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mercredi 3 novembre 2010

LE DOIGT DANS L’ENGRENAGE…


Au conseil municipal du 29 octobre 2010, la main sur le cœur, le maire et deux de ses fidèles colistiers nous ont dit qu’il y avait urgence à voler au secours d’un commerce en difficulté.
Il fallait aider un service de proximité, un marchand de journaux et un point Loto, en lui achetant les murs de son commerce.
Pour un montant de 100 000 € et pour un loyer de 5 000 € par an , ces sommes dépassent l’entendement , elles relèvent de l’arbitraire et faussent la concurrence.
Quant à la qualification de service de proximité, il se dresse en ville des contestataires à cette vision du commerce.
Les candidats à recevoir une aide municipale pour se sortir d’une gestion délicate se font déjà connaître.
Le maire et son adjoint, le délégué au commerce G. Brezellec , vont devoir ouvrir un guichet à l’Hôtel de ville pour recevoir les demandeurs de fonds publics.
A écouter M. Tanon et Mme Poignonnec, aider le propriétaire de la boutique de la presse ne souffre d’aucun retard.
Le tribunal de commerce de Saint Brieuc, par un jugement en date du 27 octobre 2010, a ouvert une procédure de redressement judiciaire pour le restaurant-hôtel- traiteur du Bd Foch, le tribunal a désigné un mandataire judiciaire pour recevoir les titres de créances.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation de ce commerçant est plus que difficile.
Dans leur grande sagesse , les élus, et le maire en tête, qui ont voté l’aide au commerçant du Portrieux, vont venir au secours de ce restaurateur-hôtelier de Saint Quay.
Lui, il n’est pas dans une fausse-vraie difficulté de trésorerie, il a la tête sous l’eau avec le poids des exigences du mandataire judiciaire.
Deux poids, deux mesures, ce n’est pas envisageable Monsieur le premier magistrat.
M le Maire et M le « Ponce Pilate » délégué au commerce, on attend de vous une réponse appropriée et rapide pour empêcher la fin de cette activité intra-muros.

JOUNENT michel

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