Pages

dimanche 14 août 2011

un scandale...15/08/2011



Conseillers municipaux de Saint Quay Portrieux,




IL FAUT REMETTRE L'OUVRAGE SUR LE MÉTIER...

Il faut remettre la décision d'aménager le quartier du Casino en discussion et faire participer non pas dix élus mais la totalité du conseil municipal, les 17 élus restants de l'élection de mars 2008.
Le maire a reçu, le 21 avril 2011, l'autorisation de lancer la procédure d'appel d'offres pour les marchés de travaux visant à construire une déviation routière dans le quartier du Casino.
Pour mener à bien ce chantier, il est autorisé à faire raser le minigolf, à faire détruire sa clôture faite de barrières dites "Delpierre" et à faire abattre les arbres plantés à l'intérieur de cet espace de jeu.
La manifestation du 13 août , par le nombre important de manifestants, exprime un certain dégoût et une envie de résister aux conséquences irréversibles de ce projet.
Les quinocéens aiment leur minigolf, même s'ils ne sont pas les plus nombreux à le fréquenter , ils aiment ce lieu ludique, ses arbres , ce coin paisible derrière le casino, son côté désuet et pour certains le souvenir des jours heureux de leur jeunesse.
La population, au delà des manifestants, est outrée de la place que la municipalité fait à la "bagnole"à proximité de la plage.
Il fallait, comme toujours pour notre maire, trouver un bouc émissaire, c'est chose faite; la direction du casino porte le chapeau , elle a soi-disant fait une demande expresse pour garder des places de stationnement à proximité de la salle de jeux.
Il suffisait de laisser le parking sous le CLJ en l'état et nous ne serions pas dans cette situation clochemerlesque qui conduit sous la pluie battante à mettre les quinocéens dans la rue.
Rouspéter de cette manière n'est pourtant pas usuel chez les habitants de notre commune.
Pour examiner de nouveau ce projet, élaboré par le bureau d'études nantais "Paysage de l'ouest &D21", il faudrait que le maire, maître de l'ordre du jour, inscrive ce problème dans la convocation adressée aux conseillers municipaux lors de la tenue d'un prochain conseil.
Ce sujet est important et il n'est pas susceptible de le voir traiter en questions diverses.
Il existe cependant une possibilité aux conseillers municipaux, le droit de demander la mise en discussion de la délibération N°11-04-01, de discuter de nouveau et de revenir sur la décision d'aménager le quartier du casino.

Le Conseil d'Etat a reconnu depuis longtemps ce droit aux conseillers municipaux.

Avant une séance du conseil municipal, chaque conseiller peut prendre l'initiative de soumettre par écrit au maire l'inscription de la question de l'aménagement du quartier du Casino à l'ordre du jour de la convocation du conseil: demande faite suffisamment tôt, afin de respecter les délais d'envoi de la convocation et le droit d'information des élus exigés par les textes.
En début ou en cours de la séance du conseil municipal, cette demande n'est pas recevable, elle ne permet pas de respecter le droit à l'information prévu par le code des collectivités territoriales.
Le maire peut refuser d'inscrire cette demande à l'ordre du jour, il doit faire une réponse écrite motivée. il peut faire alors l'objet d'un recours pour excès de pouvoir.
Le pouvoir discrétionnaire du maire n'est pas sans limite!!!
Si le maire ne réagit pas à la proposition d'un conseiller municipal, ce dernier dispose de deux possibilités.
Le conseiller peut proposer à un tiers, au moins, des membres du conseil (6 conseillers à St Quay) d'adresser une demande écrite et cosignée par ces élus.
Cette demande portera les motifs et le but de la proposition à débattre sur ce problème relatif à la commune.
Le refus du maire de faire droit à cette demande doit être aussi motivé ,il peut être soumis au contrôle du juge administratif .
Enfin, lorsque la demande du ou des conseillers porte sur un domaine représentant une dépense, le ou les conseillers peuvent saisir la Chambre régionale des comptes en vue de l'inscription de la dépense au budget de la commune.
Il ne faut pas rêver, le maire depuis plus de trois années s'isole toujours plus de l'ensemble de ses colistiers et il n'est pas du genre à plier devant l'adversité.

Si des élus ne veulent pas ou ne peuvent pas rétablir un meilleur équilibre des pouvoirs au sein de cette équipe désunie, il ne leur reste qu'une attitude à adopter, celle de rejoindre les démissionnaires de mars 2009.
La démocratie municipale est bien malade à Saint Quay et la poursuite du spectacle que nous réserve chaque fois le conseil municipal attriste et indispose les quinocéens.
Pourtant le travail ne manque pas sur la commune et beaucoup d'habitants attendent que la municipalité s'attaque au problème N°1 de la commune - les réseaux d'assainissement et le remplacement ou la modernisation de l'usine de retraitement des eaux-, qu'elle pense à rendre la ville agréable par l'effacement des réseaux aériens et qu'elle consacre des moyens financiers pour rendre la ville plus sure et plus propre.
M le maire n'aime pas l'expression populaire, en grand démocrate, il a fait retirer dans la matinée de dimanche les traces de la manifestation de la veille.

JOUNENT michel

Aucun commentaire: