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mercredi 7 juillet 2010

HISTOIRE
D‘UN FIASCO
à 3 000 €. HT



La campagne, la première, de stérilisation des œufs de goélands a échoué pour une simple raison, elle a commencé trop tard (Le 25 mai 2010).
Les résultats constatés sont bien maigres.
Le goéland, une espèce envahissante, n’a pas été évincé, bien au contraire les quinocéens constatent maintenant le déplacement des lieux de nidification.
Ces bestioles pondent début avril, l’incubation dure un mois.
La stérilisation par une pulvérisation à base d’huile pour obstruer les pores des coquilles, commençant en retard , a seulement dérangé ces couples de volatiles.
En ciblant l’opération principalement sur les toits de l’habitat collectif et des écoles, on est allé au plus simple et au moins coûteux.
Les oiseaux mesurant le sort que l’on avait fait à leurs œufs, ont pondu de nouveau en construisant des nids sur l’habitat pavillonnaire.
Depuis quelques temps, des poussins, après des essais en vol ratés se baladent dans les rues du Portieux, les parents deviennent très agressifs en les surveillant…..Attention, ils ont le bec méchant !!!
Sur le littoral, le nombre d’oiseaux marins est en régression, par contre, dans les sites urbanisés du bord de mer, ils pullulent.
A Saint Quay Portrieux, c’est le cas ; les oiseaux ont table ouverte avec la criée, avec l’usine de congélation et avec de nombreuses poubelles ouvertes au quatre vents.
La municipalité s’est plainte du retard apporté par la préfecture pour autoriser les opérations de stérilisation, elle avait fait sa demande le 24/09/2009.
Devant ces lenteurs administratives, il n’est pas interdit à nos élus de se hâter à déposer dès maintenant une demande de stérilisation des oeufs , le plus tôt serait le mieux.
De plus, pour réduire sensiblement cette espèce d’oiseaux opportunistes, il est aussi urgent d’étendre cette opération à beaucoup plus de nids dès les pontes d’avril 2011.
Beaucoup de toits de notre commune sont souillés, des lampadaires sont maculés, des murs sont recouverts de fientes, des véhicules sont salis.
Ce n’est pas seulement un probléme visuel, c’est aussi un souci sanitaire.
Les goélands ne sont pas les seuls à ternir nos rues et les habitations, les pigeons, eux aussi, participent à ces dégradations.
Sur la prolifération des oiseaux de plusieurs espèces, tout le monde a pu constater le peu d’empressement des élus à se saisir de ce problème .
En ville , le seul élu que l’on croise est le père de l’épouvantail installé sur la pelouse de la mairie ; où sont les autres et, en particulier, les adjoints pour voir et régler ce probléme de pollution ornithologique.




JOUNENT michel

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