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lundi 4 octobre 2010

COMPARAISON N’EST PAS RAISON !!!



On en lit de sévères sur le blog du LEQ.
Un chroniqueur anonyme, c’est plus facile, fait, avec l’aire de carénage, un singulier rapprochement.
Et en ajoutant « gate » à « carénage », il pousse la drôlerie à nous faire un parallèle avec l’affaire du « Watergate ».
Sous l’anonymat, on peut se livrer à toutes les outrances.
L’affaire du Watergate est une affaire criminelle, pour avoir fait espionner le candidat démocrate, le Président républicain des USA a dû démissionner dans l’opprobre de ses concitoyens.
Les deux journalistes, à l’origine de la découverte de cette forfaiture, l’ont fait à visage découvert.
Pour revenir de ce côté de l’Atlantique, les changements apportés à l’aire de carénage par le maire et son conseil municipal sont légaux.
L’arrêt des travaux, la reprise de ceux-ci , les modifications de l’emprise, les travaux supplémentaires et le changement de gestion ont été voté et ratifié à l’unanimité par le conseil municipal au complet ( 23 membres ).
M Blanc n’est pas, et ne sera pas le premier maire, à jeter en ce cas d’espéce de l’argent à la mer.
La mise en demeure de la Chambre régionale des comptes de Bretagne n’avait rien d’infamant, elle procédait après la saisine du Préfet au contrôle de la légalité.
C’est le rôle de la CRC ; depuis, les lois sur la décentralisation de mars 1982, elle a contrôlé le budget annexe de cette activité débutante.
Depuis peu, un citoyen anonyme fait sien du document sérieux et circonstancié que j’ai réalisé avec le maire sortant.
Il est vraiment dommage que sa sagacité à constater le mauvais usage des deniers publics ne lui soit pas venu plus tôt !
Au lendemain de l’emprunt de 400 000 €, sur 15 ans, j’ai été le seul à demander des éclaircissements sur cet usage de sa délégation de signature qui autorisait le maire à contracter cet emprunt sans en discuter avec ses colistiers.
Mon courrier, du début août 2009, ayant reçu une réponse insatisfaisante, j’ai réécrit sous couvert de « libre expression quinocéenne » en tant que secrétaire de l’association, pour demander copie de l’avis de la CRC de Bretagne et surtout devant la difficulté à obtenir les documents accessibles à tous citoyens ,de faire intervenir la CADA.
Le 9 octobre 2009, un courrier essentiellement rédigé par moi-même a été adressé à la Préfecture des Côtes d’Armor, le Préfet a confirmé, le 27 novembre 2009 , la loi de décentralisation de 1982, la suppression de tutelle de l’état sur les actes des collectivités territoriales avec le droit de ces dernières à disposer d’une liberté pleine et entière d’appréciation sur l’opportunité de recourir à l’emprunt.
le 6 janvier 2010, nous avons reçu Villeneuve et moi, l’avis rendu de la CRC en date du 29 avril 2009, le maire, dans ce courrier, indiquait que "l’emprunt de 400 000 € correspondait au besoin de financement complémentaire entre le coût des travaux et les subventions obtenues".
Fin de l’année 2009, j’ai rédigé sous le regard de Jf Villeneuve, le contenu d’un tract, nous nous proposions de le distribuer pendant les vacances scolaires.
Le conseil d’administration du LEQ a jugé trop compliqué le contenu du tract, de plus, ces administrateurs ont affirmé que les quinocéens n’avaient que peu d’intérêt pour cette histoire de carénage, deux valeureux membres du conseil ont alors suggéré la rédaction d’ un tract sur les impôts…on l’attend encore.
A partir du constat qu’il se disait des choses et leurs contraires sur l’aire et que le sujet était complexe, j’ai , en rencontrant la personne la plus compétente et la plus incline à démêler le vrai du faux, réalisé avec Gérard Lambotte un document qui tient la route.
« Vérité sur l’aire de carénage et de réparation navale ».
Quinze mois après cet emprunt de 400 000 €, c’est amusant de lire la hardiesse d’un analyste, au sommet de ses certitudes basées sur le travail des autres.
Les chiffres des opérations de grutage, les bilans des sociétés utilisant cette surface ne seront jamais accessibles, les comparaisons avec Paimpol et le Légué sont impossibles à réaliser, les 3 aires n’ont pas la même activité, à Saint Quay, sauf cas de force majeur, les chalutiers y sont interdits.
Une fois leur contrat de location obtenu, les chantiers font ce qu’ils veulent sur leur AOT, ils ont la loi pour eux.
Dès la casse du projet, de sa logique et de son fonctionnement, on aurait pu, en étant plus nombreux et actifs, limiter ce gâchis. Chacun sait que cela n’a pas été le cas.
Les combattants de la vingt cinquième heure arrivent, le maire ne doit pas être rassuré !!!
Une chose me fait profondément sourire, c’est d’entendre, de lire « qu’il était joli le temps passé » et de ressortir les peintres qui ne reconnaîtraient pas les lieux ou, au 19ème siècle, ils ont disposé leur chevalet à Saint Quay.
Monet : à Rouen. Au Havre, Sisley, Pissaro, Signac. A Argenteuil, Cézanne dans le midi. Bernard à Pont Aven, et tous les autre seraient dans le même ressenti.
A chaque fois, avec cette vision passéiste, on essaie de nous tirer les larmes aux yeux en nous racontant des balivernes sur la campagne, le bord de mer et la montagne en France.
Notre pays est l’un des plus visité au monde et tous les gens censés savent que le maximum est fait pour que notre pays reste le plus attractif.
En entendant des gens du cru, j’ai l’impression qu’ils regrettent le temps où l’on identifiait la Bretagne à Bécassine.



JOUNENT michel

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