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vendredi 8 juin 2012

ça suffit 09/06/2012




SAINT  QUAY PORTRIEUX 
n’a plus de temps à perdre.
Par Rocfort  Michel





St Quay est une commune qui tombe.
Au déclin démographique et économique s’ajoute aujourd’hui une grave crise de gouvernance.
Après un conseil municipal surréaliste, le maire appelle la municipalité à la démission, mais dans des conditions telles qu’elles rendent celle-ci improbable.
En dépit de cette nouvelle fourberie, le sentiment de la population est pourtant qu’il faut en finir avec cette mandature de scandales, de procès, d’intolérance, d’excommunications, de coteries…
Notre maire cherche en permanence une nouvelle victime qui lui donne l’occasion de se sentir finalement irresponsable.
Au fond, il y a un profond mépris pour la ville, une inélégance certaine de comportement.
Quand vont-ils partir ?le temps de cette municipalité n’en finit plus de finir ; c’est du temps perdu.
Le maire espère visiblement se survivre en prolongeant la comédie de son oxymorique minorité-majorité.
Avec un plaisir évident, le maire s’exhibe lors de manifestations de rue où la violence des propos dépasse l’entendement.
Il se complait dans ses passions mauvaises.
Sa rivalité obsessionnelle avec son second adjoint relève de la névrose.
Sans forcer le pessimisme, il apparaît que toutes les conditions sont réunies pour une dissolution.
Aucune autre solution n’est possible.
Le conseil est hors d’état de régler les affaires communales.
Cette situation n’est imputable qu’au conseil lui-même.
Tous les signaux ont été donnés.
Vulgairement dit : « ça suffit ! ». Les autorités de tutelle ne peuvent plus fermer les yeux sur ce déni de démocratie d’une extrême gravité.
Leur crédibilité est ici engagée. Et après ? Il reste que cette mandature il faut l’achever.
Le délai est très court. Il n’y a plus qu’un seul budget à voter.
Il ne s’agit plus de se faire élire pour un titre ou pour toucher des indemnités.
Les nouveaux élus devront très vite se positionner sur toute une série de problèmes graves aujourd’hui en suspens ; l’aménagement de l’esplanade du casino dont on mesure déjà les effets catastrophiques : le centre-ville transformé en parc à bagnoles entouré d’un glacis à l’esthétisme funéraire, la qualité de vie des riverains ouvertement bafouée, aucun souci des normes environnementales ni des nouveaux modes de transport.
Arriveront-ils à temps pour sauver le mini-golf ?une gestion pérenne et financièrement équilibrée du cinéma sera-t-elle enfin trouvée ?
La candidature de St Quay comme site de maintenance sera-t-elle efficacement défendue ?
Le problème de l’assainissement sera-t-il enfin sérieusement traité ?
Sauront-ils poser les jalons d’une politique culturelle ambitieuse ?
Rationaliser la dépense publique ? changer enfin radicalement le mode de gouvernance, en faisant preuve d’humilité, de pédagogie, et surtout de compétence .
Avis aux amateurs.
Nul ne le conteste, l’image de la ville est désastreuse.
Il y a urgence et nous refusons de boire le calice jusqu’à la lie.

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