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samedi 11 février 2012

stop ou encore 12/02/2012


LA MUNICIPALITÉ ENTAME
LE DERNIER TIERS DE LA MANDATURE.




Le conseil municipal du 16 février avec 31 points à l'ordre du jour dira ou devra dire si la démocratie communale sera enfin respectée !!!
Le maire ne rassemble plus autour de lui qu'un petit tiers d'élus (7 sur la liste au complet de 23 membres), il est maintenant régulièrement mis en minorité sur des questions vénielles comme sur des questions mobilisant des sommes importantes et cependant il fait comme si rien n'était.
Faut-il dire CHAMPION !!! à notre maire ou faut-il dire à la majorité des élus (entre 9 ou 10 sur 17), arrêtez de tourner autour du pot, arrêtez de vous donner en spectacle. arrêtez de faire des déclarations incendiaires dans la presse.
Mais posez la question de confiance en indiquant à Monsieur Blanc que vous voulez ou non le voir encore diriger la commune.
Des propositions de conventions, de subventions ou d'autorisations de programmes ont été repoussées lors de précédents conseils municipaux, elles reviennent de nouveau pour le conseil du 16 février.... A quoi bon voter???
La DSP sur le cinéma est de nouveau à l'ordre du jour pour la troisième fois , le maire, malgré l'avis favorable de la commission ad oc pour choisir un délégataire, a imposé son choix de poursuivre l'activité du cinéma en régie municipale.
Aux 140 000 € de déficit annoncé dans le budget annexe primitif 2012, il faudra ajouter le déficit considérable du Compte administratif de 2011.
Avec cette manière de gérer les finances locales, il n'est pas surprenant de lire dans le journal "Le télégramme" que deux adjoints sont inquiets.
La ville connaît des problèmes et particulièrement ceux touchant l'activité commerciale et artisanale, le cinéma, malgré ses dix mille spectateurs depuis le 19 octobre 2011 n'a en rien relancé l'attractivité commerciale dans notre commune.
A part deux quinocéennes qui doivent bien s'ennuyer dans l'existence, la très grande majorité des spectateurs vient d'ailleurs, dépose leurs véhicules sur le parking , regarde le film et regagne leur domicile.
La démonstration est faite que c'est le contribuable quinocéen qui paiera l'investissement , qui paiera les déficits et que ce sont les habitants du proche voisinage qui profiteront de ce luxueux cinéma.
Le bon sens voudrait que les communes, que les Communautés de Communes , que les cantons, que les départements, que les régions, que l'Etat mettent la pédale douce sur les dépenses formant l'endettement de la France dans un monde en crise, à Saint Quay le maire n'est pas traversé par ce souci de faire des économies.
C'est plutôt un AS... du gaspillage: gaspillage sur l'aire de carénage ( 400 000 € ), gaspillage sur les études en tout genre remises sans arrêt sur le métier (Cinéma, quartier du casino, quartier du port, plage du Châtelet, le rond point des prés-Mario, etc...) gaspillage au niveau de l'embauche discrétionnaire de ses six directeurs des services en quatre ans.
Le bilan de cette municipalité est très faible, a part le CLJ*, les réparations du GR 34 dont celle au niveau du Ker Moor, la réparation du Centre incendié des Congrès , les promesses contenues dans le programme "alléchant" de cette liste "Autrement" sont loin d'être en cours de réalisation.
Notre maire, pour exercer sa charge, reçoit une indemnité mensuelle conséquente, pourtant, il ne consacre pas assez de temps sur place à la direction de la municipalité.
On ne fera croire à personne que la solution des problèmes quinocéens se fait à Paris grâce à un carnet d'adresses bien rempli.
Malgré l'annonce de G Brezellec annonçant en mars 2009 la répulsion de D. Blanc à vivre toute l'année à Saint Quay, il est difficile de ne pas rester pantois devant le nombre d'aller et retour du Maire vers la capitale.
Il faudra un jour faire le bilan carboné de ce maire voyageur qui passe seulement un gros tiers de son temps aux affaires de la commune par semaine et peut-être un peu plus au cours de l' été.
Notre commune de 3 300 habitants dont 1 300 résidents secondaires continue à regarder son déclin.
Pour contrecarrer cela, il faudrait, comme la plupart des communes ayant notre taille, un maire à plein temps proche des gens, disponible, affable, ouvert à la discussion et prenant à bras le corps avec tout son conseil les dossiers qui font le quotidien et qui préparent un avenir meilleur pour Saint Quay Portrieux.
"Stop ou encore" tel doit être l'objectif du prochain conseil municipal, il est urgent de le faire savoir au maire dit " Monsieur tiers".
Et pour les férus d'Histoire, il n'est pas interdit de rappeler que M Thiers n'aimait pas la Commune.

JOUNENT Michel.
*inoccupé une grande partie de l'année, il ferait bien une salle de réunion pour les petites associations

1 commentaire:

indigné22410 a dit…

Bravo , Michel , pour ton humour et ton érudition.
Monsieur Thiers n'aimait pas la Commune de Paris.
Monsieur "tiers", lui, apparemment apprécie beaucoup la commune de Paris.