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mercredi 28 décembre 2011

la colère des élus...29/12/2011


REMETTRE LES PENDULES Á L'HEURE...



telle est la volonté des élus en répondant à une interview de "La presse d'Armor" en date du mercredi 28 décembre 2011.
Ces élus forment, sur la restructuration et la gestion du cinéma, une majorité hostile aux décisions prises par le maire et sa coterie.
En ville, il n'existe aucune personne opposée à la réouverture d'un cinéma confortable, projetant des films récents avec un son et une image numériques.
Par contre, beaucoup de quinocéens s'inquiètent de cette réalisation "pharaonique " pour une commune de 3 300 habitants dont 1 300 résidents secondaires.
Cette réalisation est maintenant ouverte à tous les quinocéens et aux spectateurs des environs mais sa gestion déficitaire, demain , sera seulement assurée par les quinocéens.
Balayons une fois pour toute l'argument que la culture n'a pas de prix.
Rejetons le parallèle fait avec l'école de musique.
Ne croyons pas un seul instant que cette salle retransmettra un jour un match de football.
J'imagine l'état des lieux après un match opposant sur l'écran les joueurs de Marseille à ceux du PSG et leurs supporters débiles entremêlés, au milieu des fauteuils confortables.
Quant à la projection en direct d'un opéra ou d'un ballet , l'impatience me gagne et il me tarde de participer à une soirée mondaine dans les murs rénovés de la salle "Arletty", pour entendre et voir "le Métropolitain opéra, le Bolchoï, Mozart, Bizet ou Verdi".
On peut triturer les chiffres, on peut modifier la chronologie des faits, on peut se faire plaisir en étant approximatif mais, comme toujours, la réalité finira par rattraper les diseuses de bonnes aventures.
Les tenants de la pétition n'ont d'autres buts que de maintenir "ad vitam aeternam" le directeur à la tête de la régie municipale , l'ami entre parenthèse de plusieurs élus.
"Les amis de Saint Quay Portrieux", dont la grande qualité de ses adhérents est d'habiter bien loin de la commune, sont devenus les porte-parole du maire, ils sont pour le maintien pour au moins trois ans de la régie municipale !!!
Cette association élitaire aligne des contrevérités comptables et elle accable, en inversant les rôles, l'architecte des bâtiments classés.
Il suffisait au maire, avant de lancer la rénovation de la salle "Arletty", de prendre contact avec l'architecte, cela aurait évité de rendre plus onéreuse cette construction.
Et dernièrement , c'est autour du LEQ de se rallier à l'idée qu'il faut maintenir la régie municipale contre la volonté majoritaire du conseil municipal pendant un certain temps avant d'envisager éventuellement une délégation de service public.
Pétitionnaires, "amis de Saint Quay" et le LEQ ont en commun le refus d'entendre la majorité du conseil municipal et, par la même, ils s'opposent à l'exercice de la démocratie locale.
Ce mauvais feuilleton sur la restructuration et la gestion du cinéma n'a que trop duré, la renommée de notre ville est gravement entamée et l'attitude antidémocratique du maire M Blanc n'inaugure rien de bon pour l'année 2012.
Une clarification s'impose sur toutes les questions touchant le cinéma mais aussi sur le fonctionnement de la municipalité.
L'absence de réponse du maire faite à la majorité des élus de réunir le conseil en session extraordinaire sur l'examen de la gestion du cinéma est honteuse.
Un maire, par son élection issue du conseil municipal réuni dans sa totalité, est l'agent de la commune , il exécute les délibérations et les demandes des élus prises à la majorité.
Aujourd'hui, il est en conflit avec quatre adjoints et la majorité des conseillers, il rend des élus et sa première adjointe responsables d'organiser la valse des directeurs généraux des services.
Pour finir sa mandature "tranquille", il ne lui reste plus qu'une solution à M Blanc, celle de "virer" tous ces élus contestataires.
Le maire affirme dans"La presse d'Armor"qu'aucune délibération à ce jour ne s'oppose à la poursuite en 2012 de la gestion du cinéma en régie et il précise, sur l'éventuel délégataire, que son dossier de candidature est incomplet sur plusieurs questions majeures.
Pour que les quinocéens se fassent une juste opinion sur le cinéma ( le montant de l'investissement et sur son fonctionnement) il n'était pas interdit au maire de jouer la transparence en publiant sur le site municipal les vrais chiffres, ceux que l'on retrouvera obligatoirement dans le compte administratif 2011.
Des chiffres en TTC : honoraires, travaux, environnement de la salle (parking et allée menant à la salle) et équipements.
les subventions réellement obtenues
le montant de l'emprunt pour réaliser la restructuration.
l'amortissement choisi en nombre d'anuités.
en régie municipale, le montant des salaires (directeur, projectionniste, entretien).
les charges (chauffage, électricité,etc...).
le nombre de séances, la recette globale et le nombre de spectateurs*.
le bénéfice moyen par ticket d'entrée, une fois les taxes prélevées (distribution, CNC, TVA etc...).
Dix élus insistent pour réduire le niveau de la contribution des quinocéens, dix élus pendant la trêve des confiseurs prennent la peine d'argumenter dans la presse, sur un dossier complexe, dix élus sur dix sept réclament d'être entendus , cela mérite mieux que les sarcasmes de M Blanc et son absence de la commune à un moment où la municipalité bat de l'aile.
L'année 2011 se termine et les grandes promesses d'investissement prévues dans le budget primitif (8 millions d'euros) ne sont pas au rendez vous.
Les aménagements des jardins du Portrieux et du quartier du casino autour du minigolf sont en stand by, le carrefour des Prés-Marios reste dans les cartons, le haut de la plage du "Châtelet" attendra, le plan de circulation a disparu, la signalétique des rues, revue à la sauce communautaire, n'est pas annoncée avant longtemps et l'achat des murs d'un commerce a tourné au fiasco.
La municipalité tourne au ralenti, les élus sont mis à l'écart , les DGS font un petit tour et puis s'en vont, le maire n'aime pas sa ville et s'en absente fréquemment.
Le résultat est palpable; le maire; par sa manière de gérer la commune; a dévalué la qualité de sa charge élective, il ouvre dès maintenant, des bruissements en ville l'attestent, la course de celui qui le remplacera...
Demain ou dans 27 mois , on n'a pas fini de se distraire à Saint Quay ,les futurs candidats sont déjà légion!!!

JOUNENT Michel

* Au bout de dix semaines d'activité, en tenant compte des films à succès, on tourne autour d'une moyenne de 39 spectateurs par séance, des séances ont reçu 7 spectateurs.
Séance refusant des clients et séance avec 7 clients ont un même coût de revient.
Sur le prix moyen du ticket d'entrée à 6 €, estimation très optimiste, il resterait environ 1.8 euros de bénéfice pour la régie.
Il faudrait, pour équilibrer le compte d'exploitation ( le directeur, la projectionniste, le service de nettoyage, le remboursement des annuités de l'emprunt, les charges de chauffage, d'électricité ), une fréquentation de 130 000 spectateurs ,inutile de faire d'autres calculs!!!

1 commentaire:

CHEIK EN BLANC a dit…

Report date du Conseil Municipal :

C'est une très bonne idée et une habile manoeuvre de notre Premier Magistrat, afin d'utiliser tous les moyens pour imposer un cinéma en Régie.

Les affaires de la Commune attendront !

Mais quand cessera-t-il de prendre les Quinocéens en "otages" pour satisfaire ses vaticinations ?