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vendredi 30 décembre 2011

piqûre de rappel 30/12/2011

AVANT QUE LE RIDEAU NE RETOMBE SUR L'ANNEE 2011,




une piqûre de rappel pour ne pas oublier que le cinéma est caractérisé par la création d'un budget annexe suite à la délibération: 11-03-16 votée le 17 mars 2011.
Une décision modificative n° 4-2011 a été prise le 8 juillet 2011, pour équilibrer ce budget dans la section investissement, suite à une irrégularité signalée par la Préfecture.
Toujours, au cours de ce conseil de juillet 2011, les élus ont voté la création d'une régie de recettes et la nomination d'un régisseur (le directeur du cinéma).
Ce budget annexe est encadré par l'article L2221-1 du code général des collectivités territoriales; il prévoit que les communes ou syndicats de communes peuvent gérer des services à caractère industriel ou commercial dont les conditions de fonctionnement sont similaires aux entreprises privées.
Un service public à caractère industriel et commercial (SPIC) quel qu'il soit, qu'il est un caractère facultatif ou obligatoire doit être financé par l'usager au travers d'une redevance.
Cet objectif suppose la connaissance exacte du coût du service, qui ne peut s'obtenir que par l'individualisation des dépenses et recettes qui s'y rapportent.
L'article L2224-2 du code général des collectivités territoriales interdit la prise en charge des dépenses du SPIC par le budget général...
Dès son retour en ville, le 4 janvier 2012, pour la cérémonie des voeux, notre maire, reposé de toutes ces tracasseries quinocéennes, ne manquera pas de montrer à ses concitoyens le moyen de sortir de ce labyrinthe infernal qu'est devenu le cinéma municipal!!!

JOUNENT Michel

mercredi 28 décembre 2011

la colère des élus...29/12/2011


REMETTRE LES PENDULES Á L'HEURE...



telle est la volonté des élus en répondant à une interview de "La presse d'Armor" en date du mercredi 28 décembre 2011.
Ces élus forment, sur la restructuration et la gestion du cinéma, une majorité hostile aux décisions prises par le maire et sa coterie.
En ville, il n'existe aucune personne opposée à la réouverture d'un cinéma confortable, projetant des films récents avec un son et une image numériques.
Par contre, beaucoup de quinocéens s'inquiètent de cette réalisation "pharaonique " pour une commune de 3 300 habitants dont 1 300 résidents secondaires.
Cette réalisation est maintenant ouverte à tous les quinocéens et aux spectateurs des environs mais sa gestion déficitaire, demain , sera seulement assurée par les quinocéens.
Balayons une fois pour toute l'argument que la culture n'a pas de prix.
Rejetons le parallèle fait avec l'école de musique.
Ne croyons pas un seul instant que cette salle retransmettra un jour un match de football.
J'imagine l'état des lieux après un match opposant sur l'écran les joueurs de Marseille à ceux du PSG et leurs supporters débiles entremêlés, au milieu des fauteuils confortables.
Quant à la projection en direct d'un opéra ou d'un ballet , l'impatience me gagne et il me tarde de participer à une soirée mondaine dans les murs rénovés de la salle "Arletty", pour entendre et voir "le Métropolitain opéra, le Bolchoï, Mozart, Bizet ou Verdi".
On peut triturer les chiffres, on peut modifier la chronologie des faits, on peut se faire plaisir en étant approximatif mais, comme toujours, la réalité finira par rattraper les diseuses de bonnes aventures.
Les tenants de la pétition n'ont d'autres buts que de maintenir "ad vitam aeternam" le directeur à la tête de la régie municipale , l'ami entre parenthèse de plusieurs élus.
"Les amis de Saint Quay Portrieux", dont la grande qualité de ses adhérents est d'habiter bien loin de la commune, sont devenus les porte-parole du maire, ils sont pour le maintien pour au moins trois ans de la régie municipale !!!
Cette association élitaire aligne des contrevérités comptables et elle accable, en inversant les rôles, l'architecte des bâtiments classés.
Il suffisait au maire, avant de lancer la rénovation de la salle "Arletty", de prendre contact avec l'architecte, cela aurait évité de rendre plus onéreuse cette construction.
Et dernièrement , c'est autour du LEQ de se rallier à l'idée qu'il faut maintenir la régie municipale contre la volonté majoritaire du conseil municipal pendant un certain temps avant d'envisager éventuellement une délégation de service public.
Pétitionnaires, "amis de Saint Quay" et le LEQ ont en commun le refus d'entendre la majorité du conseil municipal et, par la même, ils s'opposent à l'exercice de la démocratie locale.
Ce mauvais feuilleton sur la restructuration et la gestion du cinéma n'a que trop duré, la renommée de notre ville est gravement entamée et l'attitude antidémocratique du maire M Blanc n'inaugure rien de bon pour l'année 2012.
Une clarification s'impose sur toutes les questions touchant le cinéma mais aussi sur le fonctionnement de la municipalité.
L'absence de réponse du maire faite à la majorité des élus de réunir le conseil en session extraordinaire sur l'examen de la gestion du cinéma est honteuse.
Un maire, par son élection issue du conseil municipal réuni dans sa totalité, est l'agent de la commune , il exécute les délibérations et les demandes des élus prises à la majorité.
Aujourd'hui, il est en conflit avec quatre adjoints et la majorité des conseillers, il rend des élus et sa première adjointe responsables d'organiser la valse des directeurs généraux des services.
Pour finir sa mandature "tranquille", il ne lui reste plus qu'une solution à M Blanc, celle de "virer" tous ces élus contestataires.
Le maire affirme dans"La presse d'Armor"qu'aucune délibération à ce jour ne s'oppose à la poursuite en 2012 de la gestion du cinéma en régie et il précise, sur l'éventuel délégataire, que son dossier de candidature est incomplet sur plusieurs questions majeures.
Pour que les quinocéens se fassent une juste opinion sur le cinéma ( le montant de l'investissement et sur son fonctionnement) il n'était pas interdit au maire de jouer la transparence en publiant sur le site municipal les vrais chiffres, ceux que l'on retrouvera obligatoirement dans le compte administratif 2011.
Des chiffres en TTC : honoraires, travaux, environnement de la salle (parking et allée menant à la salle) et équipements.
les subventions réellement obtenues
le montant de l'emprunt pour réaliser la restructuration.
l'amortissement choisi en nombre d'anuités.
en régie municipale, le montant des salaires (directeur, projectionniste, entretien).
les charges (chauffage, électricité,etc...).
le nombre de séances, la recette globale et le nombre de spectateurs*.
le bénéfice moyen par ticket d'entrée, une fois les taxes prélevées (distribution, CNC, TVA etc...).
Dix élus insistent pour réduire le niveau de la contribution des quinocéens, dix élus pendant la trêve des confiseurs prennent la peine d'argumenter dans la presse, sur un dossier complexe, dix élus sur dix sept réclament d'être entendus , cela mérite mieux que les sarcasmes de M Blanc et son absence de la commune à un moment où la municipalité bat de l'aile.
L'année 2011 se termine et les grandes promesses d'investissement prévues dans le budget primitif (8 millions d'euros) ne sont pas au rendez vous.
Les aménagements des jardins du Portrieux et du quartier du casino autour du minigolf sont en stand by, le carrefour des Prés-Marios reste dans les cartons, le haut de la plage du "Châtelet" attendra, le plan de circulation a disparu, la signalétique des rues, revue à la sauce communautaire, n'est pas annoncée avant longtemps et l'achat des murs d'un commerce a tourné au fiasco.
La municipalité tourne au ralenti, les élus sont mis à l'écart , les DGS font un petit tour et puis s'en vont, le maire n'aime pas sa ville et s'en absente fréquemment.
Le résultat est palpable; le maire; par sa manière de gérer la commune; a dévalué la qualité de sa charge élective, il ouvre dès maintenant, des bruissements en ville l'attestent, la course de celui qui le remplacera...
Demain ou dans 27 mois , on n'a pas fini de se distraire à Saint Quay ,les futurs candidats sont déjà légion!!!

