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lundi 14 mai 2012

convictions religieuses 14/05/2012

« QUI VEUT FAIRE L’ANGE
FAIT LA BETE »...Blaise Pascal.




Cette chronique sera brève mais d’un très grand profit.
Le mauvais temps favorise la lecture des œuvres de l’esprit.
A cet égard on ne peut que recommander la lecture du bulletin du diocèse de Saint Brieuc.
On y trouvera un entretien d’auto promotion de notre maire dont les paroles ont été pieusement recueillies par une paroissienne de noble lignée.
Pour l’humilité notre maire ne craint personne.
Afin que nul n’en ignore notre maire se présente comme un « maire chrétien », nourri de lectures édifiantes, pétri de valeurs condescendantes (la bienveillance, l’accueil de l’autre, le respect des opposants, si, si…) que ne peuvent avoir que bien peu d’âmes.
Voila pour la modestie.
Veux-t-on des choses plus profondes ???
Notre maire est philosophique.
Il puise son inspiration dans le « personnalisme » d’Emmanuel Mounier, qui inspira les débuts du régime de Vichy.
Ainsi naissent les malentendus.
Disons en gros que pour Mounier l’Homme n’est pas qu’ un simple mammifère omnivore.
C’est métaphysique. On ne quitte qu’à regret de si savantes altitudes.
On se frotte les yeux. On a du mal à comprendre.
Notre maire serait donc un chef religieux, une sorte d’uléma chrétien alors qu’on le croyait laïc et républicain ?
C’est ainsi qu’à Saint Quay Portrieux il se passe des choses prodigieuses.
La commune est pilotée par intervention divine, ce qui dispense d’appliquer les règles de la gestion publique.
Arrêter le cinéma ? Mais Dieu ne voudra jamais !!!
Nous n’irons pas comme certains mécréants jusqu’à prendre le conseil municipal pour la Cène où se presseraient à la sainte table, autour de la figure charismatique du maire, une Marie-Madeleine agitée, un prophète armé d’une immense barbe, quelques judas et un Ponce-pilate portuaire.
N’indignons pas les gens sérieux.... Sur quoi on peut tirer le rideau.

ROCFORT Michel 

1 commentaire:

CHEIK EN BLANC a dit…

En lisant l'article, on pourrait croire que notre premier magistrat est auréolé d'une lumière divine "respect absolu de la personne, droit à la dignité, en lien avec l'intérêt de la collectivité, recherche du bien commun pour chacun et pour tous respect de l'autre, fût-il mon opposant" ...

Quelles belles paroles, mais la façon d'agir en est tout autrement, ça dérape sérieusement !