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lundi 30 avril 2012

"stone" 30/04/2012

STONE, LE MONDE EST STONE!!!





Ce mois d'avril est vraiment sinistre, il pleut , il vente, bref, les dieux sont tombés sur la tête.
Ces derniers auraient pu faire un effort pour la tenue de la fête de la coquille Saint Jacques.
Elle est programmée tous les trois ans; aussi, sans être très exigeant, la dépression installée sur la Bretagne aurait pu se positionner sous d'autres latitudes.
Cela a gâché en partie la fête, le commerce et surtout les spectacles de la grande scène.
En particulier le spectacle phare de ces trois jours, celui de la chanteuse Québécoise Fabienne Thibeault et devant la violence de la tempête, il a dû être reporté au lendemain pour le début de l'après-midi.
Les organisateurs ont joué à juste titre la sécurité, celle des artistes et des spectateurs.
Malgré un temps glacial, les visiteurs ont assisté à une très bonne représentation partielle de l'opéra rock de Michel Berger et Luc Plamondon "Starmania"( 1978 ).
Même si l'on se souvient encore des premiers interprètes de cette comédie musicale, les chanteurs et chanteuses, pas forcément dans les rôles initiaux, ont chanté et dansé en donnant un brillant pot-pourri parmi les 55 morceaux musicaux de l'oeuvre originale.
Mais à propos d'un monde stone, la vie de la municipalité l'est aussi, stone!!!
On reste perplexe devant l'absence de réaction argumentée de notre maire après le sévère camouflet reçu lors du dernier conseil municipal.
Je crois qu'il n'a toujours pas enregistré qu'une majorité d'élus l'a dépouillé des nombreuses délégations accordées au lendemain de son élection et que dix élus n'en peuvent plus de son autoritarisme.
Après quatre années de frustrations, de blessures et beaucoup de mépris, la grogne remonte à la surface et inaugure très mal de la suite du mandat.
Une municipalité avec une liste complète, une absence d'opposition, une absence du maire trop répétée hors de la ville, une gestion solitaire des dossiers, l'appel à de nombreux bureaux d'études extérieurs , le non respect de ses colistiers, les petits arrangements entre amis ont fait le lit de la gestion chaotique de cette municipalité .
Pour faire court, au train où vont les choses, il faudra bientôt réunir le conseil municipal en urgence pour acheter une boite de crayons de couleurs.
Tout est stone et même chantée avec la belle voix de la chanteuse québécoise, l'extrême dureté est partout , comme l'est depuis quatre années la vie municipale.


Mon blog rencontre une certain audience, sa lecture n'est pas obligatoire, je signe tous mes messages, mes invités le font aussi.
Je reçois des commentaires, s'ils sont signés, pas de problème pour leur parution.
Si les commentateurs ont, pour des raisons que je ne tiens pas à discuter, le besoin de les signer sous un pseudo, pas de problème du moment ou leurs vraies identités me sont connues.
Quant aux anonymes " pur sucre ", qu'ils continuent à chercher la boîte aux lettres de la Kommandantur...et qu'il ne comptent pas sur moi pour promouvoir leurs propos venimeux et l'exercice de leur bassesse.
Je ne détiens pas la vérité, je n'ai pas raison sur tous les sujets mais je m'exprime démocratiquement dans la vie communale à visage découvert.

Ce n'est pas grand chose mais je tiens pour "le blog de Michel" à cette franchise !!!

JOUNENT Michel

dimanche 29 avril 2012

verbatims.29/04/2012

VERBATIMS DE DEUX ÉLUS...



Au cours du dernier conseil, les auditeurs ont pu, plus ou moins, entendre deux déclarations d'Alain Lorant.
Elles sont les suivantes:
"Monsieur le maire, mesdames, messieurs les conseillers municipaux.
Je vous annonce que j'ai informé:
monsieur le Procureur de la République.
monsieur le Préfet des Côtes d'Armor.
monsieur le Receveur d'Etables sur mer.
la Cour Régionale des Comptes de Rennes.
Sur de nombreuses irrégularités, concernant le cinéma"Arletty".
Je ne souhaite pas faire davantage de commentaires".

Et suite  à une altercation  avec  M Blanc, le conseiller  municipal a cité en  reponse un propos du dramaturge G Courteline.
"se faire traiter de crétin par  un imbécile est une volupté de fin gourmet".

LORANT Alain.


Et puis si monsieur le maire avait donné la parole à l'adjointe au maire Mme Kervoelen, on aurait pu entendre la déclaration suivante:

Monsieur le maire.

Stop!!! Arrêtez de mettre sur le dos de vos élus... vos erreurs.
Arrêtez de nous faire un procès d'intention.
Ce recours, c'est le vôtre , c'est votre responsabilité par manque de transparence, de discernement et manque de négociation.
Georges Brezellec a été clair lors du dernier conseil en disant à propos de nos votes:
nous avons beaucoup évoqué cette situation qui n'a que trop durée, notre souhait, comme celui des quinocéens, est que le cinéma continue de fonctionner, mais nous ne pouvons pas cautionner une série de procédures et de décisions que nous ne partageons pas, aussi par le comptage des voix vous laisse l'entière responsabilité du choix du candidat et des conséquences qui pourraient en découler.
Par contre monsieur le maire, vous avez dit lors du conseil "en ce qui concerne la procédure,j'ai volontairement souhaité me retirer de cette procédure car je ne voulais en aucun cas être l'objet de critique là dessus".
C'est Philippe Louesdon agent et DGS qui a mené de A à Z la procédure.

Aujourd'hui pourtant la responsabilité vous appartient entièrement, c'est votre problème, nous ne cautionnons pas.









KERVOELEN Mariannick

samedi 28 avril 2012

10 contre 7... 28/04/2012


CONSEIL MUNICIPAL EXTRAORDINAIRE
en date du 27 Avril 2012...







Il l'a été; le maire, une nouvelle fois, est mis en minorité.