JOUNENT Michel

* Au bout de dix semaines d'activité, en tenant compte des films à succès, on tourne autour d'une moyenne de 39 spectateurs par séance, des séances ont reçu 7 spectateurs.
Séance refusant des clients et séance avec 7 clients ont un même coût de revient.
Sur le prix moyen du ticket d'entrée à 6 €, estimation très optimiste, il resterait environ 1.8 euros de bénéfice pour la régie.
Il faudrait, pour équilibrer le compte d'exploitation ( le directeur, la projectionniste, le service de nettoyage, le remboursement des annuités de l'emprunt, les charges de chauffage, d'électricité ), une fréquentation de 130 000 spectateurs ,inutile de faire d'autres calculs!!!

jeudi 22 décembre 2011

fou de cinéma 22/12/2011



LE 7 éme ART REND FOU
 ici et ailleurs!!!




A Saint Quay, on connaît la situation, enfin presque... le cinéma est un projet surdimensionné pour une ville de 3 100 habitants, c'est une étude de marché inexistante , c'est une gestion hasardeuse et surtout une estimation de fréquentation fantaisiste.
Dix semaines d'exploitation, la réalité est là malgré un départ tonitruant s'appuyant sur des films à succès, les chiffres de la fréquentation ne sont pas très importants et s'inscrivent dans la moyenne des salles de villes similaires à la nôtre.
Lors du prochain conseil municipal , les propagandistes inconditionnels de cette folie des grandeurs pourront prendre des notes .
Les conseillers municipaux majoritairement hostiles à la manière dont s'est faite cette réalisation (investissement et exploitation), apporteront au prochain conseil municipal du 26/01/2012 dans le cadre de l'exercice démocratique de leur fonction, des réponses et surtout prendront des décisions:
sur l'investissement réel (cinéma et environnement) à opposer aux chiffres distillés par les amis du maire .
sur la dépense en TTC, la TVA pour une municipalité n'est pas totalement remboursée et elle l'est, de plus, seulement après un délais assez long.
sur l'obligation de prévoir l'amortissement de cette construction et selon sa durée d'incorporer ces annuités au compte d'exploitation.
sur le coût de la gestion , il est stupéfiant de lire que l'avenir fixera les contours du compte d'exploitation, quelle activité privée pourrait se prévaloir d'une telle démarche ??? Aucune.
sur la fréquentation, on aura les vrais chiffres au spectateur près ...pas une impression et un comptage à la louche!!!
Sur le bénéfice dégagé par ticket, un minimum de prudence aurait évité au laudateur du maire, le président "des amis de Saint Quay", d'estimer, suite à ses calculs d'apothicaires, le bénéfice à 2 euros environ restant à la commune .
sur une alternative sérieuse à la gestion en régie municipale actuelle.

A Saint Quay Portrieux comme ailleurs, le dernier mot restera au conseil municipal, M Blanc a peut-être retardé la tenue du dernier conseil mais cette décision demeure une victoire à la Pyrrhus .
Des maires emportés par leur mégalomanie existent de par le pays breton.
Dans le Finistère, des maires font très fort , le cinéma de Pont-l'Abbé (8 079 habitants) est fermé depuis longtemps, la ville fait partie de la communauté de communes du pays bigouden sud.
A Plounéour-Lanvern (5 626 habitants), une ville finistérienne située à 8 km de Pont -l'Abbé dans la communauté de communes du haut pays bigouden, son maire (Modem) a décidé de construire un cinéma fait de 3 salles contenant 490 places.
Pour cela, le conseil municipal de Plounéour-Lanvern a voté un budget de 2.5 millions d'euros, le conseil municipal estime la fréquentation à 62 000 entrées et pour la première année une recette de 40 000 €.
Le conseil municipal de Pont-l'Abbé a ressorti un ancien projet de 3 salles , et son maire (PS) a fait voter un budget de 3 millions d'euros pour réaliser ce complexe multisalles .
Les maires des deux communes considèrent qu'ils sont dans leur bon droit, voilà un bel exemple de querelle de clocher où les contribuables n'y trouveront pas leur compte.
A Saint Quay, pas de querelle avec les voisins, pas de querelle avec les maires de la communauté de communes du "Sudgoélo", ils ont laissé faire notre bon maire .
Pour eux et leurs concitoyens , ils ont la possibilité de fréquenter un beau cinéma pour le prix d'une place et pour les quinocéens, en plus du prix de la place, le montant d'un investissement très lourd et une gestion dont le déficit est largement annoncé.
Et que l'on ne vienne pas faire la comparaison avec le coût du fonctionnement de l'école de musique , lieu d'apprentissage du solfège, de l'exercice des instruments de musique, de l'éducation à toutes les musiques et de la formation à la culture musicale avec le cinéma "Arletty" qui demeurera encore longtemps un lieu de divertissement.
Le cinéma n'a aucun impact sur l'animation et sur l'activité commerciale de la commune, il ne faut pas se raconter d' histoires, il est situé dans un quartier déserté par les commerçants.
Le numéro n° 26 des "amis de Saint Quay Portrieux et ses environs" tourne en dérision les décisions prises par le conseil municipal , cette association vient de découvrir que c'est à la majorité des voix (10/17) que les délibérations sont votées.
Le conseiller D. Blanc est devenu maire par le vote du conseil municipal, sa mise en minorité sur des sujets sérieux devrait le conduire à mesurer son impopularité au sein de l'assemblée municipale et en tirer les conclusions,
"Les amis de Saint Quay" est devenu une parution de combat pour sauver le Soldat Blanc , avec le sieur Le Tallec faisant une singulière description du commerce local, avec l'inénarrable Bruat décrivant les ébats lubriques de la jeunesse à la plage du "Chatelet", avec son président JP Guth écrivant une lettre à chaque conseiller pour leur expliquer qu'ils n'ont pas d'autre choix que d'écouter bien sagement le maire... ce n'est pas gagné!!!
Le plus singulier dans cette parution est la découverte que le nouveau président du LEQ à perfectionné gracieusement le nouveau site "des amis de Saint Quay".
Il se propose d'améliorer de nouveau le site du LEQ, il a déjà réalisé le site du Comité du Portrieux .
Il est partout l'entreprenant E.Barbey-Charriou et pas innocemment.
Il va pouvoir profiter, grâce à l'aide amicale qu'il apporte à ces sites, de placer en catimini l'adresse de son site personnel.
Comme il l'a fait sur le blog du Comité du Portrieux, cela lui permettra d'améliorer la vente de sa production de photos" artistiques" montrant des femmes nues ou en tenues légères, un malin cet Erwan!!!

