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lundi 22 novembre 2010

INCENDIE VOLONTAIRE
AU FOYER DES JEUNES TRAVAILLEURS.


Dimanche soir, vers 22 heures, une locataire du foyer a appelé les pompiers, un incendie ravageait un studio situé au rez–de- chaussée.
Une fumée noire et acre s’est répandue dans les couloirs, le gardien et plusieurs locataires ont alerté l’ensemble des résidants, ces derniers ont quitté avec inquiétude leurs appartements durant l’intervention des secours.

Depuis la fin du printemps 2010, un locataire, soi disant saisonnier, posait d’énormes problèmes à son voisinage.
Dès son arrivée, il a fait, de par ses fréquentations, un enfer à ses voisins immédiats.
Sur les trente cinq logements du foyer, une trentaine est occupée par des gens paisibles aspirant à la tranquillité.
Chaque année, hélas, il y a des trublions qui jettent la pagaille et participent à la mauvaise réputation de cet ensemble de studios.
Rodéo de scooters, musiques assourdissantes, parties de ballons à des heures tardives, porte du hall d’entrée défoncée, bouteilles de verres cassées et canettes de boissons abandonnées et, pour chapeauter le tout, l’exercice d’un commerce illicite.
Les personnes gênées par ces nuisances ont multiplié les démarches auprés de l'élue et de la responsable administrative du CCAS … sans succès…
Ce locataire avait par intermittence, semble t’il, une seconde résidence, un endroit où l’on est logé et nourri au frais du contribuable.
Pendant une de ces absences , des « amis » enfin des ex-amis ont détruit son appartement et répandu sur l’ensemble des pièces de la farine… blanche sans doute pour évoquer le travail illicite précédemment évoqué.
De la farine ce dimanche soir, ces faux amis sont passés à un rappel encore plus sévère en mettant le feu au logement.
Un incendie au rez-de-chaussée peut avoir, compte tenu de la configuration de l’ensemble immobilier, des conséquences dramatiques, je pense au foyer Sonacotra de Dijon.
Mme l’élue en responsabilité du CCAS et de l’attribution des logements pour les deux foyers de Saint Quay, les plaintes n’ont pas manqué pour vous signaler ce mauvais coucheur et malgré cela ces plaignants sont restés avec pour seule réponse leur détresse.
C’est désarmant.
Il est urgent que la sélection qui conduit à l’attribution des logements soit mieux encadrée et que, par des choix plus judicieux, la tranquillité et la réputation des foyers soient assurées.
À noter, après ce sinistre, la célérité des services techniques pour mettre les décombres à l’abri d’autres dégradations, bravo « le petit personnel » bravo les sans grades !!!

JOUNENT michel


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