Pages

lundi 6 février 2012

le chat et la souris 07/02/2012

POUR QUI ROULE LE MAIRE ADJOINT
G. BREZELLEC ???





Cet élu aux multiples casquettes (vice-président -700 € net d'indemnités mensuelles- de la communauté de communes du Sudgoélo et membre du syndicat mixte du Port d'Armor) est de plus en plus imprévisible.
Il est à la fois le plus féroce adversaire du maire par les mots écrits ou parlés, et sa roue de secours par ses votes.
Le maire est mis régulièrement en minorité ces derniers temps sur de nombreux dossiers; des dossiers importants comme le cinéma ou la plage du Châtelet, des dossiers mineurs comme l'achat d'une machine à distribuer des pop-corn.
Ce conflit permanent entre une majorité d'élus et un maire trop souvent absent n'est pas sain pour la gestion de la commune et dégrade au passage son image de station balnéaire.
Le deuxième adjoint, dans cette situation conflictuelle, est un adepte du grand écart et ses collègues au conseil ont de plus en plus de mal à le suivre.
Ses collègues lui ont apporté aide et secours quand il a perdu sa délégation de signature et ses indemnités (845€ mensuel net) à la suite d' un échange houleux avec M Blanc; ils n'ont pas très bien compris le marché qu'il a conclu pour les récupérer et pourquoi, alors qu'il avait entraîné W Abbest dans cette affaire, que ce dernier n'ait pas été rétabli dans son poste d'adjoint de plein exercice.
Les élus n'ont pas compris son absence de solidarité avec W Abbest et son inertie devant les vexations, les brimades et la fréquentation du Tribunal Administratif que l'adjoint sans fonction a connu.
En réunion publique du conseil G Brezellec se fait le champion de l'opposition au maire , il conteste aussi en permanence les estimations revues à la hausse de son collègue A. Lorant sur différents projets.
Sur le cinéma par exemple, G Brezellec a fait chorus avec le maire pour une restructuration à 750 000 € et il s'est complu à souligner que le bureau d'études en charge du dossier se trompait rarement à plus ou moins 5 %.
De son côté, A. Lorant avançait au début du projet, les chiffres de 1 200 000 € HT; aujourd'hui alors que l'heure des comptes a sonné, les travaux tournent autour de 1 350 000 € HT.
Les exemples ne manquent pas ou G. Brezellec se met en valeur pour contredire le maire et minorer le travail de ses collègues, mais au bout du compte, cela se termine toujours pareil, au nom du sacro saint "Nous sommes les élus du même programme" il conforte par son vote la position d'un maire dépensier , gérant la ville "à la petite semaine".
Des élus responsables s'inquiètent depuis de l'ampleur donnée à la restructuration du cinéma, du coût de son fonctionnement; pour 2011, on est encore dans le secret du compte administratif, mais pour ce qui concerne le budget primitif 2012, on atteint des sommets dans le déficit (140 000 €), la recherche d'un délégataire pour gérer la salle est abandonnée pour l'instant et les prix des places seront revus à la hausse pour juillet 2012.
Sur le fonctionnement du cinéma ,G Brezellec a peu de chance de trouver un autre budget annexe pour combler le "trou" du déficit .
La solution de joindre un budget excédentaire (le port d'échouage ) à un budget déficitaire (aire de carénage ) c'est ce qu' il avait proposé au maire, hier au grand dam des plaisanciers.
Au dernier conseil municipal, G Brezellec a réitéré son accord avec les grands choix compris dans le programme "Autrement", il a fait sienne la transformation ridicule du minigolf en microgolf .
Il a déjà montré en 2009 que s'il fallait sauver le maire d'un vote négatif sur l'ensemble des budgets, il saurait se comporter en bon soldat et il mangerait son chapeau à l'occasion .
Dans la presse, le deuxième maire adjoint G .Brezellec annonce qu'il se prononcera sur les projets et budgets sans polémique.
A moins d'être sourds , aveugles et stupides, les quinocéens savent ce que les mots veulent dire : polémique est synonyme de querelle ou de dispute .
Ces mêmes quinocéens constatent en lisant la presse, en fréquentant le conseil municipal et en parlant aux élus que cette municipalité est un foyer permanent de disputes , de querelles et de polémiques.
Les propos de monsieur Brezellec rapportés par la presse confortent une nouvelle fois que G. Brezellec a "le cul entre deux chaises "et qu'il est grand temps que cessent ses atermoiements et ses entrechats!!!

Je finis par me poser la question si le second adjoint et son maire dans ce jeu du chat et de la souris ne mettent pas l'acquis de leurs indemnités au-dessus de tout.



JOUNENT Michel

1 commentaire:

Joseph RIMBERT a dit…

Sans oublier l'épineuse question de l'héliport pour la base de maintenance des éoliennes! Un coup, il y en aura, un autre coup il n'y en aura pas! Le discours comme le vent tourne!
Peut être que l'humeur des quinocéens va également tourner, sans doute "autrement" aux prochaines élections municipales?