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mercredi 25 août 2010

première partie 25/08/2010

Première  partie :

LA VÉRITÉ
SUR L’AIRE DE CARÉNAGE ET DE RÉPARATION NAVALE.



L’arrêt des travaux, l’emprunt de 400 000 € plus les intérêts , la rétention de l’information municipale, le refus de communiquer les documents administratifs , la multiplication de contrevérités ont conduit à la rédaction de ce long document.
Il est le fruit de la réflexion de Gérard LAMBOTTE , Maire de Saint Quay Portrieux de 2001 à 2008, initiateur et réalisateur du projet et de Michel JOUNENT , quinocéen effaré des sommes d’argent dilapidées par les choix hasardeux et irresponsables du Maire actuel D. BLANC.
Ce document sera mis en ligne sur « le blog de Michel » sant-ke-portrieux.blogspot.com en  cinq parutions.
Il sera imprimé et mis à la disposition des élus, nouveaux et anciens, de la presse, des différentes administrations ayant eu un rôle dans la réalisation de l’aire de carénage, des professionnels et des associations locales. Il sera bien sûr disponible à toute personne qui en fera la demande.

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Dans un document, diffusé le 14 novembre 2007(cf. annexe 1), M Blanc s’est opposé au projet d’aire de carénage élaboré par la précédente municipalité.
Dès cette date, il envisageait l’arrêt définitif des travaux tout en reconnaissant que les nouvelles normes européennes de carénage étaient incontournables.
L’argumentation de M Blanc s’appuyait déjà sur :
• le surdimensionnement du projet, par rapport aux besoins.
• le coût élevé de l’opération pour la Commune.
• la nécessité de surseoir aux travaux jusqu’aux élections municipales.
Les réunions qui ont eu lieu avec les professionnels, les usagers du port d’Armor et les pêcheurs-plaisanciers, les deux notes d’information qui ont été diffusées et l’enquête publique ont largement répondu à cette argumentation de M Blanc.
Mais ces critiques persistent et sont régulièrement reprises par M Blanc, par tous les moyens de communication à sa disposition et lors des réunions du Conseil municipal.
Il est donc nécessaire, encore une fois, de répondre aussi succinctement que possible à ce qui s’apparente à une véritable désinformation.

1. la dimension de l’aire de carénage.

L’étude du projet qui a duré cinq ans, a été menée par le cabinet In Vivo qui a, à son actif, la réalisation des aires de carénage du Légué et de Paimpol. La maîtrise d’œuvre a été confiée à la SOGREAH dont la notoriété n’est plus à démontrer.
La Commune, maître d’ouvrage, a été assistée par deux cabinets d’avocat spécialisés dans le domaine juridique et économique.
Les services de l’Etat et du Conseil Général ont été étroitement associés aux différentes phases du projet.
Suivant les études effectuées, le volume d’activité à attendre sur l’aire de carénage a été chiffré à 2 500 mouvements par an (le levage comptant pour un mouvement , la mise à l’eau pour un second mouvement ).
L’espace disponible sur le port d’échouage était beaucoup trop restreint pour supporter ce volume d’activité.
La solution d’extension du terre-plein est apparue comme la plus logique et le remblaiement d’une fraction de l’estran s’est avérée être la seule solution possible.
La surface nécessaire de l’aire de carénage a été arrêtée à 13 850 m² qui correspondent aux espaces dévolus au carénage, au stationnement , aux espaces de réparation, aux zones destinées aux services à la plaisance et aux espaces verts.
Il serait pour le moins étonnant que tous les partenaires de la Commune se soient trompés ou étaient abusés dans leur appréciation du nécessaire dimensionnement de l’ouvrage dont la capacité a été déterminée en tenant compte des besoins exprimés par les professionnels eux mêmes.
La superficie de l’aire dédiée aux seules opérations de carénage est de 8 900 m² pour 1 500 bateaux soit 5.90 m² par bateaux.
Ces chiffres sont à comparer à ceux des autres ports de même taille.
Ainsi à titre d’exemple :
• Port la forêt dispose de 13 000 m² pour 1010 bateaux soit 12.87 m² par bateau.
• Arzal dispose de 17 250 m² pour 850 bateaux soit 14.50 m² par bateau
. Bormes les Mimosas dispose de 5 500 m² pour 950 bateaux soit 5.80 m² par bateau.
• Fréjus dispose de 4 800 m² pour 706 bateaux soit 6.80 m²par bateau.
M Blanc estime que 800 à 1 000 m² auraient été suffisants pour répondre aux besoins de Saint Quay Portrieux (son blog de novembre 2007cf annexe 1). Il prend comme exemple Douarnenez.
La situation n’est pas comparable car l’aire de carénage de Douarnenez ne dispose pas de terre-pleins.
C’est la raison pour laquelle la récupération des effluents en pied de plan incliné existant a été tolérée par l’Administration.
En ce qui concerne Saint Quay Portrieux, le Préfet a fait connaître très tôt, par une lettre aux pêcheurs plaisanciers du 9 mars 2005, qu’il n’accepterait par une telle solution(cf annexe 2).
Le Conseil Général a rappelé la position préfectorale à la présidente de la FAPEN dans une lettre du 19 février 2007(cf annexe 3).
Il n’était lui même absolument pas favorable à cette solution qui aurait permis aux bateaux de pêche de caréner à Saint Quay Portrieux.
Le Conseil Général aurait d’ailleurs mis en garde M Blanc contre les infractions évidentes à cette interdiction faite aux bateaux de pêche de caréner à Saint Quay Portrieux ; situation manifestement tolérée par la Commune qui gère l’aire de carénage en régie.
Pour satisfaire les besoins des professionnels, M Blanc envisageait l’utilisation du quai longeant l’école de voile et le transfert de celle-ci sur les terre-pleins du port d’Armor (son blog de novembre 2007 cf annexe 1).
Bien évidemment M Blanc n’a pas chiffré cette opération de construction-déconstruction, ni les délais nécessaires pour la mettre en œuvre.
Il a omis de signaler la nécessité d’obtenir l’accord du Syndicat mixte du port d’Armor, donc du Conseil Général qui est majoritaire en ce qui concerne l’utilisation des terre-pleins et de la Chambre de Commerce et de l’Industrie qui est utilisatrice du quai de l’école de voile.
Enfin le projet de M Blanc n’aurait pas permis une exploitation en libre-service d’une partie de l’aire de carénage.
Il s’agissait là d’une demande expresse des pêcheurs plaisanciers qui souhaitaient pouvoir caréner leur bateau sans recourir au grutage par les professionnels.
Cet aspect du problème n’a plus d’intérêt puisque M Blanc a d’ores et déjà pris la décision de louer pratiquement la totalité de l’aire en libre service à l’un des professionnels qui en aura donc l’usage exclusif.
Il ne reste plus aux pêcheurs plaisanciers qu’une portion congrue de l’aire en libre service qui avait été prévue dans leur intérêt, les obligeant a avoir recours aux professionnels pour le grutage et carénage de leurs bateaux.

LAMBOTTE  gérard  
JOUNENT  michel                                                   

à suivre......                                   

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