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mercredi 15 février 2012

lettre ouverte 14/02/2012


UN PEU DE SÉRIEUX MONSIEUR
 LE MAIRE!!!






Le 10 février, vous avez signé dans les délais réglementaires la convocation du conseil municipal pour le jeudi 16 /02/2012.
Sans doute empressé de rejoindre la capitale pour votre repos dominical vous n'avez pas lu ou relu l'ensemble du document.
Le premier point à l'ordre du jour "approbation du procès verbal du conseil municipal du 3 novembre 2011" a déjà été approuvé par la majorité du conseil le 26 janvier 2012, moins 5 voix.
Cette bévue n'ajoutera pas grand chose au mauvais fonctionnement de la municipalité mais démontre une nouvelle fois que les quinocéens ont besoin d'un maire à plein temps.
Le 13 décembre 2011, Monsieur le maire a repoussé le conseil municipal prévu pour le 16 décembre au motif : en l'absence du directeur des services il ne pouvait pas garantir la sécurité juridique des délibérations municipales soumises au contrôle de la légalité.
Le maire a recruté un nouveau DGS, depuis le 17 janvier 2012 il est le premier collaborateur du maire, il était présent au conseil municipal du 26 janvier et il a été témoin de cette approbation .
Devant ce couac, je ne serais pas le premier à jeter la première pierre sur les auteurs de cette erreur .
Il faut savoir être indulgent devant les difficultés de fonctionnement de l'appareil administratif de notre commune dirigée autoritairement par D.Blanc.
L'indulgence, ce n'est pas pourtant un sentiment souvent exprimé par de notre maire.
Dans sa réponse aux adjoints G Brezellec et W Abbest qui s'inquiétaient de la dérive financière du fonctionnement du cinéma, Monsieur Blanc dans le journal "Le télégramme" leur distribue une série de coups de baton.
A le lire, ils ne comprennent rien aux procédures de délégation de service publique, ils répandent des chiffres incomplets et erronés, ils ne participent pas aux réunions de travail et ils font preuve d'irresponsabilité en s'adressant à la presse.
Cette réaction violente venant du premier magistrat absent quatre jours par semaine tout en recevant mensuellement autour de 2000 € brut, d'indemnités* place le prochain conseil du 16 février sous de très mauvais auspices .
Ces admonestations par presse interposée démontrent une fois de plus que les élus de Saint Quay Portrieux ne peuvent plus travailler ensemble, que la municipalité qu'ils forment est profondément divisée pour sortir la commune de son déclin et qu'ils ne réaliseront jamais les promesses contenues dans le programme "Autrement".

JOUNENT Michel

* pour une ville comprise entre 1000 et 3 499 habitants l'indemnité du maire est de 43 % de l'indice 1015 (1635 € en 2010 ), à cela s'ajoute une majoration dans les limites de 25 % pour une ville au statut de station balnéaire.

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