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mercredi 22 juin 2011

interview dans la presse d'Armor 23/06/2011

M BLANC, UN MAIRE SEREIN ...
MAIS SURTOUT UN ROUBLARD !!!

Dans "la Presse d'Armor", on peut lire cette semaine une interview de notre maire.
Les propos recueillis sonnent faux, M Blanc travestit la réalité, il avance des contrevérités pour ne pas dire des mensonges.
A mon sens, il prend les quinocéens pour des "gogos".
A mi mandat: il affirme s'inscrire dans le respect des engagements pris par la liste (toute entière ?) "Autrement" et rappelle, avec sa modestie maintenant connue des quinocéens, qu'il a appliqué sa vision stratégique pour rendre la ville plus attractive en développant l'accueil, l'aménagement et l'animation.
Sur ces trois points , il est grand temps que M blanc réside tout au long de l'année à Saint Quay Portrieux , cela lui évitera de travestir la réalité de notre commune et lui fera admettre que rien ne s'est amélioré depuis plus de trois ans .
Sur la zizanie: au sein de son équipe municipale, il déplace le problème en parlant de certains élus qui n'aiment pas la concertation ?
Quelle concertation? Celle d'un ring avec son deuxième adjoint, celle des tribunaux administratifs avec son quatrième adjoint, celle de retirer des délégations de signature à des adjoints dans le plus parfait arbitraire, celle du mépris envers les élus réfractaires à ses méthodes de management pour diriger la municipalité.
M Blanc oublie un peu vite que cette liste est le fruit de sa volonté en tant que leader de la liste "Autrement " et qu'il oublie beaucoup trop vite que l'hétérogénéité de sa liste est de sa seule responsabilité.
Sur le reproche de décider seul: il faut vraiment avoir du culot pour affirmer qu' à chaque fois que les élus demandent plus de connaissance des dossiers en cours, ils sont satisfaits
On croit rêver...L'aire de carénage, l'affaire de l'incendie du Centre des Congrès,  l'extension du CLJ,  l'achat des murs de la boutique de presse entre autres, ont été traités par le maire seul...
Le maire a de gros problèmes avec ses directeurs généraux des services, 5 depuis mars 2008.
Aujourd'hui, M Blanc découvre les vertus d'une opposition structurée au sein de l'assemblée municipale, il s'est pourtant résolument opposé à cette éventualité après le premier tour des municipales en mars 2008, en disant haut et fort qu'une opposition finit toujours pas être négative et qu'il voulait voir élire sa liste complète.
Quel visionnaire !!!
Sur le cinéma: c'est sur ce dossier que tout un chacun s'intéressant à la vie municipale découvre la vraie nature de M Blanc , c'est un cachottier et, sur ce projet, il n'en a fait qu'à sa guise; il a oublié que le cinéma était classé, il a envisagé de transformer la salle en déplaçant la position de l'écran, il a mené des démarches infructueuses auprès des autorités de tutelle, il a oublié sa promesse de maintenir le théâtre, il s'est bien gardé de réaliser un sérieux diagnostic sur l'état des lieux et pour ce qui concerne le coût de cette construction, on est passé de 750 000 € à 1 300 000 € HT et pour le coût de fonctionnement, on est dans le brouillard le plus total.
Le maire a été mis par deux fois en minorité dans cette affaire, l'honnêteté aurait voulu que dans cette interview fleuve il en dise quelque chose.
Mais chez un dirigeant autoritaire , cette expression de la démocratie n'a que peu d'effet sur notre premier magistrat.
Sur la perte de confiance: M Blanc affirme toujours en parlant du cinéma que c'est un sujet complexe, que beaucoup d'élus ne connaissent pas le sujet , qu'ils ne veulent rien entendre .
On est là au coeur du problème de confiance entre les élus et surtout la démonstration que lorsque l'on n 'informe pas les conseillers, le doute et la méfiance s'installent.
Quant à la menace que les élus récalcitrants aux décisions du maire auront à rendre des comptes à la population sur l'ouverture retardée du cinéma, c 'est grotesque.