JOUNENT Michel

mercredi 21 décembre 2011

le désordre 21/12/2011



MACHIAVEL aux petits pieds!!!


Ce n'est pas pour une raison technique que M Blanc, maire de Saint Quay Portrieux, a reporté ou plutôt annulé le conseil municipal prévu pour le 16 décembre 2011, mais bien parce qu'il n' a plus de majorité pour diriger la commune.
Le maire d'une ville est à la fois l'agent de l'Etat et l'agent de la commune qui exécute les délibérations du conseil municipal.
Il dispose aussi de moyens importants en matière d'urbanisme, de police et sur le personnel communal mais toujours dans le cadre du soutien de la majorité des élus de son conseil.
M Blanc est un démocrate à géométrie variable.
Au début de son mandat il s'est bien gardé de l'avis autorisé d'un DGS pour entamer une procédure judiciaire afin d' exclure l'adjoint W. Abbest du conseil municipal.
Il s'est bien gardé des conseils d'un DGS pour se lancer dans l'aventure visant à l'achat des murs d'un commerce sur le port.
On connaît la suite, deux échecs retentissants!!!
Le plus grave dans ce "report" du conseil, c'est la paralysie de la municipalité à l'aube de l'année 2012.
Les services municipaux, la commission des finances et l'adjointe aux finances ont travaillé d'arrache pied pour présenter le budget primitif 2012 en temps et en heure au conseil municipal annoncé.
Pendant cette période , le cinquième DGS de la mandature était aux abonnés absents pour cause de santé, cela n'a pas empêché la réalisation du budget primitif et le travail du personnel communal.
Le budget primitif n'est pas voté et les conséquences sont déjà prévisibles:
Retards conséquents sur plusieurs réalisations promises :
la remise en état du haut de la plage du "Châtelet".
les projets d'aménagement du quartier du casino et du port, faute d'accord du conseil pour financer ces investissements, on entre dans le flou absolu.
le cinéma et son mode de gestion.
la réfection de plusieurs voiries importantes (rue Geniet, rue de Dol )
Le maire n'aime pas que l'on contrarie ses choix, il est rébarbatif à toute forme de réel dialogue et repousse toute opposition.
Déjà au soir du premier tour des élections municipales, il déclarait en parlant de l'éventuelle représentation d'une opposition au sein du futur conseil municipal, soit disant demandée par les candidats battus des autres listes:
"Cette opposition est souvent systématique, négative et finit au fil des mois par devenir destructrice".
Il n'imaginait pas, alors qu'il allait subir à l'intérieur même de son conseil fait de la liste entière dit "Autrement", une succession de graves problèmes:
une dispute violente avec un adjoint.
le retrait de délégations à deux maires adjoints.
la démission de six élus.
et maintenant sa mise en minorité sur des sujets cruciaux.
On ne fera croire à personne que M Blanc est étranger à cette situation.
Sur les investissements lourds, à caractères industriel ou commercial, M Le maire est sans ligne directrice.
Sur l'aire de carénage (investissement industriel ), il a annulé sa gestion par un délégataire et, devant le déficit de la régie municipale de l'aire, il a fusionné cette dernière avec celle du port d'échouage, les possesseurs de mouillages le remercient encore.
A la communauté de communes du "Sudgoélo", devant le déficit récurent de la piscine du "Goélys", il demande à ses collègues que cet investissement (commercial) change de mode de fonctionnement .
Il propose que l'on quitte une régie communautaire pour une Délégation de Service Public.
A Saint Quay , les élus ont constaté avec amertume que la réalisation du nouveau cinéma s'est faite dans leur "dos" et son coût s'est envolé.
Les élus ont demandé en vain, à l'issu d'un appel d'offre à candidatures, à trouver un délégataire pour gérer le cinéma, cette demande date de juillet 2009.
En cette fin d'année, le seul souci du maire est de sortir de l'impasse dans laquelle il a précipité son conseil.
Au 1er janvier 2012, par la faute du report du conseil municipal, quelle sera la situation du directeur , de la projectionniste et de l'entreprise de nettoyage du cinéma???
Le maire cherche à l'évidence l'épreuve de force avec la majorité de son conseil.
Comme le nez au milieu de la figure, sa démarche est claire , il veut, à partir d'un cinéma qui fonctionne à peu près correctement avec un déficit certain, montrer à la population que le conseil municipal exigeant un délégataire est irresponsable.
Pour cela, il est capable d'aller au clash en fermant la salle "Arletty", d'autant que de l'autre côté, le directeur veut pérenniser son emploi en s'appuyant sur une pétition, sur le travail souterrain de l'association "les amis de Saint Quay" et de son président.
Les élus comme c'est leur devoir, veulent gérer au mieux la commune et ses finances locales, dans notre pays où le montant de l'endettement explose, cela ne semble pas être la volonté de notre maire de gérer avec économie l'argent public.
400 000 € jetés à la mer en détruisant le projet abouti de l'aire de carénage.
des études en tout genre, sur l'ensemble portuaire, sur la quartier du casino, sur les jardins du Portrieux , sur le plan de circulation, sur le cinéma, sur le commerce local, etc..
Ce conflit permanent entre les élus et le maire, la multiplication du nombre de DGS donnent une image catastrophique de la municipalité , il est urgent de crever l'abcès.

JOUNENT Michel

NB:le prochain conseil  municipal est annoncé pour  le jeudi  26 janvier  2012...le  nouveau Directeur Général des Services(le sixième en  45 mois ) y sera  présenté. 

lundi 19 décembre 2011

salles pour association 20/12/2011



POUR VIVRE ET REMPLIR LEUR RÔLE, les nombreuses associations de notre ville ont besoin de salles de réunion.



Les salles appartenant à l'Office public d'habitat "Cotes d'Armor Habitat" ne sont plus accessibles aux associations depuis plusieurs mois.
Le maire a bien tenté de prolonger cette accessibilité en prenant sous sa responsabilité personnelle un arrêté de report de cette décision jusqu'au 15 décembre 2011.
Le propriétaire du FJT et de la résidence des " mimosas" est dans l'obligation de mettre les salles de réunion en conformité avec les nouvelles règles de sécurité.
Compte tenu de la vétusté de ces bâtiments et leur état, le FJT (36 lits) a été ouvert le 1/08/1983, la résidence des "mimosas" (52 lits) date du 1/06/1971, l'office public envisage plutôt à ce jour la destruction- reconstruction de ces deux bâtiments.
"Côte d'Armor Habitat" porte ses efforts d'investissement sur des bâtiments neufs répondant aux normes "Bâtiment basse consommation ", les "mimosas", malgré le remplacement des baies vitrées, reste un gros consommateur d'énergie pour le chauffage des logements et des parties communes.
Le CCAS de Saint Quay est seulement le gestionnaire* attribuant les logements, récupérant les loyers et organisant l'entretien (balayage et poubelles)des bâtiments ainsi que leur remise en état lors des changements de locataire.
Les réparations importantes relèvent du seul propriétaire des lieux "Cotes d'Armor habitat ", il est insupportable que, malgré les nombreux rappels du CCAS, cet organisme se fasse tirer l'oreille pour remplir ses obligations.
Il n'est pas interdit aux locataires de s'organiser en amical et, se joignant au CCAS, de réclamer haut et fort la réparation du toit qui fuit de la résidence des" mimosas".
Les salles ne sont plus assez nombreuses pour que vivent correctement les associations de  notre ville, les travaux au deuxième étage dans l'ancienne mairie n'ont pas été poursuivis et l'ascenseur pour les personnes à mobilité réduite n'a pas été installé pour gagner ce second étage.
La nouvelle salle construite à la place du logement des concierges au "Centre des Congrès" provoque, à cause de son accès, un contentieux avec le syndic de la "Résidence des Iles " .
Faute de réunion du conseil municipal, la mise à disposition de salles à l'intérieur du "Centre des Congrès" n'est pas réglée.
La vie des associations , des comités de quartier est indispensable pour ne pas éteindre complètement la vitalité de notre commune .
Mettre à disposition des salles pour le mouvement associatif conduit le conseil municipal à faire des efforts d'imagination.
Malheureusement, comme pour tout le reste, l'omnipotence de M Blanc décourage les bonnes volontés et conduit les associations à s'interroger sur leur possibilté de se réunir en 2012.

JOUNENT Michel
* dans  le cadre d'une convention avec  l'office public,  dont  le caractère  est tout  à fait exceptionnel.
PS: "Cotes d'Armor Habitat" est  présidé par le maire  et conseiller général  général de  Moncontour, membre de  la  majorité départementale.

dimanche 18 décembre 2011

la dérive 18/12/2011



DE CHARYBDE EN SCYLLA,
telle est la gestion de la ville par M Blanc!!!


                                                                                                         DOMINIQUE 1er


A peine évités les hauts fonds, le voilà se dirigeant vers de dangereux tourbillons, il n'est plus maître de sa gouvernance municipale.
Il est indigeste pour la majorité des élus de lire et d'entendre que le report du conseil municipal du 16 décembre est dû à l'absence du DGS.
On se pince très fort tant cette raison est suspecte.
Disons le tout net, le maire a peut être gagné du temps dans son conflit permanent avec ses colistiers mais pour cela, il a dû produire un gros mensonge.
Le conseil municipal qui est l'expression de la démocratie représentative est méprisé par l'arrogance du maire .
Il n'est prévu par aucun texte organisant la vie des collectivités territoriales la présence obligatoire du DGS lors de la tenue du conseil municipal.
La démonstration est faite maintenant qu'une fois élu , un maire comme le nôtre, imbu de sa personne, dirige à sa guise la municipalité.
Et quand, en plus, il a obtenu un maximum de délégations de signature, il peut renvoyer son conseil à des tâches subalternes , celles d'appliquer ses décisions prises en secret.
Au conseil prévu pour le 16 décembre 2011, les conseillers municipaux s'attendaient à examiner le budget primitif 2012, à voter les taux des taxes d'habitation , des taxes foncières sur les propriétés bâties et des taxes foncières sur les propriétés non bâties.
Ce ne sera pas le cas et commencer l'année sans connaître l'estimation des recettes et des dépenses n'est pas sain.
Cela inaugure mal, de la suite à venir de l'activité de la municipalité pour 2012.
En 2010, le 17 décembre, le maire avait présenté la philosophie du budget primitif 2011, la fonctionnaire responsable des finances municipales était présente pour apporter des précisions, la DGS en partance n'était pas intervenue dans le débat et tout s'était passé correctement ainsi que la multitude des votes sur les différents chapitre du budget primitif .
Mais voilà, il fallait aussi trancher , au conseil du 16 décembre, la question de la gestion du cinéma,.
régie municipale entre amis.
ou DSP voulue par la majorité du conseil municipal.
Dès juillet 2009, dans " Saint Quay Portrieux infos"n° 57, on pouvait lire sous la plume de Mme Quéré que l'exploitation du cinéma serait en régie publique assurée par un professionnel.
Elle laissait bien sûr entendre que les élus municipaux auraient à se prononcer sur le mode de gestion... mon oeil!!!
Depuis, la chose est entendue, élus quinocéens circulez... M le maire et Mme Quéré pensent et agissent pour vous.
La majorité des élus aspirent à jouer leur rôle de représentant de la population .
Pour les empécher d'exprimer par le vote leur libre expression, il va falloir que le maire ait beaucoup d'imagination pour contenir leur ressentiment à son égard.

JOUNENT Michel


jeudi 15 décembre 2011

DGS 15/12/2011

LA FICELLE EST UN PEU GROSSE!!!




A lire le blog municipal, en date du 13 décembre 2011, on apprend que, faute de directeur général des services (en arrêt maladie), le conseil municipal est reporté à une date ultérieure.
C'est nouveau et cela tombe bien dans l'univers impitoyable qu'est devenue la municipalité.
Sans le chargé de la direction générale des services, nous dit le maire, la sécurité juridique des délibérations municipales soumise au contrôle de la légalité de la Préfecture n'est pas garantie.
Un DGS a pour fonction de traduire, sur le plan administratif, les choix des élus, l'application des arrêtés municipaux, les décisions du conseil municipal, le respect des règles de la fonction publique, l'organisation et le bon fonctionnement de l'ensemble des services.
Un DGS est une personne qui a passé les concours de la fonction publique.
A Saint Quay Portrieux, le maire a beaucoup de difficultés à travailler avec un DGS , c'est préoccupant pour la vie communale car, par définition, c'est son plus proche collaborateur.
Le sixième DGS de la mandature est annoncé pour le 17 janvier 2012.
Le DGS actuel a été présenté au conseil municipal le 21 avril 2011, il a décidé de mettre un terme à son séjour quinocéen pour la fin de cette l'année.
Un DGS n'est pas exempté de commettre des erreurs de procédure et sa présence obligatoire au conseil n'est pas prévue par les textes.
Ces derniers mois, au moins deux traductions des décisions des élus ont été réalisées avec erreur par les DGS successifs:
en juillet 2010, le conseil municipal s'est prononcé pour une délégation de service public pour le cinéma , l'appel d'offre à candidatures qui a suivi a connu une erreur de procédure, dixit le maire; il a été annulé le 14 juin 2011, devenu caduque, le DGS, à la demande du conseil municipal, a enclenché un second appel à candidatures, à ce jour, on attend le résultat de cette procédure.
concernant l'achat des murs d'un commerce au Portrieux, le Trésorier payeur d'Etables sur mer a rejeté le 25 août 2011 le bordereau n°113 visant à payer 100 000 € au vendeur. Ce bordereau rédigé par la direction générale des services de la mairie, n'a pu être exécuté pour le motif que les pièces justificatives étaient insuffisantes.
Deux exemples qui prouvent que le DGS peut commettre des erreurs et qu'il n'est pas le garant de l'application rigoureuse des décisions prises par les élus.
M Blanc peut se démener comme un beau diable, la situation de la municipalité reste complexe et il met, par ce genre de décision , le report du conseil, la démocratie locale en danger.
L'argutie sortie de son chapeau pour ne pas tenir le conseil municipal n'est pas convenable.
Le DGS encore en fonction!!! est en partance immédiate; le prochain n'arrivant pas avant la mi-janvier 2012 permet au maire de gagner du temps .
Sur le cinéma , il asseoit, avec chaque jour gagné, la prédominance de la ruineuse régie municipale.
Il est grand temps que le montant de l'investissement que représentent la restructuration du cinéma et son environnement soit connu et fasse réfléchir les quinocéens sur l'usage immodéré des finances locales.
La pétition à l'initiative de "Ciné St Ké" vivote, son intérêt est très limité car les signataires ne sont pas forcément les payeurs de l'investissement "Kolossal" d'une ville de 3 200 habitants dont la particularité est d'avoir l'une des moyenne d'âge la plus élevée du département.
Quant aux naïfs du LEQ qui pensent que l'ouverture du cinéma a ou va avoir une répercussion bénéfique sur le commerce local , ils feraient bien de faire partager leur optimisme aux boulangeries du Bd Général De Gaulle et Bd Foch, elles viennent d'être placées en redressement judiciaire .