Une majorité de 10 élus sur les 17 qui composent le conseil a refusé au premier magistrat d'ester en justice avec le concours d'un avocat.
Le candidat non retenu lors de la procédure adaptée pour nommer un directeur au cinéma, a fait une demande d'annulation du choix adopté dans des conditions controversées.
L'audience en référé au Tribunal Administratif de Rennes se tiendra le 9 Mai 2012.
D'ici la décision du Tribunal , le cinéma poursuit son activité.
Il sera bien temps, à l'issu de la décision des juges, de revenir sur l'imbroglio permanent qu'est devenue la gestion du cinéma.
En attendant, pendant ce conseil, nous avons eu la démonstration que le premier magistrat ne comprend rien à la démocratie ou plutôt n'en n'accepte pas les règles.
On a encore eu droit au couplet sur l'ingratitude des élus qui étaient venus le chercher pour mener la liste "Autrement" et qui, aujourd'hui, le harcèlent en permanence et le trahissent en usant de faux prétextes.
On ne fera croire à personne que la majorité des élus composant la liste"Autrement "lui a été imposé.
Chacun peut encore lire la prose, les tracts, voir les vidéos qui ont émaillé la campagne des municipales 2008 .
M Blanc avait rassemblé soi-disant dans l'excellence, des quinocéennes et des quinocéens de tous les horizons, de tous les milieux professionnels à la culture diverse et représentant toute la pyramide des âges.
Sur les 23 élus de mars 2008 , à ce jour, il ne lui reste plus que 6 élus fidèles et indéfectibles pour imposer ses vues sur le devenir de la ville et sur sa gestion au quotidien.
Le comportement du maire en général est devenu insupportable, à l'Hôtel de ville l'ambiance se détériore, l'insulte est présente et il est de plus en plus difficile d'imaginer les deux années terminant la mandature.
La démocratie , c'est compliqué à Saint Quay Portrieux , le seul moyen de sortir par le haut quand on est un maire désavoué régulièrement, est de remettre son mandat au conseil municipal .
Le courant ne passe plus au sein de cette assemblée profondément divisée et, même avec la présence de sa claque et de sa famille les soirs de conseil, le maire se prépare des temps mauvais.
Depuis que le maire a perdu bon nombre de ses délégations de signature, rien ne sera plus comme avant et le dernier conseil qui se voulait extraordinaire a bien démontré que  l'autorité de M Blanc est considérablement réduite.
Les choses sont allées trop loin, la majorité est bien décidée à rappeler au maire que son autoritarisme n'est pas de mise dans une direction municipale élue au suffrage universel.
Le maire se présente de plus en plus en victime et oublie l'implacable loi de la démocratie, il ne suffit pas d'avoir raison il faut avoir aussi la majorité au sein de son conseil.
Les problèmes de personnes qui l'opposent à ses colistiers majoritaires ne présagent rien de bon et surtout dégradent considérablement la réputation de la commune.
Par essence, les minoritaires ont toujours tort et dans le cas qui intéresse les quinocéens, la reconquête d'une majorité au sein de cette équipe "Autrement" relève des travaux d'Hercule.
En attendant un miracle, M Blanc, encore maire de Saint Quay Portrieux, a endossé les habits de ce malheureux Sisyphe.

JOUNENT Michel

jeudi 26 avril 2012

exploitation stabilisée 26/04/2012




LA CONFUSION...






Panique à la direction municipale, le maire réunit en urgence son conseil afin d'obtenir l'autorisation d'ester en justice et de porter  l'affaire  par un avocat.
Cette précipitation ne confirme pas l'édito du périodique"Le  phare" N° 136 de mai 2012 .

En effet, rien n'est stabilisé dans l'exploitation du cinéma "Arletty" et la requête en référé du candidat non retenu lors de la procédure adaptée pour désigner un directeur, brouille un peu plus l'image de ce conseil municipal à la dérive.
Le recours devant un Tribunal Administratif ne nécessite pas la présence et le recours d'un avocat, les juges se prononcent sur des mémoires.
C'est ce que j'ai fait en décembre 2010 pour demander par  un référé, sans succès, la suspension de la délibération N°10/117 portant sur l'achat des murs de la boutique de presse du port.
Dans l'affaire qui occupe notre maire aujourd'hui, il lui suffit simplement de répondre au requérant par un mémoire circonstancié.
On le voit et comprend que cette réunion a quelque chose de provocateur, ce conseil municipal avec un ordre du jour équivoque, est sans objet.
Que le maire veuille défendre la délibération nommant un directeur du cinéma jusqu' à la fin de l'année  , c'est dans le droit fil des travaux du dernier conseil municipal, mais qu'il veuille pour cela recourir à un avocat est scandaleux.
Scandaleux par l'argent inutilement dépensé et scandaleux quand récemment le  maire  vient de recruter un Directeur Général des Services dont il vante les connaissances juridiques.
Avant son arrivée en Mairie, on se souvient que faute de "cadre  juridique ", le  maire  avait  annulé un conseil prévu en décembre  2011.
 Ce DGS (cadre A) a  les compétences pour rédiger un mémoire en défense et a le bagout pour représenter éventuellement le maire lors de la tenue prochaine du référé au Tribunal Administratif de Rennes.

JOUNENT Michel


mercredi 25 avril 2012

au feu 25/04/2012



LE FEU COUVE A L'HÔTEL DE VILLE ...







Et malgré les pluies incessantes de ces derniers jours, pour empêcher l'embrasement de la municipalité, le maire convoque en urgence son conseil municipal:
 le vendredi 27 avril 2012 à 18H30.
Chaque élu, avec son seau et sa pelle, sera appelé à jouer les pompiers, il devra éteindre dans le cadre de la gestion du cinéma un nouveau problème.
Lors du dernier conseil municipal, il est apparu pour beaucoup d'élus que dans le cadre de la procédure adaptée pour désigner un directeur devant organiser la diffusion des films et la création d'une régie publicitaire, que l'examen des deux candidatures ne s'était pas déroulé correctement.
Ce sentiment de voir rejeter injustement sa candidature (la SAS Vent d'Ouest distribution) a conduit le candidat malheureux à faire un recours devant la justice (référé précontractuel ).
Le maire veut défendre la délibération obtenue dans la confusion et il demande à son conseil municipal d'approuver la désignation d'un avocat .
Depuis qu'il a perdu l'essentiel des ses délégations de signature , il doit obtenir l'avis de la majorité de son conseil pour entreprendre la moindre chose.
Pour éviter de nouvelles dépenses d'avocat, le plus simple serait de refaire une procédure adaptée, avec des critères sérieux et mettant les candidats sur le même pied d'égalité.
En attendant la gestion du cinéma c'est...
désignation du directeur pour les quatre premiers mois... contestée.
factures présentées par ce directeur... non honorées.
désignation d'un directeur pour la fin de l'exercice 2012 ... remise en cause.
La séance du prochain conseil ne se présente pas sous les meilleurs auspices et espérons que le ridicule ne fera pas de victimes.

JOUNENT Michel


mardi 24 avril 2012

en avant les bulldozers 24/04/2012

PAS DE PITIÉ, PAS DE QUARTIER!!!








