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samedi 19 mai 2012

le naufrageur 19/05/2012






De gros nuages lourds, à la veille du conseil municipal du 23 Mai 2012 à 18h30, s'amoncellent au dessus de notre commune.
Le capitaine d'opérette qui dirige notre municipalité, par son incompétence, donne une image catastrophique de Saint Quay Portrieux.
En dressant les élus les uns contre les autres, en humiliant en permanence ses colistiers, en conduisant des élus à démissionner, il a réussi à éloigner la population des affaires communales.
Les quinocéens sont déroutés devant une telle gestion et se font une piètre opinion des promesses électorales de M Blanc.
La dernière muflerie du maire est la manière lamentable qu'il a employé pour virer la première adjointe, Mme Poignonnec.
Pendant ces quatre premières années de mandat, cela n'aura été qu'une guerre de tranchée entre un maire omnipotent et des élus conscients que tout n'est pas permis dans la gestion d'une collectivité territoriale.
Le grand honneur d'être désigné par le suffrage universel pour diriger la commune ne conduit pas, normalement, un premier magistrat à s'imaginer qu'il vient d'accéder à une charge digne de l'ancien régime.
Le maire n'a plus depuis plusieurs mois de majorité dans son conseil et il n'en tire aucune conclusion.
Ces mises en minorité ne correspondent pas à des mouvements d'humeur .
Des élus, et pas des moindres, ne supportent plus d'être écartés des décisions prises par M Blanc et l'ingérence du DGS dans des dossiers sensibles.
Pour certains élus, le cheminement qui les a conduit à s'opposer au maire n'a pas été facile , il a été sans doute long mais il repose sur une réalité très simple:

Il est impossible de travailler avec le maire.

Une majorité d'élus présume que sur différents dossiers la municipalité va droit dans le mur, elle dispose malgré les obstacles dressés par le maire d'informations administratives et judiciaires concordantes pour asseoir de très vives inquiétudes.
Cette crise municipale atteint son paroxysme, les recours en justice se multiplient , le conflit est partout dans cette municipalité et l'administration locale est dévastée (six directeurs généraux en quatre ans).
Apparemment la roue tourne, le chantage et les attaques personnelles du maire n'ont plus de prises sur les dix élus qui veulent sauver la commune du naufrage et du... ridicule.
Sous d'autres cieux et dans l'exercice normal de la démocratie, un maire soucieux de l'intérêt général, avant qu'il ne soit trop tard aurait remis sa démission.
A Saint Quay Portrieux, ce n'est pas le cas, la dignité n'est pas encore à l'ordre du jour .

JOUNENT Michel

2 commentaires:

indigné 22410 a dit…

Quand j'essaie de me remémorer les idéaux du christianisme, me viennent à l'esprit : l'amour du prochain, la charité, la solidarité , autant de valeurs chargées d'humanisme.
La dignité ne figure pas au chapitre. Pas étonnant donc que notre maire l'ignore.
Cependant, je pense que, plus que la dignité, c'est l'amour-propre qui devrait conduire un élu régulièrement désavoué à se démettre.

cheik en blanc a dit…

Notre premier magistrat s'est discrédité dans ses fonctions à vouloir diriger notre commune autoritairement, sans concertation avec son Conseil Municipal, au point de ne pas ou plus écouter les légitimes aspirations des élus et des quinoncéens.

On peut même se demander si l'emploi disproportionné des fonds publics utilisés correspond bien aux besoins de notre commune.

Le Conseil Municipal dans sa majorité a confirmé son désaveu, il ne reste olus au Maire que d'en tirer les conséquences.