JOUNENT Michel

mardi 13 décembre 2011

coup de force 13/12/2011

LE COUP DE FORCE DU MAIRE!!!





Monsieur Dominique Blanc, maire de Saint Quay Portrieux, n'a plus, au sein du conseil municipal, de majorité pour soutenir ses choix à la tête de la municipalité.
C'est la vraie raison de la déprogrammation du conseil municipal* prévu le 16 décembre 2011.
L'absence du Directeur général pour  justifier ce report est fallacieux , plusieurs  conseils se sont déjà tenus sans  DGS.
Le DGS actuel exerce en  interimaire, il est en arrêt maladie depuis  plusieurs semaines et son contrat s'arrête avant  la fin du  mois.
Cette décision ne fera pas taire les dissensions extrêmes qui traversent l'équipe "Autrement", bien au contraire, elle les exacerbe.
Au conseil du 16 décembre, les conseillers municipaux devraient discuter et voter entre autres des mesures importantes:
le mode de fonctionnement du cinéma.
le budget primitif 2012.
la nature des aménagements autour du casino , des jardins du Portrieux et de la plage du Châtelet.
les suites de la délibération ayant conduit à l'achat des murs d'une boutique en passe de changer de propriétaire.
Cette situation de blocage est consternante et abîme l'image de marque de la ville.
La démission de monsieur le maire, D Blanc, et l'obligation d'organiser des élections partielles sont devenues une exigence.
Sa politique municipale, son comportement**, ses trop longues absences ont épuisé ses colistiers.
Sa gestion solitaire des finances locales amène à de nombreuses interrogations.
Il est maintenant vain pour lui de penser que des revirements se produiront chez les élus formant une majorité hostile à sa personne.
La démocratie locale est un concept simple, quand le maire n'a plus la confiance de son conseil, il démissionne!!!
Tout autre comportement laisserait entendre que soigner son ego est plus important que la bonne marche de la municipalité et que le versement des indemnités mensuelles conduit à de tristes comportements.
Pour les observateurs de la vie communale, le feu couvait depuis trop longtemps et ce désordre dans la direction municipale n'est pas une surprise.
Dès sa prise de fonction, M Blanc a semé les ferments de la discorde entre ses conseillers, il a brimé des élus et manipulé l'opinion par une démagogie achevée.
L'avenir est des plus sombre pour notre commune, depuis quarante quatre mois, cette municipalité décrite par le maire adjoint Brezellec comme "la plus bête de l'histoire de la commune", se ridiculise aux yeux d'un grand nombre de quinocéens et aussi des habitants de la communauté de communes "Sudgoélo".
Il est temps de changer rapidement de cap, de retrouver des élus sérieux pour gérer au mieux, dans un environnement économique difficile, les projets indispensables au développement harmonieux de notre commune.
C'est urgent et nécessaire.

JOUNENT Michel
* Sur "Le phare" n°131 de décembre  2011, il est  indiqué que  le conseil  municipal  se tiendra  le vendredi 16 décembre, à 18h30 à l'hôtel de ville.
Toute  personne est cordialement invitée à assister au conseil municipal et peut intervenir lorsque le  maire ouvre la  parôle au public.
Le DGS était en arrêt maladie  à la fixation de  la date du futur conseil du  16/12/2011.
** divide et impera (diviser pour régner) telle est la devise de notre maire.
PS: la convocation du conseil est faîte par le  maire, elle est adressée par écrit, elle  indique les questions portées à  l'ordre du jour.
Dans les communes de  moins de  3 500 habitants, la convocation est adressée trois jours francs au  moins avant celui de  la réunion.

samedi 10 décembre 2011

cadeau de Noel 10/12/2011

Quelques belles réalisations
à mettre à l'actif de notre maire pour l'année 2011.






La rue, en impasse, de sa résidence:

effacement du réseau aérien.
assainissement refait à neuf.
éclairage public efficace et gracieux.
C'est magnifique!!!
La rue en impasse Beaudrit: même réfection que la rue de la grève Gicquel.
Cette voirie est celle de son ami  ou ex-ami M Le Tallec.
C'est tout aussi magnifique!!!

Et puis, il y a la grandiose restructuration du cinéma "Arletty":
projet élaboré par le maire et ses amis.
géré par un ami.
gestion en régie défendue par les amis du maire, par le directeur de la salle et par l'association inféodée au maire"Ciné St Ké".
Cette salle est extraordinaire (confort, son et images ), digne d'une ville de 15 000 habitants ou de la communauté de communes du "Sudgoélo".
Sa réalisation a un coût sans commune mesure avec les moyens financiers de notre commune et sa gestion est actuellement un gouffre financier.
Au Portrieux, le maire compte peu d'amis.
Il vient de découvrir en se rendant chez  l'habitant qu'il y avait des quinocéens  grincheux, des quinocéens réfractaires à la saleté des rues et venelles, aux fientes des  pigeons et  goélands qui  maculent chaussées et véhicules.
Des quinocéens qui, lorsqu'ils empruntent la rue Geniet, finissent par croire que tous les habitants ne sont pas traités de la même manière.
Surtout quand ils constatent le rafistolage d'un trottoir sur dix mètres de long de l'ami d'un conseiller municipal.
L'année se termine , notre maire a subi bien des avatars et pour lui la vie municipale n'a pas été un long fleuve tranquille.
Il semble que ses colistiers lui préparent un cadeau de fin d'année et certains élus laissent entendre que l'on pourrait assister au tir d'un fameux feu d'artifice .
En attendant, il se profile une bonne nouvelle pour l'année 2012, le 17 janvier, nous verrons arriver le sixième Directeur Général des Services en 45 mois.
C'est un nombre d'embauche à inscrire au Guinness des records.
Les paris sont déjà ouverts sur la durée de la prestation de ce nouveau DGS.