Le maire a lâché les bulldozers et déjà la partie basse du boulevard du Général De Gaulle est massacrée .
Le petit jardin entre le boulevard et la rue de l'Yser a disparu .
L'aménagement du stationnement et de la circulation entre le rond-point du Gerbot d'Avoine jusqu'au square pour enfant face au Casino est en route.
Il reste maintenant peu de temps avant le début de la saison estivale , au mois de mai, il n'y aura que 17 jours ouvrés et les travaux devront s'arrêter pour la mi-juin.
Encore une fois , bravo pour l'établissement du planning des travaux!!!
Après les vacances, cela sera au tour du minigolf de disparaître.
La pétition signée par 700 personnes, la belle manifestation avec 300 personnes sous un déluge sans nom et les mots d'ordre définitifs lancés au cours de l'été 2011 n'ont servi apparemment à rien.
Le maire montre qu'il n'a que faire des réactions de beaucoup de quinocéens.
Et pourquoi se gênerait-il quand il constate que l'association le LEQ et le président d'alors, instigateurs de la résistance au projet mégalomaniaque, ont déserté le terrain de la contestation.
Le trottoir longeant la plage sera agrandi et le stationnement des voitures restera le long de ce dernier.
Le boulevard De Gaulle sera ramené à une largeur de 6 mètres (en double voie ).
Le côté impair du boulevard verra un stationnement des véhicules perpendiculaire à la chaussée, on imagine déjà le bazar du côté de la partie descendante.
Voilà, les choses avancent et les jours où le maire sera présent à Saint Quay Portrieux, il  pourra parcourir  sans problème, pour se rendre à l'Hôtel de ville, un itinéraire refait à sa guise dans l'incompréhension et le silence du conseil municipal.
Tout pour le quartier du casino, au niveau des investissements lourds (rue du maire , CLJ et abords du Casino) , tout pour les spectacles d'été et rien pour les deux autres quartiers.
Autrement dit, il faut considérer d'ores et déjà les quartiers du Portrieux et de Kertugal comme étant la banlieue du centre-ville.

JOUNENT Michel

lundi 23 avril 2012

indigné...23/04/2012



INDIGNADOS... par Gilles Dunis




Voilà un film qui mérite bien son titre, comment peut-on programmer un film un soir de résultat électoral alors que 31 millions de spectateurs étaient devant leur poste. Rebelote le 2 mai (débat entre les 2 prétendants) et quid du 06 Mai le jour du second tour, il faut tout de même oser le faire!!!
Je ne vous parlerais pas des soirées Coupe d'Europe de football, faire sortir un client potentiel le soir d'un Real Madrid /Barcelone pour lui projeter "Inglorious basterds" tient du débilisme profond ou de la méconnaissance totale des goûts du spectateur.
Vu le nombre de voitures devant Arletty Dimanche 22/04, la chambrée devait être bien faible, par contre la consommation électrique elle reste la même.......

Et çà continue encore et encore... (paroles de Francis Cabrel).
DUNIS Gilles

samedi 21 avril 2012

de l 'argent jeté par les fenêtres 21/04/2012

                          LE CINÉMA MUNICIPAL
est devenu au fil de sa restructuration et des discussions qu'il suscite,
un théâtre de boulevard...subventionné!!!


La troupe d'acteurs qui s'y produit se confond avec l'équipe du conseil municipal.
Dans une pièce qui se joue depuis quatre années avec de moins en moins de spectateurs, les portes claquent, les désabusés brillent par leur absence dans les débats et les élus trompés n'acceptent plus de partager la mauvaise réputation de cette municipalité.
La promesse contenue dans le programme "Autrement" de M Blanc était claire et sans appel sur le cinéma.

"Le cinéma sera rouvert et exploité rapidement puis remis dans sa configuration initiale, c'est à dire en théâtre municipal afin d'affirmer sa vocation multiculturelle".

Cette restructuration représentait peu de chose dans le programme "Autrement" et son coût s'établissait autour de 750 000 €.... On connaît la suite!!!
La réalisation est magnifique, personne ne le conteste mais sa gestion...
Ah! sa gestion, c'est comme avec Louis de Funès..." La folie des grandeurs" .
Rien n'est trop beau et surtout disproportionné pour une salle communale de 167 places.
Les élus à la recherche d'une bonne utilisation des deniers publics sont à chaque fois mis sur la touche.
Ils votent, ils revotent, ils se perdent dans les votes et ils plient devant les ultimatums menaçants du maire.
Ces mêmes élus n'ont toujours pas compris comment 15 000 spectateurs pouvaient générer 162 000 € de recette.
Le maire n'a fourni aucune explication sur la véracité de ces chiffres mais comme d'habitude il a promis de se pencher sur ce mystère!!!
Au cours de ce mois d'avril avec les vacances des trois zones scolaires, son temps frais et sa pluviosité importante, le cinéma ne semble pas, malgré les 70 séances prévues, avoir rencontré une affluence remarquable.
On allait voir, après la restructuration du cinéma "Arletty", la commune devenir le centre de gravité culturel du triangle formé par les villes de Guingamp, Paimpol et Saint Brieuc.
Avec son petit tiers de moyenne d'occupation des fauteuils par séance et, à y regarder de plus près cela n'en prend pas le chemin , les cinémas voisins se battent pour fidéliser leur clientèle et ils ont des arguments.
Les cinémas des communes environnantes ont tous adopté eux aussi le numérique et la qualité de son idoine.
Les cinémas voisins sont aussi des entreprises privées, le souci de rentabiliser leur affaire est au centre de leur préoccupation.
Dans notre commune, le mélange des genres est alarmant, on vérifie chaque jour que la réouverture de la salle s'est faite sans une étude préalable de marché sérieuse, que sa gestion se fait au coup par coup et surtout que l'on fait appel aux amis.
La dernière escarmouche au conseil ...le choix d'un directeur entre les deux candidats retenus pour la période s'étendant jusqu'a la fin 2012, montre que les dés étaient pipés.
Le directeur en place depuis le 1er avril 2011 ne pouvait pas perdre l'attribution de ce poste au terme de cette procédure adaptée.
Il est sûr et même certain après cette mascarade que le candidat perdant ne restera pas sans réaction.
Depuis six mois, le cinéma avec ses 15 000 entrées est à même de préciser son impact et l'origine communale de ceux qui le fréquentent.
Demander sur une semaine ou deux ou plus à chaque spectateur son lieu d'habitation confirmerait ou infirmerait le bon choix d'avoir restructurer ce cinéma avec les finances locales et d'avoir oublier la dimension communautaire de cet investissement.
A Saint Quay, pour mener à bien la bonne marche d'un cinéma de 167 places, il faut un directeur-régisseur, une projectionniste, une aide intermittente pour la caisse, un distributeur de films, une comptabilité communale pour tenir le budget annexe avec l'intervention du trésorier payeur d'Etables, "le travail" de surveillance des élus avec au dessus M le maire, le chef de cette usine à gaz et sans oublier une entreprise privée pour l'entretien des lieux.
L'année 2011 a été une année exceptionnelle pour la fréquentation des salles, le succès d'audience de plusieurs films en est la raison .
Lors de la projection de "The artist" le 14 avril pour voir ce film encensé, récompensé à Cannes et à Hollywood , vingt cinq personnes ont franchi les portes du cinéma "Arletty", cela signifie qu'il y a une spécificité quinocéenne et que la population âgée de la commune restera pour longtemps un obstacle permettant d'équilibrer sa gestion pour couvrir cet investissement considérable.
Des investissements et leur gestion sont par nature du ressort des communes ( l'école communale, la voirie, l'aide sociale, le sport, les salles associatives, etc...), mais cet établissement consacré aux divertissements n'en fait pas partie.
Le "Cinéland " de Trégueux est à 25.5 km, il faut en temps normal 27 minutes pour s'y rendre et on dépense avec une voiture moyenne 4 euros de carburant .
Autour de ce multiplex, de nombreux magasins , restaurants et autres lieux de divertissement peuvent compléter une séance de cinéma.
Le propriétaire du "Cinéland" avec ses 1 600 fauteuils, est aussi propriétaire du "club des 6"avec ses 1150 places, il s'apprête dans les deux années à s'agrandir par une autre salle attenante à "Cinéland" de 600 places avec la particularité d'un super écran de 23 mètres de long.
Ce directeur sera le seul pour deux établissements réunissant bientôt plus de trois mille trois cents fauteuils, il est à la tête d'une entreprise ou chacun est à sa place, il n'a qu'un seul souci: gagner des parts de marché en innovant et rentabiliser au maximum son ensemble de salles de projection.
A Saint Quay, il y a un directeur au demeurant bien rémunéré pour une salle de 167 places dont cinq sans fauteuil réservé aux personnes en fauteuil roulant.
OUI, il fallait rouvrir le cinéma , OUI, dans une restructuration modeste et OUI, il faut remettre sa gestion à un délégataire.
Par la faute d'un aveuglement sans nom , dans la perspective d'une économie nationale difficile, les décisions prises par les élus ne manqueront pas demain de peser lourdement et pour longtemps sur les finances locales.

JOUNENT Michel

jeudi 19 avril 2012

du rififi dans la presse... 20/04/2012



Comme un malaise!!!





Au hasard de mes promenades matinales, j'ai croisé ce matin le nouveau correspondant local de "La presse d'Armor", M Gilles Desfrançois.
Je n'ai pas eu le temps de le féliciter, de lui parler de la qualité de son papier sur le conseil municipal mouvementé du 12 avril, qu'il m'a fait part de sa volonté de cesser sa collaboration avec le journal.
En quelques mots, il m'a rapporté son désir de donner à la page de Saint Quay une place plus en adéquation avec ce que représente la ville  et ceci n'est, apparemment pas partagé ou compris par la rédaction.
Dans ce genre de presse où l'on utilise une main d'œuvre journalistique à bon marché, il est à l'évidence demandé aux correspondants de collecter seulement des informations incolores et inodores et de ne pas trop se pencher sur les sujets qui fâchent.
Une page complète consacrée au cinéma avec une expertise des propos échangés au cours des débats de l'assemblée municipale avait vraiment quelque chose de nouveau et donnait aux lecteurs matière à réfléchir sur cet interminable feuilleton qu'est la gestion de la salle Arletty.
Les correspondants du journal défilent à Saint Quay, les villes de Binic et de Plouha sont sans correspondant .
Les populations de nos petites villes recherchent en lisant leurs journaux locaux des informations précises sur la vie municipale et associative et apprécient tout ce qui peut élever le débat.
La rédaction du journal "La presse d'Armor" semble plus incline à vendre un support pour sa régie publicitaire et réserve à l'occasion aux permanents du journal les évènements importants.
C'est dommage, pour  une fois où un vrai  travail journalistique  se faisait jour,  de voir  déjà s'arrêter ce nouveau et maintenant ancien  correspondant!!! 

JOUNENT Michel


mardi 17 avril 2012

l'insolent 18/04/2012

LE DROIT ... NON, LE DEVOIR D' INSOLENCE,
telle est ma démarche informative.


