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mardi 17 août 2010

LA FORME ET LE FOND…




Depuis la création du LEQ « le blog de Jean-François Villeneuve » j’ai rédigé sur ce support plus de deux cents chroniques et depuis l’ouverture de mon blog, plus d’une cinquantaine.
Des bonnes, des moins bonnes et des pas terribles…
Des fautes d’orthographe, de syntaxe, de ponctuation sont malheureusement passées et des lecteurs attentifs me l’ont fait savoir.
La dernière erreur relevée qui me fait encore « honte » c’est d’avoir écrit huit-clos.
Hou là là !!! J’en ai encore les oreilles toutes martyrisées !
Sur un article de Mme Salaün paru sur le « LEQ.asso » à propos du cinéma, j’ai relevé une faute courante avec l’usage « d’alternative », j’ai, dans un commentaire porté à la connaissance du modérateur, la définition du dictionnaire Hachette.
Le modérateur a averti la rédactrice, cela aurait pu s’arrêter là.
Il a dans la foulée fait paraître mon commentaire… pas de probléme.
Hier, j’ai eu droit au piquet et au bonnet d’âne, un puriste m’a fait la leçon *.
Je suis désolé d’avoir provoqué la consternation de ce lecteur du LEQ.
La condescendance de ce linguiste émérite à mon endroit me navre.
En France, du côté de lexicologues de renom, on a le choix.
Il y a Paul Robert avec le dictionnaire du même nom (1910-1980) né à Paris.
Et puis, bien sûr, Emile Littré (1801-1881) né à Paris, il a entrepris à ce jour le plus grand travail lexicographique sur la langue française dans le cadre de l’éditeur Hachette.
Sa définition est claire sur le mot « alternative », elle rejoint celle du Robert

ALTERNATIVE. On dit quelquefois choisir entre deux alternatives, prendre la première, la seconde alternative ; cela est mauvais. Il n'y a jamais qu'une alternative composée de deux éléments entre lesquels il faut se décider. Poussés à bout, attaqués dans nos derniers retranchements, s'il ne reste qu'un parti à prendre, il n'y a pas d'alternative. Menacés de perdre l'honneur ou la vie, ou bien n'ayant que deux voies de salut toutes deux périlleuses, nous sommes dans une cruelle alternative. On propose une alternative à quelqu'un. On choisit dans une alternative ; mais on ne se décide pas pour une alternative, puisque l'alternative elle-même est l'option entre deux issues, deux moyens.

Outre Quiévrain, mon cruel détracteur a trouvé un linguiste autoproclamé Président du conseil international de la langue française, conseil qu’il a créé au Québec, avec une interprétation différente d’alternative.
Ce monsieur Joseph Hanse, auteur d’un dictionnaire, était un enseignant belge à l’université catholique de Louvain, son ouvrage ne semble occuper que les bibliothèques de l’intelligentsia quinocéenne.
Je suis impatient de lire les contributions de ce gardien de la langue française sur les blogs locaux, on aura enfin des textes à l’écriture irréprochable.
J’attends avec plaisir de rencontrer ce monsieur et le prêt éventuel de son dictionnaire « le Hanse »….. pour la poursuite de mes propos de peu d’importance…
Quant à l’évocation de Guy de Maupassant, les effets de la syphilis l’ont empêché de créer un blog, dommage, ce conteur et romancier normand aurait fait des heureux au pays breton.

* 2 commentaires signés Jean louis Fontana, sur l’article du LEQ .asso « le blog libre expression ».du 16/08/2010.

JOUNENT michel

1 commentaire:

DUNIS Gilles a dit…

Etre ou ne pas Etre,

that is the alternative ...