JOUNENT Michel

jeudi 8 décembre 2011

chauffard 08/12/2011

ACCIDENT DE CIRCULATION.





Dans la nuit de mardi à mercredi 7 décembre, vers une heure du matin, un conducteur a perdu la maîtrise de son véhicule.
Il s'est encastré dans la vitrine de l'ancien bar-tabac de la rue de la Victoire.
                              vitrine sécurisée                                                                       véhicule  responsable du bris de  la vitrine
Le conducteur, un cuisinier travaillant dans un restaurant de Saint Quay, roulait à l'évidence trop vite sur la chaussée glissante.
En journée , les automobilistes ne respectent pas la vitesse sur l'axe traversant la ville (Boulevard Foch et rue de la Victoire), la nuit, cette transversale devient un circuit automobile.
Ce n'est pas le premier accident de ce genre; à peu près au même endroit, une voiture avait heurté et déplacé un bac floral et de l'autre côté, vers le centre ville, les accidents ne se comptent plus contre les poteaux empêchant le stationnement sauvage.
Inutile de chercher des vandales ou des vents mauvais pour expliquer ces accidents...
Les chauffards sont les seuls responsables et tant que la zone réglementée à 30 Km/heure ne sera pas respectée, les accidents continueront.
Le responsable de l'accident est identifié, c'est le principal, et brocarder la présence des caméras de vidéo surveillance n'est pas de mise dans la circonstance.
Ne mélangeons pas tout !!!

JOUNENT Michel

mardi 6 décembre 2011

la commune 06/12/2011



LA COMMUNE...






La réforme des collectivités territoriales adoptée en novembre 2010, place et conforte l'échelon communal comme cellule de base de la démocratie locale.
Elle inscrit aussi la commune dans un cadre intercommunal rénové .
Sur l'intercommunalité, hier M Blanc la raillait en disant qu'elle ressemblait au jeu télévisuel "Interville", aujourd'hui l'activité de la communauté se fait sans publicité et dans les bureaux feutrés du "Sudgoélo", le poids des représentants de notre ville est bien léger.
Il est rare d'entendre, au cours des conseils municipaux quinocéens, nos représentants rapporter les débats, les décisions prises et les travaux du conseil communautaire.
On attend toujours de savoir ce qu'il est prévu pour rationaliser et finaliser, à l'horizon 2013, les moyens pour améliorer l'efficacité et le coût de cet établissement public de coopération intercommunale au bénéfice des usagers.
On aurait aimé, dans notre gentille cité, connaître pourquoi la restructuration du cinéma "Arletty " n'est pas devenue communautaire.
Les spectateurs viennent du canton principalement et, sans doute, d'autres communes voisines; mais maintenant que cette réalisation, au dire du maire, rencontre un succès certain, tout ce qu'a trouvé la municipalité et sa courroie de transmission, l'association "Ciné St Ké", c'est de conforter une gestion dispendieuse en appelant à signer une pétition alarmiste
Autrement dit, l'esprit de réaliser des investissements au moindre coût , payer par le plus grand nombre, ne souffle pas encore chez nos décideurs locaux.
Ils préfèrent s'attribuer le titre de gaspilleurs des deniers publics de la ville de Saint Quay , en faisant payer "ce cochon de payeur".... le contribuable quinocéen.
Tous les spectateurs du cinéma ne sont pas placés à la même enseigne, il y a ceux qui paient leur place et ceux, les habitants de la commune, qui paient en plus l'investissement et le fonctionnement ahurissant de cette petite salle.
La commune, surtout quand sa population est peu importante, conduit les conseillers à être au plus près des administrés.
Est-ce le cas dans notre commune, commune qui, entre parenthèse, a perdu, entre 2009 et 2010, (chiffres INSEE) 108 habitants sur 3434, non bien sûr que non!!!
Au bout de quarante quatre mois aux affaires communales, notre maire découvre le besoin d'aller au devant de ses concitoyens et il propose de les rencontrer, en se faisant inviter chez eux. THÉ ou CAFÉ.....
Les marchés du lundi et du vendredi, les festivités organisées par les associations, les rencontres inopinées dans les rues de Saint Quay Portrieux, les rendez-vous hebdomadaires en mairie, M Blanc ne connaît pas bien...
Il était de ceux qui reprochaient la non résidence du précédant maire dans la commune (il habitait à 3 Km) ; or aujourd'hui, il est de plus en plus absent de la ville et il demeure souvent à 500 Km de la commune. 
C'est d'autant plus grave que le fonctionnement de la municipalité va dans le mur.
Les quinocéens ont bien du mal à démêler le vrai du faux de ce qu'ils entendent, des conseillers municipaux parlent et rapportent leur déception de faire partie d'une équipe où il leur est difficile d'exercer leur mandat.
Il n'y a rien de plus normal que les habitants d'une commune , d'une petite commune comme la nôtre, discutent des affaires communales, cette curiosité est saine et démocratique.
Cette discussion est d'autant plus difficile que la transparence prônée par M Blanc n'est pas au rendez vous, il n'est pas le maire de proximité qu'une ville comme la nôtre mérite et il finit par imposer l'idée que la rencontre avec les simples gens l'importune.
Ses rapports avec ses colistiers tournent au désastre, avec ses Directeurs généraux de Service, c'est la catastrophe, le dernier (le N°5) qui termine son intérim à la fin de l'année est en arrêt maladie depuis plusieurs semaines et ne participera pas à l'élaboration du budget primitif 2012.
Il va lui falloir faire un sacré numéro à notre maire pour obtenir le vote de son projet de budget 2012.
M Blanc n'aime pas la contradiction, plusieurs élus l'ont informé de l'erreur d'acheter un fond de commerce sur le port.
Le résultat: quatorze mois après le vote de la délibération par une toute petite majorité, cela donne un bilan éloquent sur la possibilité de le voir régler des problèmes complexes.
Le commerçant n'a pas reçu les 100 000 € promis malgré la signature de l'acte d'achat.
Le commerçant ne verse pas les loyers prévus par la signature d'un bail 3/6/9.
Le commerçant perd son point Loto, la FDJ l'affecte à la maison de la presse du centre ville autour de la mi-décembre 2011.
Le commerçant négocie son rayon presse avec un autre commerçant du port.
Demain, il y a de fortes chances que la commune se retrouve propriétaire des murs d'un commerce sans enseigne et gène la possibilité d'achat de l'ensemble immobilier par une tierce personne.
Le cinéma, son investissement et son fonctionnement restent dans la gorge d'une majorité d'élus, les chiffres de fréquentation s'inscrivent dans une opacité certaine et l'attractivité de cette salle reste infime voir inexistante sur le commerce local.
M le maire n 'a pas fait le bilan détaillé de la moitié de son mandat, on le comprend.
Il croyait sans doute que le cinéma ferait oublier la minceur de la réalisation des promesses tenues....
C'est définitivement à oublier, comme ses valses hésitations autour des aménagements des quartiers du port et du casino.
Pour se sortir de ce pétrin, il ne demeure plus qu'une solution à M Blanc, celle de faire appel à Cerise l'égérie publicitaire d'un groupe d'assurance qui règle tous les problèmes.

