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mercredi 21 juillet 2010

CLJ/Cinéma 21/07/2010

C’est bien joli d’agrandir le CLJ et de reconstruire le cinéma
MAIS AVEC QUEL ARGENT !!!


Sur le CLJ, de nombreux conseillers municipaux et la population ont découvert après l’inauguration du bâtiment (transformé pour environ 500 000 € )que le plan de financement n’était pas achevé.
Comme le maire ne peut pas encore être totalement opaque sur son activité et comme fatalement, à son corps défendant, l’information finit par transpirer ,on lit dans le blog municipal qu’il a sollicité, entre autre ,auprès de la région, une subvention de 50 000 €. !!!
Des élus ayant assumé des responsabilités municipales confirment que les collectivités territoriales et d’autres organismes financeurs n’acceptent pas d’être mis devant le fait accompli par les travaux terminés.
C’est le bons sens, un projet d’importance est chiffré puis voté par le conseil municipal, une fois établi les possibilités de financement de la commune, on cherche à subventionner cette réalisation par des aides de collectivités territoriales ou d’organismes financeurs concernés par ce projet.
Et c’est seulement le plan de financement établi que peuvent commencer les travaux.
Pour gagner ces bailleurs de fonds à subventionner les projets en cours, il faut travailler les dossiers, il faut être persuasif et avoir de l’entregent et surtout ne pas ménager son temps.
A Saint Quay, en étant indulgent, notre maire est présent à mi temps dix mois de l’année , c’est peut être le début de l’explication que le travail collectif avec les élus et le personnel soit si compliqué.
Il règne à l’hôtel de ville une triste ambiance et ce n’est pas l’épouvantail en posture de pendu sur la pelouse face au bâtiment qui va éteindre cette morosité.
La violente mise sur la touche du directeur général des services, moins d’un an et demi après son embauche par le maire actuel, confirme qu’il y a beaucoup à dire sur le dirigeant municipal et sur le rôle de sa garde rapprochée.
La reconstruction du cinéma est maintenant lancée à marche forcée, son coût estimatif ne cesse de gonfler et bien sûr là aussi le plan de financement est dans les limbes.
Il ne semble pas que notre maire s’intéresse à l’économie nationale et soit au courant qu’il va falloir sensiblement revoir ses ambitions haussmanniennes !!!
L’association support du cinéma « Arletty » est, depuis le naufrage du spectacle son et lumière, programmé au 15 août, aux abonnés absents, c’était bien la peine de la subventionner (encore un problème d’ego).
En attendant, le déficit de fonctionnement de cette salle de projection n’est jamais envisagé ni évalué.
Investissement et fonctionnement du cinéma…..on va vers des sommets.
Bientôt les 400 000 € empruntés pour payer les indemnités dues pour l’arrêt des travaux paraîtront une goutte d’eau dans cet océan de dépenses de l ‘équipe municipale…. « Autrement Saint Quay Portrieux ».
Et dire qu’il y a encore des interrogations sur la réforme des collectivités territoriales, un exemple à méditer :
La communauté de commune « Sudgoélo » est dirigée par un président et un conseil communautaire, le canton d’Etables sur mer recouvre les mêmes communes et a son conseiller général.
La même personne est : Président du « Sudgoélo », maire de l’une de ces communes, Conseiller général et sans oublier vice président de quelques autres entités et il ne faudrait pas faire avancer la réforme ?



JOUNENT michel

1 commentaire:

DUNIS GILLES a dit…

geockeLe déficit annuel de fonctionnement
a été evalué (dixit Mr G.B.)en réponse à ma question lors d'un conseil municipal 2009 à 30.000 euros.........sans compter la facture de chauffage,etc etc,gageons que ce chiffre à mon avis sera très largement dépassé,et les Quinocééns vont payer TRES cher et surtout pendant des années un luxe totalement inutile en cette période de crise.