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lundi 28 novembre 2011

régie ou DSP 28/11/2011

LE CINÉMA MUNICIPAL "ARLETTY"...





Une restructuration menée en dépit du bon sens et qui divise aujourd'hui gravement le conseil municipal.
La vie au sein du conseil est devenue chaotique, elle est à l'évidence la conséquence de la gestion sans partage de la municipalité par M le maire.
M Blanc n'a pas su ou voulu, depuis son élection, faire travailler d'une manière collective et solidaire ses colistiers.
La remise en activité du cinéma rassemble tout ce qu'il ne fallait pas faire .
La grande question posée aujourd'hui est  l'équilibre financier de cette  salle de  projection.

Equilibre financier obligatoire depuis la création d'un budget annexe dans lequel s'inscrit cette réalisation.
Ce budget annexe a été créé suite à une délibération du conseil municipal du 17 mars 2011.
Sur 16 votants et représentés au cours de ce conseil, 4 élus ont voté contre Mmes Lucas, Bré , Mrs Abbest et Lorant et une abstention Mlle Thoraval.
Ce budget annexe permet de récupérer la TVA au fur et à mesure des sommes engagées mais surtout il permet d'établir le coût réel d'un service et de déterminer le prix à payer par les seuls utilisateurs afin d'équilibrer les comptes.
Que se soit en "régie municipale " ou par "un délégataire de service public" il est assez aisé de comprendre que l'équilibre des comptes ne sera pas des plus facile à atteindre.
Avant le commencement des travaux, le maire a connu de nombreux déboires: non respect d'un bâtiment classé, projet rejeté et montant de la réalisation en constante augmentation.
Pour 200 000 € de subventions provenant du CNC, le maire a commis le grave choix de sacrifier la partie théâtrale de cet ensemble classé.
Plus le coût des travaux a pris de l'ampleur, plus l'écran s'est agrandi et plus le nombre de places de la salle s'est réduit, on est passé de 197 à l'été 2010 à 167 places dont 5 pour personnes à mobilité réduite, à son ouverture en octobre 2011.
Au coût de la restructuration du cinéma "propre", on ne fera croire à personne que l'allée "royale" qui mène au cinéma n'en fait pas partie et que la réfection totale du parking JB Barat s'est faite sans rapport avec l'inauguration du nouveau cinéma.
Le compte administratif 2011 sera voté au printemps 2012!!! on finira bien par connaître le montant des sommes engagées.
Le cinéma rencontre un succès certain avec sa programmation, la curiosité de découvrir cette belle salle avec la projection numérique et le son exceptionnel sans oublier la dimension en 3D de certains films
L'inauguration du cinéma pendant la période des vacances scolaires de la "Toussaint" a renforcé cette bonne fréquentation.
Du côté des "couacs", la signalisation de la salle pour les non quinocéens est pitoyable, la publicité des programmes et des horaires est nulle, les différents panneaux prévus à cet usage sont vierges de renseignements .
La fréquentation exacte de la salle relève du secret défense, ce dernier est devenu une habitude dans notre ville.
Des chiffres contradictoires circulent dans la presse sur cette fréquentation, on connaît par des prospectus le nombre de séances depuis l'ouverture jusqu'au 13 décembre 2011 ( soit 8 semaines avec 19+19+11+11+10+10+9+9= 98 séances ), il n'est pas interdit de porter à la connaissance des quinocéens, par le site municipal, la vérité sur cette légitime interrogation.
Le programme du cinéma s'arrête au 13 décembre.... tiens tiens !!! cette date aurait-elle un lien avec la pétition de Ciné St ké qui circule et qui annonce que le choix éventuel par le conseil municipal du 16 décembre 2011 d'un délégataire en remplacement de la régie municipale provoquerait la remise en cause du service rendu actuellement???
Le conseil municipal, dès l'été 2010, s'est inquiété du coût de fonctionnement du cinéma et il a demandé au maire de chercher un délégataire pour commencer son activité.
L'histoire, depuis, on la connaît, le maire a freiné des quatre fers pour mettre en place cette possibilité de DSP et il a continué à privilégier la régie municipale par l'embauche d'un directeur, d'une projectionniste et d'une entreprise de nettoyage.
On tourne autour de 100 000 € par an de charge salariale et autre, à cela, il faut ajouter le chauffage, l'électricité et tout ce que j'oublie dans le cadre du budget annexe.
Les élus ont entamé un bras de fer avec le maire , lire dans la presse sous la plume du second adjoint que dix élus refusent la poursuite de la gestion en régie est alarmant sur l'avenir de ce conseil
Ces conseillers municipaux jugent déplacé l'intervention de l'association Ciné St ké et aussi du directeur du cinéma qui appellent à signer une pétition sur un texte alarmiste.
Les conseillers, déjà largement éloignés des prises de décisions pour la réfection de cette salle , ne supportent plus du tout la politique du fait accompli de M le maire.
La revue mensuelle du Conseil Général des Côtes d'Armor est explicite sur le sort des petites salles , elles se débattent au milieu de nombreux problèmes.
La concurrence des multiplex, la grandeur des salles et la difficulté pour ces dernières d'obtenir des sorties nationales sont, entre autres, les obstacles rencontrés pour une gestion équilibrée.
La meilleure solution pour notre cinéma était de susciter, dès la volonté de rouvrir ce cinéma, la réalisation d'une association faite de bénévoles pour gérer la salle et l'embauche par cette association de vacataires rémunérés (projectionniste, caissières et personnes pour l' entretien) pour réduire le montant du fonctionnement.
Cette association, avec ses bénévoles amoureux de cinéma, auraient couvert tous les goûts des quinocéens dans les choix de la programmation et surtout réduit au maximum le coût de fonctionnement du cinéma, cela fonctionne correctement dans plusieurs villes similaires à la nôtre.
Cette association pouvait  être subventionnée par la  municipalité et équilibrer sans  problème son budget.
Cette association n'aurait, bien sûr, eu  rien à voir avec un ciné club tel Ciné St ké , trop typé à sa création, mais elle aurait rassemblé les quinocéens dans leur diversité, soucieux par leur bénévolat de redynamiser notre ville.
La crise est solidement installée dans notre conseil , les solutions pour une gestion économe du cinéma semblent se dérober au bon sens .
Décidément, la réouverture du cinéma par la gestion solitaire du maire n'a pas fini de perturber le bon fonctionnement de notre municipalité.

JOUNENT Michel


1 commentaire:

DUNIS Gilles a dit…

Pour qui va sonner le glas????