Il ne semble pas que la devise qui chapeaute mon blog soit bien comprise par certaines et certains lecteurs de mes billets.
Pour certains, j'aurais une production excessive de bile et je répandrais sans réserve mon fiel sur l'activité municipale et sur le maire en particulier.
Pour d'autres, je nourrirais une haine tenace contre M Blanc et aucune de ses réalisations ne trouveraient grâce à mes yeux.
Et à entendre une certaine Mme B.... , je n'aurais de cesse que de me réjouir de la fermeture éventuelle du cinéma.
Il est évident que le maire de notre commune n'est pas le seul dans la région et ailleurs à rencontrer des difficultés pour mener à bien l'exécution de ses promesses électorales.
Mais du plus loin qu'il me souvienne, je n'ai jamais vu autant d'amateurisme pour diriger une municipalité et surtout autant d'opacité pour espérer travailler en bonne harmonie avec ses colistiers.
Sur cette réalité, en ne parlant que des faits, j'ai l'impression de participer à l'information des nombreux quinocéens qui me lisent.
On ne rappellera jamais assez que ceux qui entourent le maire, les personnes élues aux soirs des deux tours des élections municipales de 2008, ont été choisies par M Blanc et qu'il a tout fait pour avoir 23 élus sur 23 possibles.
Il est grand temps de balayer l'idée que le mauvais spectacle qu'offre en public ou en interne cette municipalité est dû à des élus envieux ou faisant preuve d'incompétence devant les grands projets du maire.
Une nouvelle fois, j'essaierai d'être clair en rapportant que M Blanc connaissait parfaitement la psychologie de ses colistiers et les moyens pour les manipuler et qu'à l'inverse, ses colistiers ont découvert, au lendemain de la victoire électorale, un premier magistrat autoritaire , ne les écoutant pratiquement jamais , court-circuitant en permanence le travail en groupe des élus et faisant appel à de trop nombreux bureaux d'études.
Le nouveau cinéma en est l'exemple le plus criant et autour de sa gestion, les mystères sont nombreux, les conseillers municipaux sont toujours dans l'attente de l'explication sérieuse des 162 000 € de recette pour 15 000 spectateurs et puis, ils ont en travers de la gorge l'imposition par tous les moyens du directeur actuel de la salle.
Surtout, ils ne digèrent pas que leurs suggestions de gérer le cinéma différemment soient contrecarrées par des ultimatums à répétition du maire.
"C'est mon point de vue ou le chaos,
 c'est mon point de vue ou je ferme le cinéma et vous aurez, Mmes et Mrs les élus à vous expliquer avec la population."
L'Internet a changé radicalement l'exercice du travail des élus, il n'est plus possible pour les élus d'agir dans le secret et de raconter n'importe quoi.
Sur mon blog, je suis bien décidé à mettre en évidence que sans le financement du quart du budget municipal par le Casino, le maire et sa mini majorité seraient un peu plus regardant sur la manière de dépenser les deniers publics.
Depuis quatre années, des projets et des discussions vont dans tous les sens, n'aboutissent pas et correspondent à des dépenses bien inutiles comme lors de l'arrêt des travaux de l'aire de carénage
les jardins du Portrieux: on attend la possibilité de l'installation de la base de maintenance des éoliennes marines avant d'aller plus loin et adieu à toutes les études en cours.
Le plan de circulation adopté est maintenant rangé dans les cartons.
La nouvelle signalétique de la ville est promise depuis longtemps mais toujours en attente à ce jour .
le carrefour des Près Mario est à géométrie variable et on ne voit toujours pas le choix retenu et sa réalisation.
Les aménagements de la place St Roch, de la rue Geniet , de la dangereuse rue Salaûn sont attendus .
la transformation radicale du quartier du casino commencée pendant les vacances scolaires fait tousser dans la ville.
heureusement que, face à ces contretemps, les quinocéens ont pu assister à la rénovation rapide des rues d'habitation de M le maire et de son ami d'hier, M Le Tallec.
Si j'ai fait précéder mon blog par une devise du sieur Beaumarchais, je trouve approprié d'en reproduire une autre écrite par ce grand dramaturge, pour terminer mon article.
Elle résume assez bien l'esprit et la forme de mes articles sur cette équipe "Autrement" et de son maire M Blanc.
"Je me presse de rire de tout de peur d'avoir à en pleurer"
Cela risque malheureusement d'être le cas quand viendra l'heure du bilan de cette mandature.

JOUNENT Michel


lundi 16 avril 2012

hotel St Quay 17/04/2012



DU CÔTÉ DE CHEZ "SIGNATURES "*








Depuis le début de ce mois d'avril, l'hôtel restaurant "Le saint Quay" a retrouvé une seconde jeunesse.
Son nouvel accueil hôtelier et le plaisir qu'offre sa table sont à découvrir.
Les nouveaux propriétaires, par un investissement très important, ont radicalement transformé l'établissement.
On est passé, au bout de quelques mois de travaux, d'un espace vieillot et désuet à un hôtel plein de charme avec une salle de restaurant élégamment décorée.
Le restaurant offre une carte différente de celles proposées par les autres restaurants locaux, le service est à la hauteur et l'ambition de devenir une table recherchée dans la région est tout à fait réalisable .
Le décor de la salle principale du restaurant fait oublier facilement l'absence de vision du bord de mer.
Il en est de même pour un petit salon ouvert pour des fêtes de famille, des anniversaires ou pour des moments demandant un retrait par rapport à la salle commune.

A écouter l'un des associés , l'hôtel ne rentrera pas dans un classement étoilé mais restera de "Charmes" afin d'éviter toutes les contraintes et recommandations de sécurité imposées par la Commission européenne de Bruxelles .
Lors de l'achat, les nouveaux propriétaires pensaient transformer l'hôtel de huit chambres en établissement offrant des chambres d' hôtes.
Une telle opération aurait conduit à faire perdre le classement de la ville en station balnéaire.
La municipalité, devant ce risque, s'est opposée à la demande des acheteurs .
Après le caviste, face à l'église, le bar-tabac presse et jeux et le restaurant de brochettes sur le nouveau port et bien d'autres commerçants que j'oublie, il est bon de voir depuis quelque temps des hommes et des femmes s'installer commercialement à Saint Quay pour y vivre et y gagner leur vie.
La première démarche de ces commerçants courageux n'a pas été de faire appel au finances de la municipalité pour réaliser leurs affaires... à méditer.
Et c'est plutôt sain pour l'avenir de la commune.

JOUNENT Michel
* Hôtel "Le saint Quay" et restaurant "Signatures"  02 96 72 70 48 .

samedi 14 avril 2012

conseil municipal du 12/04/2012



LE COUP DE FORCE PERMANENT.







