Pages

jeudi 15 juillet 2010

QUINOCÉENS….
A VOS POCHES !!!



Le maire, le 5 juillet 2010 dans le journal « Ouest-France », a fait paraître dans le cadre des annonces légales, un appel d’offre pour la restructuration du cinéma « Arletty ».
Le montant estimé des travaux est de l’ordre de 1 000 000 € HT… Un million d’euros pour commencer.
Pour une telle somme, on peut parler d’une reconstruction, on est déjà loin des 700 000 € consignés dans les délibérations du conseil municipal.
Au delà de l’auto financement, il est envisagé la possibilité d’obtenir des subventions.
Le maire, dans une démarche qui dépasse l’entendement, met en quelque sorte le Conseil régional, le Conseil général, le Centre National de la Cinématographie et la Fondation du patrimoine en demeure de subventionner ce projet.
Cette manière de financer les travaux sort de l’ordinaire, en général on essaie d’obtenir les subventions avant de débuter les travaux.
Du cinéma-théâtre promis dans le programme « Saint Quay Portrieux autrement » il ne restera plus que le cinéma.
Dans les temps qui courent, dans ces temps de rigueur budgétaire avec cette politique nationale ou le gouvernement demande aux collectivités locales de réduire la voilure et bien notre premier magistrat a enfourché un cheval fou.
Sans doute le destrier du fameux Chevalier blanc.
Il mène notre municipalité au désastre financier, les dépenses tombent comme à Gravelotte.
On reviendra bientôt sur les 400 000 € de l’aire de carénage jetés à l’eau.
On n’oubliera pas les études concernant « le schéma directeur Saint Quay Portieux 2020 » et leurs coûts.
On a encore en mémoire l’audit financier confié à un grand cabinet pour le résultat que l’on sait.
On a toujours présent à l’esprit l’embauche coûteuse d’un directeur à la communication, début de la fronde d’une partie du conseil municipal.
Hier, le maire a inauguré le CLJ, il faudra un jour faire le ratio entre sa dépense(370 000 €) et les deux mois de son utilisation quand à l’usage de ce bâtiment pour les jeunes de 13 à 17 ans , deux après midi par semaine , les problèmes sont devant nous.
La signalétique et le plan de circulation ne vont pas tarder à cristalliser notre curiosité et là aussi beaucoup d’argent dépensé pour pas grand chose d’essentiel à la vie des 3 350 quinocéens.
Il y a un projet de télé surveillance au prochain conseil municipal, ce  ne sera  pas donné.
Mais puisque l’heure est au cinéma, le dernier navet scénarisé par notre maire ,c'est le sort fait au directeur général des services , embauché le 1er Avril 2009, date prémonitoire sur ce qu’il lui arrive aujourd’hui, il est débarqué !!!
A moins d’une mesure disciplinaire, il sera remis à disposition du centre de gestion du personnel des collectivités territoriales (Plérin) et pendant une durée allant jusqu'à trois années (à vérifier) son salaire sera assuré par notre municipalité jusqu'à ce qu’il retrouve un emploi.
Je ne développe pas sur le salaire du DGS dans notre ville balnéaire surclassée.

Dans le budget communal, la partie fonctionnement dépasse déjà les 50%, cela ne va pas s’arranger.

JOUNENT michel

Aucun commentaire: