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lundi 13 juin 2011

demi-mandat 4ème partie 14/06/2011




Quatrième partie.




BILAN D'ACTIVITÉ DE MI-MANDAT.

L'équipe municipale "Autrement"...UN SALMIGONDIS!!!*



On se souvient , M Blanc écrivait en 2007 que sa liste forte de 23 candidats à l'élection municipale se caractérisait par son OUVERTURE, sa COMPLÉMENTARITÉ et son ENGAGEMENT.
Au soir du premier tour, le futur maire exhortait les quinocéens à pourvoir les cinq sièges restés vacants par l'élection de ses candidats.
Il fustigeait par avance une éventuelle opposition au sein de son conseil municipal.
Il affirmait sans vergogne qu'une opposition est souvent systématique, négative et finit, au fil des mois, par devenir destructrice .
Pour faire bonne mesure, il revenait sur sa conception du fonctionnement de son conseil municipal.
"Il doit être homogène, complémentaire et solidaire".
M Blanc, dans cette soif d'être "Autrement", ajoutait sur ses colistiers:
"Quoi de commun entre un ingénieur et un imprimeur, entre un patron pêcheur et une infirmière hospitalière , entre un photographe et une administratrice de banque régionale ."
RIEN...Pas besoin de lire dans le marc de café... au bout de trente huit mois, la liste "Autrement" a explosé en vol!!!
L'ingénieur a perdu sa délégation de signature, son bureau, son matériel informatique et il continue à subir les vexations du maire.
L'imprimeur dégoûté du despotisme du maire a démissionné.
Le patron pécheur a cru phagocyter le maire en misant sur ses absences régulières, ils en sont presque venus  aux mains et il a fini par manger son chapeau pour retrouver sa délégation de signature et les indemnités qui vont avec. Ah .Les indemnités !!!
Le photographe, après avoir sué sang et eau pour confectionner la brochure électorale du maire, s'en est allé aussi , ses ambitions municipales n'étant pas satisfaites.
L'infirmière apparaît aujourd'hui bien en retrait dans la vie de la municipalité et elle semble rejointe par l'administratrice de banque.
On pourrait passer au crible l'itinéraire de tous les élus quinocéens , beaucoup d'entre eux ont du vague à l'âme à la moitié du mandat et pas grand chose ne les relie les uns aux autres.
Le maire, comme au premier jour de sa responsabilité, continue ses absences hebdomadaires.
Le patron pêcheur avait bien raison de déclarer par écrit que la greffe ne prendra pas entre M Blanc et la ville.
Il va finir par avoir raison, M le patron pêcheur, quand il disait que la seule aspiration du maire est la vie qu'il mène à Paris.
La constitution de la liste "Autrement " repose sur un ensemble de non-dit, d'ambitions individuelles et de revanches personnelles , le résultat apparaît maintenant au grand jour , c'est une direction communale très personnelle avec la mise au pas des élus habités encore par la volonté de remplir leur rôle au service de la population et par un relationnel difficile avec les directeurs généraux des services, cinq depuis mars 2008.
M Blanc a brossé un bilan assez catastrophique de la jeunesse, des jeunes ménages à la recherche d'un logement, du sort des personnes âgées vivant dans l'isolement, du déclin du commerce de proximité et l'absence d'installation d'entreprises susceptibles de fournir de l'emploi dans le périmètre de Saint Quay Portrieux.
Devant ce tableau désolant, le futur maire s'est avancé en partant de ses qualités personnelles, de son expérience professionnelle et de la constitution d'une équipe performante pour sortir la ville de sa médiocrité.
Pour cela il a lourdement insisté qu'il fallait une METHODE et un COMPORTEMENT.
Une méthode à travers l'élaboration d'un schéma directeur à échéance 2020 comprenant l'ensemble des investissements pour aménager et redynamiser la ville, ce schéma serait chiffré et soumis à l'approbation des populations.
Un comportement ou le rôle du maire et de ses conseillers sera "de se mettre au service de la population en sachant l'écouter, en remettant la relation humaine au coeur de leurs préoccupations".
Trois années se sont passées depuis l'élection du maire et chacun peut , sur la méthode et le comportement, se faire une idée sérieuse des deux promesses sur lesquelles s'est appuyé M Blanc.
Méthode et comportement se confondent, peu de réalisations ont contrecarré le cours des choses ,"la dynamique nouvelle pour la ville au bénéfice de tous ses habitants"est atone.
Le pire est d'avoir fait croire qu'il existait une chape de plomb pesant sur les quinocéens, pour les empêcher de libérer leurs opinions.
Les projets du maire connaissent une sérieuse contestation au sein de la population, tant sur les aménagements du port que sur la partie proche du casino, des pétitions circulent et remportent par le nombre de signataires un vif succès, M le maire n'en a que cure .
Pour quelqu'un qui se révoltait de la surdité de la municipalité précédente c'est

" l'hôpital qui se moque de la charité".

M Blanc proposait "le passage régulier par quartiers et par rues des élus municipaux, accompagnés d'un responsable technique de la mairie"; il proposait aussi la réception, à bureau ouvert, de tous les habitants le souhaitant par lui même et ses adjoints, là on baigne dans la démagogie la plus achevée.
Il est très difficile d'être reçu par le maire, ses absences trop importantes de la commune l'en empêchent et quant à ses adjoints, ils sont si peu au courant des affaires en cours qu'il est inutile de les rencontrer , la construction d'une maison de la rue Castelnau en est un pénible exemple.
On pourrait démontrer, preuve à l'appui de trois années de gestion communale, que le programme électoral de M Blanc n'était qu'un catalogue de promesses démagogiques.
Ce programme s'est heurté tout de suite à la réalité, la gestion communale s'accommode fort mal de l'amateurisme et de la mise hors jeu du conseil municipal.
On peut développer le micro-crédit en Afrique de l'Ouest, on peut élaborer des stratégies gagnantes et planifier des projets complexes en France, on peut avoir réussi sa vie professionnelle , cela n'a pas grand chose à voir avec la direction d'une municipalité.
Une commune n'est pas une entreprise privée, l'activité se fait au grand jour sous le regard de la population et par le travail collectif du conseil municipal.
Trois ans après son élection, trois ans après avoir reçu l'autorisation de seize délégations de signatures de la part du conseil municipal, M Le maire s'est enfermé dans une direction toujours plus personnelle de la commune de Saint Quay Portrieux.
Il s'est engagé dans des projets coûteux, avec peu de subventions et pour ne parler que du super cinéma , il est évident qu'il sera magnifique mais il est aussi évident que sa gestion coûtera cher aux quinocéens ainsi que l'amortissement du coût de la restructuration.
Le cinéma , voilà, au bout de trois années, la principale activité de notre maire et de ses derniers fidèles, on est bien loin de la dénonciation qu'il faisait en 2007 de la municipalité en place en disant ...

"Une gestion municipale menée à la petite semaine de façon solitaire, marquée par une allergie au dialogue, débouchant sur l'éclatement de sa propre équipe, ne peut évidemment pas faire avancer la ville vers le dynamisme dont elle a besoin".

A quand la projection de " l'arroseur arrosé "?

LAMBOTTE gérard                                                                            JOUNENT michel
* se dit des choses ou des  personnes  qui n'ont ni  liaison , ni suite et qui sont réunies au hasard.

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