Chacun sait que dans la vie associative ou dans les collectivités territoriales, le pire n'est jamais sûr; mais à Saint Quay Portrieux, il est certain quand nos élus se réunissent en public.
En 25 minutes sur le même sujet, on a assisté à deux votes aux résultats complètement contradictoires.
Le résultat du premier vote, à écouter le maire, conduisait à la fermeture immédiate du cinéma.
Et comme il est interdit de toucher au joujou de M Blanc, par une grosse manœuvre, ce dernier a fait revoter et obtenu gain de cause.
Vite fait bien fait, le cinéma continuera et les clients verront, au nom de la sacro-sainte culture, les aventures du Marsupilami qui, quoi qu'on dise, n'atteindront jamais le niveau de rigolade que nous procure le conseil municipal surnommé "Autrement".
Tous les coups tordus sont possibles dans cette assemblée municipale*et certains élus excellent et ne laissent pas leur part au chien dans le domaine des sournoiseries.
Le maire, sur le dossier du cinéma, a montré que les chiffres n'étaient pas son fort, on se souvient du coût en hausse régulière de sa restructuration; heureusement, depuis quelques temps, son nouveau directeur des services généraux est là et bien là.
Par un zèle efficace, il palie les carences et les oublis sélectifs du premier magistrat .
Entendre de  la  part du  maire que le cinéma a réalisé depuis son ouverture plus de 162 000 € de recettes pour 15 000 entrées relève des tours de magie de l'enchanteur Merlin.
En étant sérieux, en s'appuyant sur les bilans mensuels produit par la direction du cinéma et en fixant raisonnablement le prix moyen des places à 5.80 €, on obtient une recette s'élevant à 87 000 €, et si l'on ajoute le produit de la vente de 400 cartes d'abonnements à 50 €, on réalise une recette totale de 107 000 € .... on est bien loin des 162 000 € .
La fièvre est montée dès le début du conseil autour du point n° 3, celle maintenant du jeudi soir sur l'attribution du marché de prestation dans le cadre d'une procédure adaptée pour une durée de 8 mois.
Deux candidats pour le cinéma "Arletty" pour diffuser des films, mettre en place une activité de spectacles et créer une régie publicitaire... enfin!!!
Deux candidats qui, hier encore, étaient des amis et qui, aujourd'hui, ne le sont plus.
Le premier est resté directeur du cinéma en tant que fonctionnaire contractuel du 1er avril 2011 au 31 décembre 2011, puis il a rempli la même fonction en tant que prestataire de service en utilisant son entreprise du 4 janvier 2012 à la fin avril 2012.
Le second était connu pour avoir eu une société de production de films aujourd'hui mise en liquidation judiciaire , il est aussi connu pour mettre en scène et jouer au théâtre dans la pièce de Molière "Les femmes savantes" présentée récemment dans notre ville.
Pour départager ces deux candidats , 3 critères étaient retenus:
• 30% sur le prix proposé de la prestation.
• 60% concernant la valeur technique du candidat.
• 10% sur la longueur du délai pour occuper cette fonction.
Le premier des candidats offrait une prestation au coût plus élevé, il a cependant été retenu; sa valeur technique est vérifiée depuis une année et sa position d'être en place avec les coefficients retenus lui ont offert la possibilité de diriger le cinéma pour les 8 mois à venir.
Des élus se sont plaints du fonctionnement de la commission d'attribution et, au moment du vote, 7 élus se sont prononcés pour le  premier candidat, 6 contre et quatre élus n'ont pas participé au scrutin.
Après ce choix, il fallait transcrire cette délibération en faisant une décision modificative du budget de la ville 2012 et, par un jeu d'écriture, renvoyer la somme prise en compte pour payer le prestataire , cela conduisait à réaliser une décision modificative sur le budget annexe du cinéma 2012.
Un premier vote après des explications fumeuses sur ces deux opérations a conduit à mettre une nouvelle fois le maire en minorité.
9 élus ont voté contre.
7 élus ont voté pour .
1 élu n'a pas pris par au vote :G Brezellec
C'est ce que j'expliquais au début de mon propos, la colère était froide chez M Blanc mais bien visible. et j'ai déjà expliqué sa réaction.
On a appris pendant ce conseil que le mandat donné par le maire au Trésorier payeur d'Etables pour régler les 3 factures présentées par le prestataire, la société Quaywaves , n'a pas été exécuté.
La Préfecture des Côtes d'Armor est saisie par écrit par plusieurs élus de la commune, ils contestent la passation de ces marchés passés de gré à gré par le maire .
Le Trésorier est dans l'attente de la décision préfectorale.
Il s'en est suivi au sujet du montant de la décision modificative une discussion où la clarté était absente, la confusion omniprésente et un maire incapable de maîtriser le sujet.
Il a remis l'affaire entre les mains de son Directeur général qui a joué un bien singulier rôle dans le débat.
Un rôle allant bien au delà de sa tache administrative, bref après une succession de comptes d'apothicaires et une récupération de documents , les élus ont obtenu un "rabais " de 10 000 € sur le montant de la décision modificative sous le nouveau prétexte que la vente des bonbons et chocolats glacés allait avec la régie publicitaire apporter de nouvelles recettes.
Le nouveau vote réglant le points n° 10 de l'ordre du jour s'est déroulé une nouvelle fois dans la confusion.
6 élus n'ont pas pris part au vote:
    Mme Poignonnec, MlleThoraval, MmeVédrine, M Brezellec, M Abbest, MmeKervoelen.
3 élus ont voté contre: Mme Lucas,Mme  Bré,M Lorant
  8 élus ont voté pour.
Le point n° 9 n' a pas échappé aux bizarreries de cette soirée.
6 élus n'ont pas participé au vote , les  mêmes.
3 élus ont voté contre: les  mêmes
8 ont voté pour.
Le reste des points à l'ordre du jour est passé comme une lettre à la poste.
Pour terminer, on a eu comme à chaque conseil municipal le credo de l'adjointe "à la culture "qui a chacune de cette intervention démontre avec sa tonitruance que la modestie n'est pas sa qualité première.
Une petite assistance de 25 personnes avait pris place pour suivre la séance de 3 heures et demi de ce conseil municipal, il est bien loin le temps ou une foule importante se pressait pour voir , entendre les élus de la liste "Autrement" et où en 2 heures le conseil examinait un ordre du jour raisonnable, préparé par une plénière sérieuse.

JOUNENT Michel
*au conseil municipal du  12/04/2012. 
15 élus étaient  présents et 2 étaient représentés: M Poignonnec et W Abbest

jeudi 12 avril 2012

très cher cinéma 12/04/2012

Sur et à propos du

CINÉMA COMMUNAL "ARLETTY"




Depuis six mois, le cinéma, restructuré à grand frais, offre aux spectateurs locaux et des villes voisines la possibilité de voir des films très récents.
La philosophie de la direction de la salle est de multiplier le nombre de séances et le nombre de films.
 
soit  une  occupation de  29 % de  la salle : 49/167.
Dans cette course effrénée visant à rivaliser avec les multiplex de Trégueux, de Saint Brieuc et de Guingamp, les premiers résultats de fréquentation montrent que la partie est loin d'être gagnée.
S'appuyer sur cette rénovation pour lutter contre la poursuite du déclin de la ville est un pari extrêmement osé.
L'environnement du cinéma est vide de tout commerce et il est triste de constater l'absence d'une régie publicitaire projetant sur l'écran avant et après le film, de l'information sur les restaurants et bars ouverts du côté du port et du casino.
Les informations sur la réalité commerciale de ce défi sont très difficiles à obtenir, le cinéma fait parti du domaine réservé de notre premier magistrat.
Il apparaît cependant que le nouvel "Arletty " connaît, comme l'ancienne salle, des séances avec  une  très faible fréquentation.
Les séances avec moins de dix spectateurs existent , avec moins de quinze aussi et de nombreuses avec moins de 20 entrées payantes.
La direction de la salle depuis le 1er Janvier 2012 est réalisée par une société privée et pour le premier trimestre les trois factures présentées par le prestataire s'élèvent à:  
 4 724.20 € + 7 893.60 € + 5 202.60 € = 17 820.40 € TTC.
Parallèlement à cette charge importante, il y a le salaire de la projectionniste , le chauffage, l'électricité, l'entretien, etc ... et la part revenant au distributeur.
La recette pour ce même trimestre est la suivante:
6 238.50 € + 15 327 € + 7 082 €= 28 647.50 €
Il est évident que cette situation comptable est préoccupante et, à tous ceux qui continuent à formuler que la "culture " n'a pas de prix, ils devraient  consulter la liste des films projetés.
Les films projetés,  pour  la  plupart, relèvent du divertissement et se singularisent par l'argent qu'ils génèrent.
Dans une économie nationale en grande difficulté, il n'est pas interdit de demander aux élus de notre commune de prendre à bras le corps le devenir intelligent de ce magnifique cinéma.
Cela veut dire, pour moi, une programmation ne faisant pas la course à l'échalote avec les salles privées et une gestion rigoureuse du cinéma.
Le contribuable n'a pas vocation à combler le budget déficitaire de cette restructuration.
Une nouvelle fois, il faut rappeler que cette réalisation s'est faite dans le cadre d'un budget annexe et qu'il doit s'équilibrer par ses seuls usagers.
Le maire et son adjointe à la culture ont souvent affirmé que la nouvelle salle avait vocation  à attirer une population comprise dans un triangle composé des villes de Paimpol, Guingamp et Saint Brieuc, le prix des carburants et l'absence de restaurants proches de la salle de cinéma devraient rendre plus humbles nos élus ....
Dans les villes citées , les cinémas locaux* avec leur environnement ne sont pas en reste et ils font  tout pour garder une clientèle de proximité.

JOUNENT Michel

* St Quay -Arletty: 1 salle et 167 places
Trégueux- Cinéland : 9 salles,1600 places
St Brieuc-club 6: 6 salles,1152 places
Pléneuf-Cinéma du Casino :1 salle et 500 places
Erquy: 1 salle et 339 places
Lamballe : 1 salle et 207 places
Paimpol: 1 salle et 250 places
Guingamp-les baladins :2 salles et 438 places

lundi 9 avril 2012

la débacle 10/04/2012



DUR A DIGÉRER!!!





La rédaction de la convocation des membres du conseil municipal à la réunion du jeudi 12 avril 2012 montre que les pouvoirs du maire sont réduits à "une peau de chagrin".
Il doit maintenant se soumettre à son conseil pour décider, pour passer la moindre exécution et pour régler le moindre des marchés.
Et comble d'ironie pour ce maire autoritaire , il doit obtenir de ses élus par un vote favorable leur agrément pour toute affaire dépassant la très modeste somme de 3 000 € (19 678,71 francs).
Cette mise sous tutelle semble bien humiliante et bien des premiers magistrats auraient tiré les conséquences d'un tel désaveu.
On est bien loin du vote unanime de l'autorisation donnée au maire pour toute la durée du mandat de 16 dispositions devant faciliter le fonctionnement quotidien de la commune et réduire les délais de mise en oeuvre des actions municipales.
C'était le 4 avril 2008; depuis, 48 mois ont passé et les rapports entre le maire et la majorité de ses colistiers ont tourné aux règlements de compte.
Beaucoup de quinocéens, sans pour autant renier leur vote pour élire M Blanc au conseil municipal, se posent des questions sur la fin de cette mandature.
Ils sont atterrés par le mauvais spectacle que donne le maire au sujet de la refonte du quartier du Casino.
Ils sont scandalisés par la date tardive du début des travaux, à la veille des vacances scolaires de Pâques, il fallait oser!!!
Ils sont dans l'attristement sur le sort du minigolf, un jour il dérive vers le parc de la duchesse Anne, le lendemain, on le situe au dessus de la piscine d'eau de mer puis, par le travail d'un bureau d'études, on apprend sa disparition.
Mais M Blanc n'étant pas à une contradiction près, il le redimensionne en lui donnant une surface de 600 puis de 900 et peut être de 1000 m² , tout cela dans des lieux différents.
On y perd son latin, son gallo et pour certains son breton.
Les élus ont voté une enveloppe budgétaire pour tous ces travaux, ils ne connaissent toujours pas à ce jour le projet définitif de ce réaménagement.
Cette méthode d'envisager de pareilles transformations est désarmante et elle est très inquiétante pour les finances locales.
Autour des plans exposés (A et B) à l'hôtel de ville, ils s'en passe de drôles: ratures sur le cahier de remarques et curieuses visites de groupe.... organisées!!!
Toujours dans l'ordre du jour du prochain conseil, il est surprenant d'y lire que deux mois après le vote du budget primitif 2012, le maire propose déjà des décisions modificatives sur le budget général et sur le budget Cinéma.
Ah!!! Cher, très cher cinéma, on n'a pas fini d'abonder ton budget....
On aperçoit déjà les conséquences de la préparation "à la petite semaine " et sans concertation de l'ensemble des budgets (budgets général et annexes ).
Le maire aujourd'hui, sans majorité certaine, mesure que la démocratie n'est pas un long fleuve tranquille et quand on est un peu leste avec elle... elle se rebiffe.
Jeudi soir, au conseil municipal, il y aura un nouvel exercice de fleurets non mouchetés et cela au grand détriment de la respectabilité de notre commune et sans doute des deniers publics.

JOUNENT Michel


jeudi 5 avril 2012

un quartier défoncé 06/04/2012






JOYEUSES PÂQUES!!!





