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mardi 6 décembre 2011

la commune 06/12/2011



LA COMMUNE...






La réforme des collectivités territoriales adoptée en novembre 2010, place et conforte l'échelon communal comme cellule de base de la démocratie locale.
Elle inscrit aussi la commune dans un cadre intercommunal rénové .
Sur l'intercommunalité, hier M Blanc la raillait en disant qu'elle ressemblait au jeu télévisuel "Interville", aujourd'hui l'activité de la communauté se fait sans publicité et dans les bureaux feutrés du "Sudgoélo", le poids des représentants de notre ville est bien léger.
Il est rare d'entendre, au cours des conseils municipaux quinocéens, nos représentants rapporter les débats, les décisions prises et les travaux du conseil communautaire.
On attend toujours de savoir ce qu'il est prévu pour rationaliser et finaliser, à l'horizon 2013, les moyens pour améliorer l'efficacité et le coût de cet établissement public de coopération intercommunale au bénéfice des usagers.
On aurait aimé, dans notre gentille cité, connaître pourquoi la restructuration du cinéma "Arletty " n'est pas devenue communautaire.
Les spectateurs viennent du canton principalement et, sans doute, d'autres communes voisines; mais maintenant que cette réalisation, au dire du maire, rencontre un succès certain, tout ce qu'a trouvé la municipalité et sa courroie de transmission, l'association "Ciné St Ké", c'est de conforter une gestion dispendieuse en appelant à signer une pétition alarmiste
Autrement dit, l'esprit de réaliser des investissements au moindre coût , payer par le plus grand nombre, ne souffle pas encore chez nos décideurs locaux.
Ils préfèrent s'attribuer le titre de gaspilleurs des deniers publics de la ville de Saint Quay , en faisant payer "ce cochon de payeur".... le contribuable quinocéen.
Tous les spectateurs du cinéma ne sont pas placés à la même enseigne, il y a ceux qui paient leur place et ceux, les habitants de la commune, qui paient en plus l'investissement et le fonctionnement ahurissant de cette petite salle.
La commune, surtout quand sa population est peu importante, conduit les conseillers à être au plus près des administrés.
Est-ce le cas dans notre commune, commune qui, entre parenthèse, a perdu, entre 2009 et 2010, (chiffres INSEE) 108 habitants sur 3434, non bien sûr que non!!!
Au bout de quarante quatre mois aux affaires communales, notre maire découvre le besoin d'aller au devant de ses concitoyens et il propose de les rencontrer, en se faisant inviter chez eux. THÉ ou CAFÉ.....
Les marchés du lundi et du vendredi, les festivités organisées par les associations, les rencontres inopinées dans les rues de Saint Quay Portrieux, les rendez-vous hebdomadaires en mairie, M Blanc ne connaît pas bien...
Il était de ceux qui reprochaient la non résidence du précédant maire dans la commune (il habitait à 3 Km) ; or aujourd'hui, il est de plus en plus absent de la ville et il demeure souvent à 500 Km de la commune. 
C'est d'autant plus grave que le fonctionnement de la municipalité va dans le mur.
Les quinocéens ont bien du mal à démêler le vrai du faux de ce qu'ils entendent, des conseillers municipaux parlent et rapportent leur déception de faire partie d'une équipe où il leur est difficile d'exercer leur mandat.
Il n'y a rien de plus normal que les habitants d'une commune , d'une petite commune comme la nôtre, discutent des affaires communales, cette curiosité est saine et démocratique.
Cette discussion est d'autant plus difficile que la transparence prônée par M Blanc n'est pas au rendez vous, il n'est pas le maire de proximité qu'une ville comme la nôtre mérite et il finit par imposer l'idée que la rencontre avec les simples gens l'importune.
Ses rapports avec ses colistiers tournent au désastre, avec ses Directeurs généraux de Service, c'est la catastrophe, le dernier (le N°5) qui termine son intérim à la fin de l'année est en arrêt maladie depuis plusieurs semaines et ne participera pas à l'élaboration du budget primitif 2012.
Il va lui falloir faire un sacré numéro à notre maire pour obtenir le vote de son projet de budget 2012.
M Blanc n'aime pas la contradiction, plusieurs élus l'ont informé de l'erreur d'acheter un fond de commerce sur le port.
Le résultat: quatorze mois après le vote de la délibération par une toute petite majorité, cela donne un bilan éloquent sur la possibilité de le voir régler des problèmes complexes.
Le commerçant n'a pas reçu les 100 000 € promis malgré la signature de l'acte d'achat.
Le commerçant ne verse pas les loyers prévus par la signature d'un bail 3/6/9.
Le commerçant perd son point Loto, la FDJ l'affecte à la maison de la presse du centre ville autour de la mi-décembre 2011.
Le commerçant négocie son rayon presse avec un autre commerçant du port.
Demain, il y a de fortes chances que la commune se retrouve propriétaire des murs d'un commerce sans enseigne et gène la possibilité d'achat de l'ensemble immobilier par une tierce personne.
Le cinéma, son investissement et son fonctionnement restent dans la gorge d'une majorité d'élus, les chiffres de fréquentation s'inscrivent dans une opacité certaine et l'attractivité de cette salle reste infime voir inexistante sur le commerce local.
M le maire n 'a pas fait le bilan détaillé de la moitié de son mandat, on le comprend.
Il croyait sans doute que le cinéma ferait oublier la minceur de la réalisation des promesses tenues....
C'est définitivement à oublier, comme ses valses hésitations autour des aménagements des quartiers du port et du casino.
Pour se sortir de ce pétrin, il ne demeure plus qu'une solution à M Blanc, celle de faire appel à Cerise l'égérie publicitaire d'un groupe d'assurance qui règle tous les problèmes.

JOUNENT Michel

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