JOUNENT Michel

samedi 3 décembre 2011

quai de la République 04/12/2011



LA DÉMONSTRATION
EST FAITE AU PORTRIEUX!!!







Il n'est pas nécessaire de contacter des bureaux d'études pour refaire de fond en comble différents secteurs de la commune et celui du port en particulier.
Il suffit de faire preuve de bons sens , d'écouter les élus et les quinocéens.
Aller chercher à Rennes ou à Nantes, en dépensant des sommes importantes, des techniciens paysagistes pour soi disant donner aux piétons un large espace de promenades en bord de mer est, pour deux à trois mois de l'année, disproportionné.
Ce choix d'appeler à la rescousse des officines donnant des solutions grandioses sur le papier mais rejetées par la population est le reflet de l'absence de confiance du maire envers ses colistiers et des services techniques de la mairie.
Le comité de quartier du Portrieux apporte la preuve, en faisant une contre-proposition au projet délirant concocté par un bureau d'études l' "Atelier du canal", que la concertation est le seul moyen pour embellir , améliorer et adapter notre ville au goût et aux exigences de notre époque.
Sur le quai de la République , plusieurs bâtisses sont des maisons d'armateurs qui ont, pour la plupart, plus de 250 ans d'âge et sont de construction fragile; elles participent à l'histoire du port quand celui ci armait une flotte importante de bateaux de pêche à la morue, pour Terre-Neuve ou l'Islande.
Aussi, l'étude proposant de faire une double voie à quelques mètres des maisons du quai de la République dépasse l'entendement.
Des semi remorques circulent , des 40 tonnes vont et viennent en direction de l'usine agro-alimentaire et de la criée .
La plupart du temps cette circulation est nocturne, il faut vraiment méconnaître la commune pour proposer une telle solution.
La proposition élaborée "gratuitement" par le comité de quartier du Portrieux est le résultat d'une bonne réflexion collective, c'est la solution à adopter... M le maire.
Elle sera, pour ce qui reste du commerce, une excellente chose et permettra en agrandissant le square , de donner de l'ampleur et du confort aux spectacles musicaux.
A l'Hôtel de ville, les aménagements dessinés provenant du bureau d'études de Rennes et du comité du Portrieux sont exposés; il est temps sur le cahier de doléances déposé à cet effet, de faire entendre au maire qu'il respecte le choix des résidents de cette partie de Saint Quay.
Reste l'aménagement aux alentours du Casino; il n'est pas interdit là aussi à M le maire d'entendre l'expression de la population qui exige que l'on ne touche pas au minigolf.

JOUNENT Michel

jeudi 1 décembre 2011

on marche sur la tête 01/12/2011




ON MARCHE SUR LA TȆTE !!!




Une association "Ciné St ké" dont le but avoué était la création d'un ciné club, sort des clous, se fait le porte-coton du maire et déconsidère le travail des élus.
"Ciné St Ké" se proposait aussi d'accompagner, de favoriser, de développer les activités du cinéma de saint Quay Portrieux.
Le 9 août 2011, le secrétaire et futur Président de l'association déclarait que la phase de soutien à la réouverture du cinéma prenait fin et que l'association s'orienterait vers d'autres projets et notamment celui d'un ciné club.
Le soutien au cinéma par les sociétaires n'a pas été des plus performant entre le 9 août 2011 et le 16 novembre 2011; il suffit pour cela de constater que le site de l'association est resté muet , sans doute, ils étaient plus centrés sur le moyen de se débarrasser de leur Président, l'encombrant sieur Le Tallec.
Ce ne sont pas des élus !!!, mais la majorité du conseil municipal qui veut se saisir du dossier Cinéma, Mmes et Mrs les sociétaires de"Ciné St Ké"!!!
Cette restructuration a suivi un chemin anormal, le conseil s'est régulièrement retrouvé à découvrir, après coup, les décisions prises par le maire.
Ce projet, tant sur l'investissement que sur le fonctionnement, a échappé au contrôle des élus.
Il est des plus bizarre, voir insupportable, que dans la collectivité territoriale la plus proche des citoyens ( la commune ) de constater que le secret sur tout soit érigé en système de gestion par le premier magistrat.
On est de plus en plus loin des déclarations préélectorales du candidat tête de liste de l'équipe "Autrement" qui avait du mal à cacher sa colère devant l'absence de vision et l'opacité de la gestion de la municipalité sortante.
Et le maire disait bien fort "Quel gâchis humain et d'argent!!!
Dix ou onze élus veulent avoir toutes les cartes en main pour gérer au mieux le cinéma.
Gérer au mieux , cela veut dire aussi que c'est seulement aux utilisateurs de payer l'investissement et le fonctionnement de la salle de projection.
Cette situation est la conséquence de la loi d'airain qu'impose la création d'un budget annexe.
Aujourd'hui ,on entend fréquemment le raisonnement suivant :
Le cinéma est là, c'est une magnifique salle à la programmation intéressante , ne cherchons pas trop à savoir son mode de fonctionnement et formons le voeu que la fréquentation soit la meilleure possible.
C'est un raisonnement à court terme et il changera quand les impôts augmenteront.
Cette crainte de voir filer le coût de fonctionnement du cinéma guide la majorité du conseil à revoir de fond en comble les décisions prises par le maire et maintenant défendue par la pétition alarmiste de "Ciné St ké"
Ce ne sera pas la première et dernière fois qu'un maire soit l'artisan d'un projet mégalomaniaque au coût de fonctionnement exorbitant.
Les exemples de ce genre sont multiples et se retrouvent dans la presse, à la radio et à la télévision
A Saint Quay, il n'y a jamais eu d'études de marché sérieuse sur la remise en fonction du cinéma, on n' a jamais évoqué la possibilité de le faire dans le cadre de la communauté de communes du "Sudgoélo", son fonctionnement est le résultat d'un bras de fer entre le maire et plusieurs élus et explique la tension extrême au sein du conseil municipal.
A Saint Quay Portrieux tous les quinocéens constatent que le cinéma est une belle réalisation , personne ne souhaite son échec commercial mais beaucoup s'inquiètent du déficit qui s'organise dans le cadre de la régie municipale.
Beaucoup de quinocéens se posent la question sur l'utilité d'un directeur de la salle à plein temps, une fois l'installation mise en route par ce professionnel, une fois que l'on sait que les films projetés proviennent d'une société de distribution.
Ils se demandent aussi si c'est vraiment son rôle de vendre des tickets d'entrée.
Et puis est-ce normal de le voir demander aux clients du cinéma de signer une pétition réclamant, en quelque sorte, derrière des propos alarmistes , de le maintenir dans son emploi de directeur de la régie municipale?
Huit mois après son embauche, la convention liant les enfants des écoles d'ici et d'ailleurs pour une fréquentation populaire du cinéma ne semble toujours pas établie.
Le cinéma a connu, selon l'edito du maire dans le périodique "Le phare", 4 000 entrées pour ce premier mois d'activité.
C'est bien, très bien, mais ramené à 60 séances, cela donne une moyenne de 66 spectateurs sur 167 places disponibles par projection et l'on retrouve, après des séances faisant le plein, des séances avec des fréquentations au niveau de l'ancien cinéma.
Cette réalité laisse malheureusement présager qu'une fois la curiosité passée et la programmation de films "locomotive", rien ne changera vraiment pour redonner du tonus à la vie locale.
M le maire a fait le pari extrêmement risqué de mettre au centre de l'activité de la municipalité le cinéma, il néglige tout le reste et après pratiquement les 2/3 de son mandat, son projet de créer une dynamique nouvelle est toujours à l'état d'embryon.
La dégradation et la cohérence de l'équipe municipale continuent à se déliter , à l'approche de la discussion du budget primitif 2012, les nuages lourds s'accumulent au dessus de cette municipalité.