Les vacances scolaires pascales, académie de Rennes, commencent le samedi 7 avril et se termineront le dimanche 22.
Le retour des cloches est attendu, déjà plusieurs sont arrivées, certaines  même ne sont jamais parties!!!
Au devant de l'office de tourisme, point névralgique pour informer tous les touristes visitant notre commune, la rue est défoncée et la circulation est très confuse.
La première tranche de travaux dans ce quartier est prévue pour deux mois à compter du 20 mars, autant dire que le préjudice commercial pour les différentes boutiques installées autour du triste rond-point Jeanne d'Arc -général De Gaulle et "la boulangerie de la mer" est à envisager sérieusement.
Pour faire une comparaison avec des travaux importants réalisés dans notre commune, la réfection totale du Bd Foch et de la rue de la Victoire , ils ont gêné eux aussi la population, les commerces etc... mais, à l'inverse des travaux entrepris pour transformer le quartier du Casino, ils ont commencé dès la fin des vacances 2007 pour être inauguré en mai 2008.
Pendant tout l'été, pendant l'arrêt des travaux, le quartier du Casino restera un chantier otant tout attrait à notre station et à sa  plage  principale.
Ces travaux, sans parler de la suppression en grande partie pour l'instant du minigolf, sont à l'évidence nécessaires, mais la date de leur programmation est catastrophique et réduit considérablement l'envie de fréquenter la station balnéaire.
Pour un maire qui ne passe que la moitié du temps dans sa commune , il est vrai que cela ne doit pas lui poser beaucoup de problème.
L'exposition en mairie du nouveau plan B* d'aménagement autour du Casino est à comparer à l'ancien plan A.
Des remarques peuvent être rapporter sur un registre, il est scandaleux de constater que des écrits sont raturés par des mains anonymes.
Le mercredi 4 avril, au moins 6 remarques sur  la  page  5 du cahier  se réclamant de l'approbation de la version A, ont été barrées et remplacées par un B , on est dans la plus parfaite intolérance.
Il est grand temps qu'une caméra de vidéo-protection soit installée dans ce hall d'exposition pour découvrir le galopin "en service commandé " ??? qui privilègie la solution B , nouveau bébé de M Le maire .
Autour de Pâques, depuis deux années, les gens du voyages ont trouvé des emplacements ( stade Lallinec et terrain mitoyen au nouveau cimetière ) pour se rassembler et célébrer leur rite religieux.
Ils sont annoncés prochainement et personne à la mairie ne semble prendre position par rapport à ce rassemblement, chacun connaît les inconvénients de l'accueil précaire de ces populations nomades et chacun sait aussi que la loi ne fait pas obligation à notre ville de créer un emplacement correct et distinct pour les accueillir.

Que fait la Communauté de Communes et le Conseiller Général pour faire partager cette charge aux autre communes du Sudgoëlo dont leur superficie est beaucoup plus grande que la nôtre ...RIEN de RIEN !!!
Que les grandes âmes à la largesse de coeur si alerte pour pleurer sur toutes les misères du Monde fassent entendre leur émotion et invitent le maire , le Président de la CDC, à être présent pour régler avec efficacité ce problème.

JOUNENT Michel
* sur les plans A et B aucune échelle n'est indiquée, de plus le plan du Casino ne correspond pas à la réalité.

lundi 2 avril 2012

la mise à mort 02/04/2012

ALEA JACTA EST!!!
le sort en est jeté
la dernière proposition du maire  pour  l'aménagement autour du Casino


A l'hôtel de ville, nouvelle exposition des dernières trouvailles de notre maire pour transformer d'une manière radicale les abords du Casino.
A écouter le maire , cette dernière mouture est un compromis, elle prend en compte la réaction hostile de la population à la suppression du minigolf sur son emplacement actuel.
La pétition qui a rassemblé en peu de temps plus de 700 signataires a conduit, sous un déluge de pluie, plusieurs centaines de manifestants à exprimer leur colère.
Ces manifestants ont clamé leur volonté de voir maintenu ce minigolf dans sa forme et position actuelles , la conservation des arbres et le respect des barrières "Delpierre".
On peut discuter jusqu'à plus soif de cette volonté de reconstruire ce quartier, on peut contester le passage en double circulation de voitures et de poids lourds le long des habitations anciennes des rues du commandant Malbert et des sablons mais rien n'y fait et rien n'y fera.
Il faut le reconnaître, le maire est un entêté qui ne recule malheureusement pas souvent.
C'est d'autant plus facile pour lui que son conseil municipal est entré en léthargie depuis bien longtemps.
Le maire a fait voter un budget pour transformer ce quartier sur des plans ou sur un projet qui ne sont plus d'actualité aujourd'hui.
Le LEQ, artisan de la contestation par son blog, par l'organisation de discussions, en faisant signer la pétition et en clamant haut et fort qu'on allait voir ce qu'on allait voir si on touchait aux arbres, a disparu de la vie municipale.
Son avant dernier président, JF Villeneuve, a déserté le mouvement qu'il avait enclenché.
Que reste-t-il de l'interpellation, avec des trémolos dans la voix, qu'il avait adressé au maire à la fin d'un précédent conseil municipal???
Que reste-t-il des écrits lénifiants que Villeneuve avait porté sur son blog le 18 décembre 2011, en expliquant que le maire l'avait rassuré en disant que le minigolf ne serait pas déplacé , qu'il garderait sa superficie initiale et que seulement quelques aménagements étaient prévus???
Quelle grande naïveté de la part de JF Villeneuve, plus prompt à s'emporter qu'à faire preuve de lucidité sur la gestion municipale et sur les qualités de grand manipulateur de notre premier magistrat.
Le sort du minigolf est scellé, son avenir est de perdre 1 000 m² de sa surface, les arbres qui en font aussi son charme seront abattus.
Devant ce triste spectacle, j'attends de voir les quinocéens qui avaient annoncé leur enchaînement aux troncs afin d'empêcher l'intervention des bûcherons.
Depuis plusieurs semaines, les travaux d'effacement des réseaux aériens et de la réhabilitation des réseaux d'assainissement (eaux pluviales et usées ) sont en cours dans le quartier du Casino.
C'était nécessaire, le seul reproche à faire est la date tardive de leur commencement et leurs fractionnements, il eut été plus intelligent de les commencer dès la fin de l'été de l'année précédente , mais c'est une autre histoire!!! et l'on mesure de nouveau les conséquences de l'absence d'un maire adjoint compétant aux travaux.
Maire adjoint aux travaux qui n'aurait pas manquer de montrer que l'urgence pour notre ville est la remise à niveau de l'usine d'épuration des eaux :
modernisation radicale du procédé de traitement et de la quantité de l'eau à traiter.
traitement et évacuation des boues puisqu'aujourd'hui elles ne peuvent plus être répandues sur des terres agricoles.
Maire adjoint aux travaux qui aurait pris à bras le corps la mise à niveau de tout le réseau défectueux d'assainissement du quartier du Portrieux.
Du côté du port, on attend de connaître où sera implantée le base de maintenance des éoliennes marines pour finaliser l'aménagement des jardins et de la voie de circulation.
On ne peut pas tout réaliser dans une mandature mais l'abandon dans lequel est le quartier des pêcheurs est navrant, les venelles sont abandonnées, les rues sont sales et défoncées, la place de la chapelle Sainte-Anne est réduite à servir de parking, les rues Clemenceau , du Commerce et du Centre offrent l'image du déclin et la rue de la Victoire montre la désolation avec sa vitrine fracassée et ses boutiques abandonnées.
Cette situation est le résultat des choix faits par notre maire, en privilégiant la réalisation d'un cinéma haut de gamme et maintenant la transformation "pompeuse" du quartier du Casino, il participe au manque de cohérence des quartiers formant Saint Quay Portrieux.

JOUNENT Michel