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mercredi 6 avril 2011

golf...06/04

APRÈS LES ARBRES MALADES
 DU MINIGOLF...

L'initiation au"street golf " sonne le glas de ce lieu de loisirs et de détente!!!
Il ne sera plus nécessaire d'avoir un lieu approprié pour pratiquer le golf ou le minigolf.
Adieu les Ajoncs d'or de Lantic et place aux bagnoles à Saint Quay!!!
Finit les règles du jeu, on les invente au fur et à mesure en pratiquant le"street golf ou golf des rues" , il se joue n'importe où!!!
Il faut des balles molles pour ne pas casser les pare-brises, les vitres et ne pas toucher les passants à la tête.
Il faut bien sûr un"club" ou fer de taille variant du N° 5 à 9.
Et c'est parti pour viser les poubelles , les bouches d'égouts et les statues... L'entraînement de ce loisir se fait dans les squares, dans les chantiers ou parkings voir dans les impasses.
Une fois en jambe, la rue est offerte aux adeptes de cette activité urbaine.
Le "street golf" brise les conventions et l'acronyme "Gentlemen only, ladies forbidden" est remisé au placard des idées de petits bourgeois.
Le "street golf "accepte la gente féminine et la gente masculine.
La démonstration de ce nouveau sport ( il est d'origine allemande et date des années 90 ) sur le parking du casino, n'est pas le fruit du hasard , la responsable de la culture à l 'hôtel de ville , l'adjointe au maire sait faire jouer ses amitiés et, dès qu'il s'agit d'être dans la bobo attitude , elle n'a pas son pareil.
Après le lancer de chaussettes, les faisous et les disous, après les courses de patins à roulettes , après les grimpettes sur un mini mur d'escalade , on invite les jeunes et les moins jeunes à envahir l'espace public pour pratiquer l'"urban golf ".
Ce ne sera pas triste de voir les pratiquants de ce sport d'outre-Rhin sur le Boulevard du Général De Gaulle ou sur la pelouse de la Mairie.
Attention, il est recommandé de transporter ses clubs dans un sac ou dans une housse , la police n'aime pas la vision des fers de golf ou des battes de base Ball , elle en imagine sans mal un autre usage.
Beaucoup d'activités, à l'initiative de Mme l'adjointe à la culture, qui sont plus farfelues les unes que les autres; il y avait pourtant une promesse intéressante contenue dans le programme "Autrement," celle de jumeler notre ville avec une commune d'un pays étranger.
Trois années que la municipalité est en place et pas la moindre avancée sur le sujet....où sont les problèmes???
C'était pourtant une excellente idée, un jumelage.
C'était le moyen idéal de rencontrer des hommes et femmes dans leurs différences , de procéder à des échanges culturels, sportifs et d'intéresser les populations dans toutes les tranches d'ages .
Dès qu'il s'agit de produire du travail et de mettre en place un collectif largement ouvert à toute la population quinocéenne pour réaliser ce moyen d' échange , force est de constater que c'est difficile à Saint Quay..... une promesse de plus remisée au placard.
A l'inverse, autour du cinéma , rien n'est interdit, au dernier conseil municipal notre maire qui porte une attention particulière "à son joujou " , a reçu le feu vert de son conseil pour créer un emploi de directeur.
Apparemment c'est chose faite depuis le début du mois d'avril, le candidat est choisi , il a sans doute toutes les qualités requises, il est résidant de notre ville.
Une question : trois mois avant l'ouverture de la salle, pourquoi cette précipitation ???
Une question qui restera sans réponse mais on peut toujours remarquer qu'en consultant le réseau social "face book", parmi les amis de Mme l'adjointe, on y trouve le futur directeur du cinéma .... curieux, on trouve aussi comme ami l'association de "Street golf" en représentation dans notre commune.
La consultation du site "face book" de Mme la cinquième adjointe , ouvert à tout un chacun , est à consulter et annonce l'état d'esprit de ses prochaines initiatives.
Elle a beaucoup d'amis notre élue !!!

JOUNENT michel

1 commentaire:

joseph rimbert a dit…

Encore un joujou !
Comme vous avez pu le remarquer, la presse et le blog municipal se sont largement fait l'écho de l'assemblée générale de l'association du moulin (à laquelle je n'ai pas participé, n'étant pas membre).
Notre maire et nombre d'élus y ont semble-t-il assisté et un projet de construction d'un four à pain près du moulin a été présenté (pour 2012 selon Presse d'Armor). Le moulin étant propriété municipale depuis 1971 (dixit l'office de tourisme), c'est donc sur un terrain municipal que cet édifice serait construit. Il apparait donc que c'est la mairie, au travers de cette association, qui en serait le promoteur, car je ne vois pas une association construire sur le domaine public? Ce qui expliquerait la présence d'élus en nombre?
Se pose la question du financement? Il est aisé de penser que ce seront nos impôts qui seront encore mises à contribution?
Il serait également opportun de recueillir l'avis des riverains qui risqueront d'être enfumés lors du fonctionnement du four, sans compter le CO2 inutilement rejeté dans l'air. (merci la pollution!).
Je ne doute pas que les personnes qui s'occupent du moulin auront à cœur de faire fonctionner ce four, mais le métier de boulanger ne s'improvise pas et il faudra, sans doute, recruter un directeur de boulangerie pour mener cette tâche à bien? Enfin, tout comme le moulin, le four ne servira que quelques jours par an et pendant de long mois il sera livré aux intempéries et au probable vandalisme comme cela s'est déjà produit pour le moulin. Qui devra payer les réparations? Réponse les Quinocééens!
Après la mairie-cinéma et la mairie-marchande de journaux, voici la mairie-boulangerie!
Ernesto Che GUEVARRA a dit "soyons réalistes, demandons l'impossible". Pour le paraphraser, on peut dire "soyons réalistes, refusons l'inutile".