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mercredi 11 août 2010

l'an II,11/08/2010

SELON LE CALENDRIER HÉBRAIQUE,
on est en 5770.

SELON LE CALENDRIER JULIEN-GRÉGORIEN,
on est en 2010.

SELON LES MULSUMANS,
on est en 1431.

SELON M BLANC,
les quinocéens sont en l’an 2.

Avant lui, il n’y avait rien et au train où vont les choses, après lui, il y aura un endettement majeur.
L’événement le plus risible et mesquin de cette négation du passé est son refus d’apposer la plaque évoquant la succession des maires depuis la révolution.
A la rigueur, qu’il sache le nom de ses lointains prédécesseurs peut passer, mais lire le nom du maire sortant à chaque fois qu’il franchirait la porte de l’hôtel de ville lui donne des boutons, étrange pour quelqu’un qui se dit « historien ».
Reconstruire la ville , la raser par endroit, modifier la circulation, engloutir des sommes folles dans un cinéma sans client, rendre constructible des terrains qui ne l’étaient pas et inconstructible d’autres qui l’étaient.
A ce sujet, j’attends avec perplexité le comportement des élus du conseil lors du vote du nouveau PLU.
Les projets fusent, d’autres sont renvoyés aux oubliettes, je pense à la thalassothérapie, fruit de deux années d’études soi disant, à lire le blog de M Blanc.
Une constante dans la vie municipale, le côté fantaisiste des plans de financement, on commence des travaux sans la possession des arrêtés de subventions.
Il y a un domaine où notre premier magistrat tourne résolument le dos à sa grande promesse : la communication.
D’abord celle des élus avec la population, ils se cachent pour la plupart et de plus ils sont bien les derniers à être au courant des décisions prises par le maire.
Dernièrement dans un huis clos, en fin de conseil municipal, ils ont eu la confirmation de ce que tout quinocéen savait déjà en lisant les deux blogs locaux.Notre maire dernièrement est monté en premier ligne en paradant à la télé pour parler de son arrêté (inapplicable) interdisant aux moins de 16 ans de se promener seul après 23 heures , que reste-t-il de son humilité affirmée dans son programme ?
Dimanche dernier, à la remise des médailles aux brillantes et brillants vainqueurs du championnat de France de beach-volley, M Blanc, dans une belle complicité avec le vice président du conseil général, a bu les paroles de ce dernier « Saint Quay est déjà la capitale de la coquille St Jacques, nous sommes aujourd’hui en passage de devenir celle du beach-volley »
L’histoire du beach -volley à Saint Quay est le fruit d’une collaboration ancienne entre le club du Goelo Saint Brieuc Côtes d’Armor de volley et les différentes municipalités qui se sont suivies depuis au moins seize ans.
François Héry, Jacques Heurtel, Robert Allenou, Gérard Lambotte et Dominique Blanc ont tous participé au succès grandissant de cette manifestation sportive en mettant tous les services municipaux à contribution.
Et cette année c’est d’autant plus méritoire pour notre ville, l’aide du département est en baisse, situation économique du pays oblige.
Le président du Sud-Goélo est venu chercher une aura à bon compte par ce dimanche ensoleillé.
Le beach-volley à Saint Quay a connu des championnats bien plus importants : championnat d’Europe en 1994 et 1995, championnat du Monde en 2003 et 2005 et de même niveau en 2008 que cette année avec le championnat de France.
On peut tout imaginer à la suite de ce mano-a-mano, entre M Raoult et M Blanc.
Ne voit-on pas, pour ceux qui s’intéressent à la politique en général , se réaliser une alliance style Charente–Poitou entre un déçu du Modem briochin et un socialiste aux dents longues….. Affaire à suivre.
En attendant, la Communauté de Commune n’est plus l’ « interville » décriée par M Blanc, mais un vide–grenier où l’on bazarde et brade les investissements quinocéens.




JOUNENT michel



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