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mardi 17 janvier 2012

des élus silencieux 17/01/2012




UN CONSEIL MUNICIPAL ATONE !!!







Depuis les premiers jours de décembre 2011 et jusqu'au 26 janvier 2012, date du prochain conseil municipal, les élus de Saint Quay Portrieux auront eu une activité extrêmement réduite.
La trêve des confiseurs n'explique pas tout.
Il y a bien eu l'envoi de courriers au maire, pour demander la réunion d'un conseil municipal extraordinaire sur le cinéma et son mode de gestion.
Le maire, poursuivant son idée fixe de gérer le cinéma en régie municipale, n'a pas répondu aux dix élus porteurs de cette demande.
Le maire devait accéder à cette demande, le code des collectivités territoriales prévoit une issue positive à ce genre de demande quand elle est signée par une majorité d'élus (10 sur 17 ).
Le Préfet a été sollicité, en vain , pour faire respecter les textes.
Mais voilà, depuis juillet 2010, le maire joue la montre, en retoquant un premier appel d'offre pour une délégation de service public, puis en prenant du temps pour en rédiger un second et maintenant en bloquant l'exercice démocratique de l'activité des élus.
A dix jours de la tenue du prochain conseil municipal, la commission devant examiner la ou les réponses à l'appel d'offre pour désigner un délégataire de service public ne s'est pas encore réunie.
Il existe par conséquent une très forte interrogation sur la mise à l'ordre du jour du point portant sur la ratification de l'éventuelle candidature.
Depuis des mois, le maire asseoit toujours plus son choix de maintenir pour plusieurs années la régie municipale et peu importe le montant des déficits.
L'embauche d'un directeur, contractuel municipal dans un premier temps et maintenant vacataire, d'une projectionniste contractuelle, d'une entreprise de nettoyage et de nombreuses personnes venant des services municipaux hisse les dépenses de fonctionnement à un niveau très élevé.
Il n'est pas interdit de se demander, une fois le fonctionnement de la salle mis en route, que fait le directeur de ces journées?
-Embauche du directeur début avril 2011 et ouverture officielle le 19 /10/2011-
Il existe aussi, depuis le changement de statut du directeur , une interrogation sérieuse sur sa possibilité de rester régisseur des recettes pour le compte du Trésor Public.
La programmation des films passe par un distributeur et l'enregistrement des films sur l'ordinateur se fait la nuit et, quant à la gestion, on se souvient de l'achat d'un super logiciel pour faire paraître, d'un clic , tous les détails de l'exploitation de la salle.
Les chiffres de fréquentation de la salle pour 2011, malgré la présence de l'informatique, sont loin d'être clairs (8 000 ou 9 000 ) c'est selon....à écouter le maire ou à lire Mme Quéré.
Dans la parution de janvier 2012 de" Saint Quay Portrieux infos" on peut lire un plaidoyer sans réserve sur la gestion actuelle du cinéma et surtout on n'y voit pas la moindre explication sur les exigences d'un investissement "commercial ou industriel " réalisé dans le cadre d'un budget annexe.
Le budget de fonctionnement d'un tel investissement doit être équilibré par les seuls utilisateurs.
Que se soit pour l'aire de carénage et maintenant le cinéma, le maire ignore superbement cette exigence.
La fréquentation de la salle est jugée prometteuse, acceptons-en l'augure mais sa fréquentation par des cinéphiles résidant dans le triangle formé par les villes de Guingamp, Paimpol et Saint Brieuc, relève d'un délire certain.
Avec un carburant qui dépasse les 1.55 € (10 francs anciens le litre) et la situation de cette salle dans une partie déserte de la ville où il n'y a ni café ni restaurant , la revitalisation de notre commune est loin d'être gagnée!!!
Rien aujourd'hui ne marque un regain d'attractivité et d'attrait pour notre commune.
Oui, rien n'est acquis pour donner à cette salle sa vocation culturelle, sociale et économique nous dit le maire mais, quelque soit le mode de gestion, les mois à venir feront la démonstration que cette restructuration pèsera pour longtemps sur les finances locales.

JOUNENT Michel


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