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lundi 30 janvier 2012

la disgrace 30/01/2012



QUOI MA VILLE.
QU'EST-CE QU' ELLE A MA VILLE.
QUELQUE CHOSE QUI NE VA PAS.
ELLE NE TE REVIENT PAS....MA VILLE.



Sur cette interprétation du texte d'une chanson* de Johnny Hallyday, je me permets une nouvelle fois de m'insurger contre les 4 jours d'absence par semaine du maire de notre ville.
La commune de Saint Quay Portrieux, avec ses 3300 habitants dont 1300 résidants secondaires, continue à décliner sérieusement et ce mandat entamé au 2/3 n'arrange rien.
La construction de notre magnifique et cher cinéma ne relance en rien l'activité commerciale de la commune.
La ville est classée "Station balnéaire"; elle est soumise à des variations importantes de population et, en été, chacun de nous constate ce phénomène avec ses avantages et ses inconvénients.
Son statut de "station balnéaire" confère aux élus indemnisés un surplus conséquent et, pour le maire, une somme mensuelle "intéressante".
Pour les quinocéens, il est bien évident que pour le versement de ces indemnités importantes, cela doit correspondre à un travail important et productif, c'est loin d'être le cas.
D'autant qu'au montant de ces indemnités pour le contribuable, s'ajoutent les salaires des collaborateurs du maire : son DGS et son directeur de la communication (des cadres A).
Un exemple frappant du travail insuffisant de la municipalité:
depuis des années, les quinocéens savent que l'usine de retraitement des eaux usées est dépassée tant par les volumes à traiter que par la technologie employée.
Ils savent aussi que les réseaux d'alimentation en eau et d'évacuation des eaux pluviales, des eaux usées sont en mauvais état et notoirement dans le quartier du Portrieux
Le traitement de l'eau est confié actuellement à un délégataire de service public.
Pour reconstruire la station d'épuration, des investissements lourds sont à envisager et, pour piloter ces travaux, il va sans dire que les élus, avec à leur tête le maire, doivent eux aussi beaucoup s'investir.
Ce n'est pas le cas depuis belle lurette; l'adjoint aux travaux n'exerce plus ses compétences dans ce domaine par la volonté du maire et aucune personne sensée ne peut imaginer que tous ces problèmes de "filtres et de tuyaux" trouvent leur solution à Paris.
Toujours sur le contrat qui lie la ville au délégataire gérant la distribution et le traitement des eaux , il faudra expliquer aux élus, M Le maire, les raisons du report d'une année de la discussion sur le renouvellement du contrat d'affermage.
Trois jours** à Saint Quay par semaine, ce n'est pas suffisant pour animer l'équipe municipale, pour aider les conseillers municipaux à exercer leur responsabilité, pour aller à la rencontre de la population et pour recevoir à l'hôtel de ville les quinocéens exposés aux problèmes du quotidien.
On ne fera croire à personne que ces absences hebdomadaires ne sont pas le reflet du désamour du maire pour sa ville.
G Brezellec avait bien raison dans son pamphlet contre Dominique Blanc en mars 2009 d'affirmer que, vivre à Saint Quay toute l'année, c'est autre chose que 1 ou 2 mois pendant l'été avec ses enfants et petits enfants.
G Brezellec avait aussi bien raison de souligner que la greffe ne prendrait pas avec les quinocéens, que le maire éprouve un rejet vis à vis de la ville et que sa fonction de maire l'empêche de mener la vie à laquelle M Blanc aspire.
Le dernier conseil municipal montre que l'autorité du maire est mise à bas , qu' à chaque assemblée municipale les délégations de signature obtenues en avril 2008 sont rognées, supprimées et surtout contestées.
La presse régionale rapporte que l'opposition forme une nouvelle majorité!!!
Sur un pareil constat, la position du maire devient intenable et la poursuite de son action à la tête de la municipalité semble bien compromise.
Quelle dégringolade dans l'opinion quinocéenne depuis l'élection de sa liste"Autrement" au complet.
Il est grand temps que le maire fasse le bon choix
Autrement dit, un maire de plein exercice pour Saint Quay Portrieux travaillant avec les élus de la commune ou bien tirant les conséquences de sa mise en minorité, qu'il se retire sur son petit Lyré à Paris.

JOUNENT Michel
*"Ma gueule"
**mardi après-midi, mercredi, jeudi et vendredi matin.

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