Au train où est menée cette affaire, les rôles seront peut être inversés d'ici peu , les quinocéens commencent à se lasser des gesticulations de cette équipe dite" Autrement".
Le départ de l'institut Kerbeaurieux: tout semble plié et le devenir des terrains libérés est aujourd'hui du domaine de toutes les conjectures , c'est un dossier lourd et sous d'autres cieux, il demanderait le travail de tous les élus.
L'aménagement autour du casino: affirmer que les travaux ont déjà commencé par le renforcement du réseau haute tension et bientôt de l'assainissement et de la fourniture de l'eau est plus que téméraire, la population est hostile à la transformation de ce quartier ,il faudra bien en tenir compte, M Blanc, plus de sept cents citoyens ont signé une pétition hostile à votre projet dans une ville où l'on compte 2200 électeurs... ce n'est pas rien!!!
L'aménagement des jardins du Portrieux: même problème que pour le quartier du casino, la population riveraine veut intervenir dans le projet, une pétition circule, elle aussi hostile au projet municipal, mais là aussi, notre maire dans la peau de son prédécesseur Delpierre veut marquer son passage à la mairie par des travaux "titanesques" et ruineux demain pour les finances locales .
Sur la médiathèque: dans le programme de la précédente municipalité, il existait un projet d'installer la médiathèque dans les bâtiments de la salle Yéyé et les élus d'alors savaient que les conditions d'installation dans ce bâtiment classé étaient de respecter la classification.
Inutile de chercher midi à quatorze heures, il suffit de tomber en accord avec le responsable des monuments classés.
La rénovation des services techniques: l'ancienne communauté de communes avait décidé la construction d'une caserne unique de pompiers, à peine élue, la nouvelle communauté est revenue sur cette décision, les équilibres politiques ayant changé, on s'est empressé de faire plaisir au nouveau maire de Binic (amis de M Raoult), en construisant une antenne sur son territoire et en ce qui concerne la caserne de St-Quay, simplement il est prévu de la rénover. Ces travaux ont pris du retard et d'après le président de la communauté de communes, c'est dû à l'absence du vote du PLU de notre commune.
Le projet de thalasso: là, on est vraiment dans le déni de la réalité quand M Blanc dit "Nous n'avons jamais parlé de thalasso mais de balnéo".
Il suffit de se reporter au blog du candidat Dominique Blanc et de consulter une vidéo mise en ligne à la date du 7 octobre 2007.
On y entend M Blanc, interviewé par Mme Quéré, expliquer que depuis deux ans, il réfléchit avec ses amis pour construire sur l'emplacement des bâtiments de la congrégation religieuse, un centre de thalassothérapie dans un projet très important alliant commerces et logements sociaux.
Virement de position, le maire envisage un concept alternatif à la thalasso, il revoit son projet qui ne s'adresserait plus qu'à des touristes de  passage pour quelques jours.
Jusqu'où pouvons-nous prendre encore au sérieux notre maire sur ses revirements permanents?
Quant à l'absence d'inquiétude: sur la poursuite de sa mandature et des projets en cours, M Blanc semble bien présomptueux: les nuages s'accumulent, les rancoeurs s'amoncellent, sa majorité s'étiole et il est bien hasardeux de prévenir un avenir serein pour notre matamore.
Après cette pleine page dédiée à l'évocation de son demi mandat, M blanc même souriant a dans ses réponses de quoi inquiéter les quinocéens sur sa capacité à rendre la cité meilleure à vivre .

JOUNENT michel

1 commentaire:

Octave a dit…

Puisqu’on reparle de la médiathèque, il est peut-être temps de suggérer qu’elle aussi soit baptisée dans le même esprit que le cinéma Arletty, ainsi après avoir célébré la collaboration horizontale, pourquoi ne pas rendre hommage à la collaboration littéraire ? Je suggère donc au choix : Louis-Ferdinand Celine, Pierre Drieu La Rochelle ou encore Robert Brasillach.

Octave"