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samedi 14 août 2010

JE N’ÉCRIS PAS SEULEMENT
POUR
PASSER LE TEMPS !!!



Le hasard… un heureux concours de circonstances m’a fait connaître Saint Quay Portrieux.
En fin de carrière professionnelle, j’ai envisagé le plaisir de faire de la voile, des places étaient disponibles au Port d’Armor, chose exceptionnelle pour l’époque et pour la région.
A partir de là, j’ai jeté mes pénates dans cette jolie station balnéaire.
Je ne le regrette pas, je m’y sens bien et la découverte de la ville, de ses quartiers et de son Histoire me confortent dans ce choix.
Il a fallu qu’un quinocéen   de « souche »Jean-Paul Alaux m’entraîne sur sa liste électorale en 2008 pour que je prenne conscience que la vie municipale méritait un intérêt certain.
J’ai, depuis, appris, compris, constaté qu’il fallait aller de l’avant pour vivifier notre commune tout au long de l’année.
J’ai constaté que la municipalité sortante avait beaucoup oeuvré pour asseoir et consolider le patrimoine local.
En construisant l’aire de carénage et de réparation navale, elle a terminé le triptyque que forme l’ensemble portuaire.
1. le port en eau profonde.
2. le port d’échouage.
3. l’aire de carénage et de réparation navale pour la plaisance locale et les mouillages voisins.
Une nouvelle équipe en 2008 a pris les rênes de la direction communale, malheureusement, cette équipe était traversée par un esprit de revanche qu’elle a fait passer avant toute chose.
Un certain nombre de nouveaux élus faisaient parti de la municipalité battue en 2001.
Cela expliquera bien des choses plus tard vue l’animosité du maire à l’encontre de son prédécesseur.
Notre commune ne méritait pas cela, les nouveaux élus ne forment pas une équipe cohérente, ils se sont découverts après leur victoire éclatante et depuis, ils se détestent.
De plus, certains élus convaincus que le nouveau maire n’aimerait pas l’hiver à Saint Quay, qu’il serait très souvent absent, ont imaginé être les vrais détenteurs de la direction municipale.
Il avaient raison sur un point : le vent , la pluie et le froid en hiver retiennent le maire à Paris plus que de raison, mais là où ils avaient tort, c’est qu’il n’ y a qu’un seul capitaine à bord et ils ont dû manger leurs chapeaux.
Les plus déterminés à partager le pouvoir municipal ont démissionné, l’ Histoire leur donnera sans doute raison.
Ils avaient oublié que, fort de ses seize délégations de signature et de l’appui de ses trois adjointes, le maire fait la pluie et le beau temps à l’hôtel de ville.
Il a manœuvré avec dextérité, l’erreur de ses colistiers est de l’avoir sous estimé et de s’être eux-mêmes sur estimés.
Le maire est autoritaire, il ne supporte pas les trublions, il a horreur des conseils venant de son conseil municipal, il préfère les bureaux d’études ou les cabinets d’avocats parisiens.
Hors de question de lui demander comment il finance ses réalisations, exemple : le CLJ, le cinéma, le Rond-point des prés -Mario ?
Son trait de caractère de plus en plus visible est de prendre du plaisir à blesser ses interlocuteurs, c’est un bagarreur qui renvoie avec méchanceté ces contradicteurs dans les cordes.
L’art de blackbouler les conseillers récalcitrants à ces initiatives est abouti.
Il ne fait pas non plus de cadeaux à son administration communale, il y a les mises au placard, le renvoi d’un DGS, l’embauche d’une DGS intérimaire, d’un nouveau DGS et de son licenciement.
Pas de panique, cette valse des directeurs généraux des services est payée par le contribuable et le dernier avatar va coûter fort cher à la commune par la remise à disposition au centre de gestion du dernier DGS.
Comme dirait le naïf de service, quand on aime sa commune on ne compte pas !
Notre maire déborde d’imagination, beaucoup de quinocéens attentifs à la vie de notre municipalité savent déjà que pour la rentrée, courant septembre, on va en voir de toutes les couleurs avec M Blanc.
Des maires ont fait avec leurs conseils la ville telle qu’on la connaît aujourd’hui.
• Je pense à Alfred Delpierre (1919-1941), véritable architecte de la station en ville moderne.
• A Robert Richet (1965-1977) qui a transformé le port d’échouage et le quai de la République.
• A François Héry (1977-1995) promoteur visionnaire du port en eau profonde, que serait devenue la ville sans cette construction ?
• A Gérard Lambotte (2001-2008), pour son investissement dans la réalisation de l’aire de carénage et de réparation navale subventionnée à 75%.
Sur ces quatre maires , trois ne sont pas nés à Saint Quay portrieux , y-a-t’il une personne, quelqu’une ou quelqu’un pour dire qu’ils n’ont pas servi la ville avec honneur et passion aussi bien qu’un maire né à Saint Quay ?
Quand on habite Saint Quay, quand on est éligible et électeur, quand on aime la ville, quand on a choisi d’y vivre, quand on a la curiosité de rencontrer les gens et l’ Histoire de la commune , du canton et plus , on n’a pas plus de droit mais pas moins de droit que les personnes se réclamant d’une extraction locale.
On est différent, c’est tout.
Quelquefois, j’ai l’impression que ce truisme échappe aux autochtones ou indigènes locaux, c’est bien dommage.
On rentre bientôt dans une zone de turbulence municipale, certaines ou certains envisagent que des élections partielles vont avoir lieu et qu’il n’y aura pas de place pour tout le monde.

Qu’ils se rassurent, je ne participerai pas à ce replâtrage municipal !
Peindre et décrire la réalité locale me suffit pour l’instant.

JOUNENT Michel











3 commentaires:

DUNIS GILLES a dit…

Il se peut qu'il vous déplaise
En peignant la réalité
Mais s'il en prend trop à son aise
Il n'a pas à s'en excuser
Le monde ouvert à sa fenetre
qu'il referme ou non l'auvent
S'il continue de lui apparaitre
Comment peut il faire autrement

Il n'écrit pas seulement pour passer le temps..........

Anonyme a dit…

Saint Choledoc (ké) - Michel JOUMENT même parcours (tous deux arrivés par la mer)!!!
Dommage qu'il n'y ait plus de genêts à St QUAY

Anonyme a dit…

On le comprendra tout-de-suite, l'auteur du commentaire précédent, adepte des méthodes moyenâgeuses pour chasser ceux qui lui déplaisent, est sans doute un convaincu des bienfaits de la liberté de la presse et un ennemi de la pensée unique ... à sa façon, bien naturellement.