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dimanche 26 juin 2011

demi-mandat 5ème partie 27/06/2011




cinquième  partie.


BILAN D'ACTIVITÉ DE MI-MANDAT.

LE CENTRE DES CONGRÈS.

M Blanc, pendant la campagne des municipales, a très largement critiqué le Centre des Congrès en précisant que "la question de son usage n' a pas été posée, il ne sert qu'à des mariages ou des expositions".
Il faut rappeler que la commission de sécurité avait demandé la fermeture du Centre des Congrès qui n'était plus aux normes.
La municipalité précédente avait donc rapidement entrepris la réhabilitation de ce bâtiment communal pour un montant des travaux de 1 780 000 € HT subventionnés à 50%.
A mi-mandat, fin 2004, cette réhabilitation était largement engagée avec le souci de réaliser un équipement polyvalent à usage social, associatif et économique; polyvalence indispensable dans une ville de moins de 3 500 habitants, pour répondre aux besoins de la population et limiter le déficit d'exploitation.
Au delà des mariages et des expositions, de nombreuses manifestations, séminaires, assemblées générales... ont eu lieu.
Les organisateurs ont estimé que de par sa situation, sa fonctionnalité et sa polyvalence, le Centre des Congrès est un excellent outil.
Ouest-France du lundi 27 Octobre 2008 souligne que "Les Maires des Côtes d'Armor ont apprécié le Centre des Congrès et son environnement sur façade maritime".
C'est bien sûr pour des raisons purement électorales que M Blanc a critiqué, un peu vite, l'utilisation de cet équipement.
Paradoxalement, après l'incendie du Centre des congrès, M Blanc s'est dit désolé de devoir annuler l'exposition "les Océaniques", initiative de la précédente équipe municipale d'une manifestation phare hors saison.
Comme quoi, la démagogie électoraliste ne résiste pas à l'épreuve des faits ou aux réalités de terrain.
Il aura fallu attendre un an pour que le Centre des Congrès soit, en partie seulement, remis en état après cet incendie.
Mais pour autant, quelques questions demeurent sans réponse quant à l'origine de l'incendie et à la prise en charge financière des travaux d'un montant de 700 000 €.
Sur l'origine de l'incendie, deux thèses s'affrontent:
Pour M Blanc, le feu a pris dans le logement du gardien, pour d'autres, il aurait pris dans le bureau attenant à ce logement, partie intégrante du Centre des Congrès.
Sur ce point, les résultats de l'enquête de gendarmerie ne sont pas connus.
Ce qui l'est par contre, ce sont les courriers du gardien (l'un a d'ailleurs était lu en séance publique du conseil municipal) au maire pour lui signaler les disfonctionnements du système de sécurité, lettres restées sans réponses et sans effets.
Les compagnies qui assurent le logement du gardien et le Centre des Congrès lui- même, attendent sans doute de connaître la localisation du départ de feu pour savoir qui doit prendre en charge le sinistre.
A moins qu'elles ne cherchent à s'exonérer de leur responsabilité dans un cas comme dans l'autre en mettant en avant une faute de la commune et de son maire.
Ce qui pourrait expliquer le silence de M Blanc sur le financement des travaux dont le coût pour l'instant repose intégralement sur le budget communal.
Une fois de plus, retards et absence de transparence sont les maîtres mots de la gestion du maire dans un domaine qui devrait lui être familier puisque c'est celui de l'assurance, dont il est professionnellement issu.

LAMBOTTE gérard                                                                          JOUNENT michel


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