études de marché, le maire a occulté une éventuelle réalisation communautaire et il ne s'est pas beaucoup penché sur la recherche d'un mode de gestion efficace et le moins déficitaire possible.
Il a surtout oublié qu'une municipalité n'a pas la vocation à gérer un service commercial devant trouver son équilibre financier par la seule fréquentation de ses usagers.
Vous avez cru M Blanc quand il a voulu sauver un commerce de proximité tenu par un commerçant en difficulté, vous l'avez peut être cru quand il a dit, le coeur sur la main, que ce sauvetage se ferait en achetant les murs du commerce contre un loyer annuel de 6 500 €.
Aujourd'hui, l'achat des murs contre 100 000 € a bien eu lieu, alors que ce commerce a cessé d'exister, que les loyers ne sont pas honorés et que l'état de la boutique vidée de son mobilier présente un triste aspect.
Notre grand stratège a montré ses limites pour endiguer sérieusement le déclin du commerce de proximité.
L'image de ce déclin est particulièrement visible au croisement des rues du Commerce, de la Victoire , de la Comtesse et du Bd Foch.
Le CLJ, pour une occupation de 2 mois par an, a été agrandi; le reste de l'année, pendant la période scolaire, il est ouvert le samedi après midi.
10 jeunes s'y retrouvent régulièrement dont deux de Saint Quay, ils sont encadrés par une monitrice rémunérée.
Ce bâtiment rénové représente une dépense de 360 000 €, ces deux salles ne sont pas allouées aux associations quinocéennes qui, depuis la fermeture des mimosas et du FJT, sont de plus en plus à l'étroit dans les autres dépendances municipales.
Vous savez tous que M Blanc a décidé, à moins qu'il ne démissionne avant, de faire raser le minigolf et de transformer la circulation et le stationnement dans le quartier du Casino.
En voyant la réalisation de la première partie des travaux face à la plage du Casino, on comprend facilement que l'objet de ce chamboulement est de faire la part belle aux bagnoles, au train où vont les choses elles auront bientôt le droit de stationner sur le sable de la plage.

Il y a  50 ans, la verdure faisait  partie du  paysage 
Dans cette transformation radicale de la partie basse du bd du général De Gaulle , la sécurité due aux cyclistes est complètement oubliée et ce sera une folie de pédaler sur cette partie du boulevard.
Alors, certains esprits chagrin vont me dire, après cet inventaire à la "Prévert", vous voyez tout en noir monsieur le scribouillard et comme toujours vous mordez le trait!!!
Holà mes détracteurs, M Blanc à la modestie reconnue a fait des choix importants pour le bien être de la commune, il a fait réaliser l'assainissement , l'éclairage moderne, les trottoirs et l'enrobé de l'Allée, en impasse, de la grève Gicquel.
J'imagine que cela n'a pas dû être facile pour lui de commencer par sa rue d'habitation alors que la sortie principale de la ville utilisée par les poids lourds pour desservir la zone portuaire , la rue Geniet est abandonnée depuis quatre années de gestion "Autrement".
Tout s'écroule autour du maire, son autorité sur ses colistiers n'existe plus, son appel solennel à démissionner avec son conseil n'est pas entendu, il devient urgent de mettre un terme à son calvaire et à celui de ses 5 ou 6 fidèles restants.
Le prochain conseil municipal devrait avoir à l'ordre du jour un seul point à examiner:

La démission collective des 17 conseillers municipaux.

JOUNENT Michel

1 commentaire:

Jean NOZAC a dit…

Concernant la signalétique, je pense que vous êtes trop critique!!!!
En effet, depuis cette tentative (avortée) de normalisation, quelques panneaux de très mauvais goût, au style bâclé et confectionnés comme des "torche-c..s" sont apparus en ville pour orienter les foules enthousiastes vers ce joyau de la culture quinocéenne qu'est le cinéma Arletty, on peut peut être dire l'ancien cinéma ARLETTY?
Une réalisation qui n'aura, à aujourd'hui servit à rien!!!!