JOUNENT Michel.


lundi 28 novembre 2011

régie ou DSP 28/11/2011

LE CINÉMA MUNICIPAL "ARLETTY"...





Une restructuration menée en dépit du bon sens et qui divise aujourd'hui gravement le conseil municipal.
La vie au sein du conseil est devenue chaotique, elle est à l'évidence la conséquence de la gestion sans partage de la municipalité par M le maire.
M Blanc n'a pas su ou voulu, depuis son élection, faire travailler d'une manière collective et solidaire ses colistiers.
La remise en activité du cinéma rassemble tout ce qu'il ne fallait pas faire .
La grande question posée aujourd'hui est  l'équilibre financier de cette  salle de  projection.

Equilibre financier obligatoire depuis la création d'un budget annexe dans lequel s'inscrit cette réalisation.
Ce budget annexe a été créé suite à une délibération du conseil municipal du 17 mars 2011.
Sur 16 votants et représentés au cours de ce conseil, 4 élus ont voté contre Mmes Lucas, Bré , Mrs Abbest et Lorant et une abstention Mlle Thoraval.
Ce budget annexe permet de récupérer la TVA au fur et à mesure des sommes engagées mais surtout il permet d'établir le coût réel d'un service et de déterminer le prix à payer par les seuls utilisateurs afin d'équilibrer les comptes.
Que se soit en "régie municipale " ou par "un délégataire de service public" il est assez aisé de comprendre que l'équilibre des comptes ne sera pas des plus facile à atteindre.
Avant le commencement des travaux, le maire a connu de nombreux déboires: non respect d'un bâtiment classé, projet rejeté et montant de la réalisation en constante augmentation.
Pour 200 000 € de subventions provenant du CNC, le maire a commis le grave choix de sacrifier la partie théâtrale de cet ensemble classé.
Plus le coût des travaux a pris de l'ampleur, plus l'écran s'est agrandi et plus le nombre de places de la salle s'est réduit, on est passé de 197 à l'été 2010 à 167 places dont 5 pour personnes à mobilité réduite, à son ouverture en octobre 2011.
Au coût de la restructuration du cinéma "propre", on ne fera croire à personne que l'allée "royale" qui mène au cinéma n'en fait pas partie et que la réfection totale du parking JB Barat s'est faite sans rapport avec l'inauguration du nouveau cinéma.
Le compte administratif 2011 sera voté au printemps 2012!!! on finira bien par connaître le montant des sommes engagées.
Le cinéma rencontre un succès certain avec sa programmation, la curiosité de découvrir cette belle salle avec la projection numérique et le son exceptionnel sans oublier la dimension en 3D de certains films
L'inauguration du cinéma pendant la période des vacances scolaires de la "Toussaint" a renforcé cette bonne fréquentation.
Du côté des "couacs", la signalisation de la salle pour les non quinocéens est pitoyable, la publicité des programmes et des horaires est nulle, les différents panneaux prévus à cet usage sont vierges de renseignements .
La fréquentation exacte de la salle relève du secret défense, ce dernier est devenu une habitude dans notre ville.
Des chiffres contradictoires circulent dans la presse sur cette fréquentation, on connaît par des prospectus le nombre de séances depuis l'ouverture jusqu'au 13 décembre 2011 ( soit 8 semaines avec 19+19+11+11+10+10+9+9= 98 séances ), il n'est pas interdit de porter à la connaissance des quinocéens, par le site municipal, la vérité sur cette légitime interrogation.
Le programme du cinéma s'arrête au 13 décembre.... tiens tiens !!! cette date aurait-elle un lien avec la pétition de Ciné St ké qui circule et qui annonce que le choix éventuel par le conseil municipal du 16 décembre 2011 d'un délégataire en remplacement de la régie municipale provoquerait la remise en cause du service rendu actuellement???
Le conseil municipal, dès l'été 2010, s'est inquiété du coût de fonctionnement du cinéma et il a demandé au maire de chercher un délégataire pour commencer son activité.
L'histoire, depuis, on la connaît, le maire a freiné des quatre fers pour mettre en place cette possibilité de DSP et il a continué à privilégier la régie municipale par l'embauche d'un directeur, d'une projectionniste et d'une entreprise de nettoyage.
On tourne autour de 100 000 € par an de charge salariale et autre, à cela, il faut ajouter le chauffage, l'électricité et tout ce que j'oublie dans le cadre du budget annexe.
Les élus ont entamé un bras de fer avec le maire , lire dans la presse sous la plume du second adjoint que dix élus refusent la poursuite de la gestion en régie est alarmant sur l'avenir de ce conseil
Ces conseillers municipaux jugent déplacé l'intervention de l'association Ciné St ké et aussi du directeur du cinéma qui appellent à signer une pétition sur un texte alarmiste.
Les conseillers, déjà largement éloignés des prises de décisions pour la réfection de cette salle , ne supportent plus du tout la politique du fait accompli de M le maire.
La revue mensuelle du Conseil Général des Côtes d'Armor est explicite sur le sort des petites salles , elles se débattent au milieu de nombreux problèmes.
La concurrence des multiplex, la grandeur des salles et la difficulté pour ces dernières d'obtenir des sorties nationales sont, entre autres, les obstacles rencontrés pour une gestion équilibrée.
La meilleure solution pour notre cinéma était de susciter, dès la volonté de rouvrir ce cinéma, la réalisation d'une association faite de bénévoles pour gérer la salle et l'embauche par cette association de vacataires rémunérés (projectionniste, caissières et personnes pour l' entretien) pour réduire le montant du fonctionnement.
Cette association, avec ses bénévoles amoureux de cinéma, auraient couvert tous les goûts des quinocéens dans les choix de la programmation et surtout réduit au maximum le coût de fonctionnement du cinéma, cela fonctionne correctement dans plusieurs villes similaires à la nôtre.
Cette association pouvait  être subventionnée par la  municipalité et équilibrer sans  problème son budget.
Cette association n'aurait, bien sûr, eu  rien à voir avec un ciné club tel Ciné St ké , trop typé à sa création, mais elle aurait rassemblé les quinocéens dans leur diversité, soucieux par leur bénévolat de redynamiser notre ville.
La crise est solidement installée dans notre conseil , les solutions pour une gestion économe du cinéma semblent se dérober au bon sens .
Décidément, la réouverture du cinéma par la gestion solitaire du maire n'a pas fini de perturber le bon fonctionnement de notre municipalité.

JOUNENT Michel